The Bellrays
Have A Little Faith |
Label :
Cheap Lullaby |
||||
Haha, enfin le retour tant attendu de la plus belle voix de la soul, mise au service du rock de The Bellrays !
Ils sont revenus, et en frappant fort. Fort oui, mais avec plus de finesse.
L'album s'ouvre sur une mise en bouche tout à fait appétissante "Tell The Lie", avec une ligne de basse très funky qui se continue sur tout le morceau aux arrangements minimalistes, et aux choeurs légers, le laissant reposer sur la voix extraordinaire de Lisa.
Le reste de l'album est un concentré de ce qu'ils font de mieux, leur puissant rock monolythique qui se clot souvent par un jam ("Pay The Cobra", "Snotgun"), on côtoie également un calibre à la Tina Turner, voire même le fantôme de la grande Aretha se glissant dans le tube "Have A Little Faith In Me". Les morceaux s'enrichissent de rythmes exotiques, percussions africaines ("Lost Disciples"), lignes de guitare arabisantes ou funky.
Je dirai donc que c'est un très bon album, peut être même meilleur que le précédent par la diversité qui s'y est rajoutée, agrandissant leur horizon musical. Même si les puristes pourront râler en disant qu'il est plus ''accessible'' que ses prédécesseurs.
Ils sont revenus, et en frappant fort. Fort oui, mais avec plus de finesse.
L'album s'ouvre sur une mise en bouche tout à fait appétissante "Tell The Lie", avec une ligne de basse très funky qui se continue sur tout le morceau aux arrangements minimalistes, et aux choeurs légers, le laissant reposer sur la voix extraordinaire de Lisa.
Le reste de l'album est un concentré de ce qu'ils font de mieux, leur puissant rock monolythique qui se clot souvent par un jam ("Pay The Cobra", "Snotgun"), on côtoie également un calibre à la Tina Turner, voire même le fantôme de la grande Aretha se glissant dans le tube "Have A Little Faith In Me". Les morceaux s'enrichissent de rythmes exotiques, percussions africaines ("Lost Disciples"), lignes de guitare arabisantes ou funky.
Je dirai donc que c'est un très bon album, peut être même meilleur que le précédent par la diversité qui s'y est rajoutée, agrandissant leur horizon musical. Même si les puristes pourront râler en disant qu'il est plus ''accessible'' que ses prédécesseurs.
Très bon 16/20 | par BlackCherry |
Posté le 24 février 2007 à 00 h 11 |
Attention grand groupe et grand disque ! Have A Little Faith, le dernier album des Bellrays, est la confirmation du talent d'un des groupes qui, à l'instar d'un Blues Explosion ou d'un Wraygunn, puise son inspiration aussi bien dans la soul music afro-américaine, le blues que dans le rock ou le punk le plus bruyant.
Formé dans les années 90, le groupe s'est forgé une identité musicale et une maîtrise impressionnante qui trouve sa plus belle expression dans ce dernier disque sans fausse note. Les morceaux rock, bluesy ou punk ("Time Is Gone", "Chainsong", "Detroit Breakdown", "Change The World", "Maniac Blues", "Snotgun", "Pay The Cobra") côtoient des perles soul ou funky ("Tell The Lie", "Have A Little Faith In Me", "Third Time's The Charm", "Everyday I Think Of You", "Lost Disciples") et servent magnifiquement la voix exceptionnelle de Lisa Kekaula. Véritable caméléon, elle est aussi à l'aise quand son groupe, pied au plancher, assène un rock rageur que quand des guitares jazzy lui concoctent un écrin pour son timbre sensuel, véritable fontaine de groove. Que dire du jeu de guitare de Tony Fate, lui aussi un véritable caméléon dans son genre. Capable de placer des phrasés jazzy au milieu d'un gros blues-rock ("Chainsong"), de se faire silencieux et discret ("Lost Disciples"), de sortir du gros son ("Maniac Blues") de la jouer rythmique ou soliste. Bref, une large palette soutenue par un binôme basse-batterie carré. Et si la mayonnaise prend si bien sur ce disque, la production n'y est pas étrangère non plus. Si l'on y perd en puissance pure (surtout pour les morceaux rock peut-être un poil trop 'propres' par rapport à un Grand Fury qui était leur album au son le plus dévastateur) force est de constater que les incursions de cuivres, de choeurs, ou de piano offrent une chaleur indéniable à l'ensemble et une nouveauté appréciable pour les aficionados du groupe. Ces derniers peuvent même découvrir de brèves incursions dans des territoires jusqu'alors moins explorés par le groupe (le jazz, la musique orientale...) sur des morceaux étonnants (l'excellent "Beginning From The End" et son solo oriental, le mystérieux "Lost Disciples", la fin de "Detroit Breakdown"...).
Bref, un excellent moment à passer avec un des fers de lance d'un rock US furieux, inventif mais aussi groovy et engagé... et surtout terriblement
sous-estimé.
Formé dans les années 90, le groupe s'est forgé une identité musicale et une maîtrise impressionnante qui trouve sa plus belle expression dans ce dernier disque sans fausse note. Les morceaux rock, bluesy ou punk ("Time Is Gone", "Chainsong", "Detroit Breakdown", "Change The World", "Maniac Blues", "Snotgun", "Pay The Cobra") côtoient des perles soul ou funky ("Tell The Lie", "Have A Little Faith In Me", "Third Time's The Charm", "Everyday I Think Of You", "Lost Disciples") et servent magnifiquement la voix exceptionnelle de Lisa Kekaula. Véritable caméléon, elle est aussi à l'aise quand son groupe, pied au plancher, assène un rock rageur que quand des guitares jazzy lui concoctent un écrin pour son timbre sensuel, véritable fontaine de groove. Que dire du jeu de guitare de Tony Fate, lui aussi un véritable caméléon dans son genre. Capable de placer des phrasés jazzy au milieu d'un gros blues-rock ("Chainsong"), de se faire silencieux et discret ("Lost Disciples"), de sortir du gros son ("Maniac Blues") de la jouer rythmique ou soliste. Bref, une large palette soutenue par un binôme basse-batterie carré. Et si la mayonnaise prend si bien sur ce disque, la production n'y est pas étrangère non plus. Si l'on y perd en puissance pure (surtout pour les morceaux rock peut-être un poil trop 'propres' par rapport à un Grand Fury qui était leur album au son le plus dévastateur) force est de constater que les incursions de cuivres, de choeurs, ou de piano offrent une chaleur indéniable à l'ensemble et une nouveauté appréciable pour les aficionados du groupe. Ces derniers peuvent même découvrir de brèves incursions dans des territoires jusqu'alors moins explorés par le groupe (le jazz, la musique orientale...) sur des morceaux étonnants (l'excellent "Beginning From The End" et son solo oriental, le mystérieux "Lost Disciples", la fin de "Detroit Breakdown"...).
Bref, un excellent moment à passer avec un des fers de lance d'un rock US furieux, inventif mais aussi groovy et engagé... et surtout terriblement
sous-estimé.
Parfait 17/20
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