Bowery Electric
Lushlife |
Label :
Beggars Banquet |
||||
Presque 4 ans se seront écoulés entre Beat et Lushlife, l'album testamentaire du groupe indie le plus élégant de la décennie.
Beat était un objet si particulier et délicat qu'il ne pouvait pas être simple d'en offrir le digne successeur sans tomber dans une rengaine purement commerciale. Les Bowery Electric auront pris le temps de mijoter Lushlife pour qu'il ne ressemble à nul autre album et surtout pas au précèdent.
La rupture est totale dès le premier titre "Floating World", proposition étonnante d'un son Trip-Hop mêlant scratches et rythmes jazz qui ont du rendre jaloux Robert del Naja et Geoff Barrow.
Les autres titres ne vont guère démentir la nouvelle direction que prend Bowery Electric en posant des ambiances plus chaudes avec la voix un peu plus en avant de Martha Schwendener.
Lushlife se veut plus accessible et séduisant tout en gardant la patte caractéristique du duo : de gros beats feutrés et un son Shoegazing. Il y a simplement plus de variété et de couleur dans ce monde blafard.
Beat nous montrait les dessous en noir et blanc d'une bretelle d'autoroute alors que Lushlife nous présente la circulation nocturne de cette même boucle.
Avec un peu moins d'audace mais davantage d'espace, le pari de succéder dignement au cultissime second album est accompli. Les Bowery Electric proposent un voyage d'une nuit d'été dont le premier titre mais également "Lushlife" et "Soul City" en sont les points culminants.
Les dernières secondes du titre "Passages" s'emballent subitement pour se fondre en un silence : Bowery Electric n'y survivra pas mais laissera 3 albums impérissables qui définiront à la fois la fin du XXème siècle et son renouveau.
Beat était un objet si particulier et délicat qu'il ne pouvait pas être simple d'en offrir le digne successeur sans tomber dans une rengaine purement commerciale. Les Bowery Electric auront pris le temps de mijoter Lushlife pour qu'il ne ressemble à nul autre album et surtout pas au précèdent.
La rupture est totale dès le premier titre "Floating World", proposition étonnante d'un son Trip-Hop mêlant scratches et rythmes jazz qui ont du rendre jaloux Robert del Naja et Geoff Barrow.
Les autres titres ne vont guère démentir la nouvelle direction que prend Bowery Electric en posant des ambiances plus chaudes avec la voix un peu plus en avant de Martha Schwendener.
Lushlife se veut plus accessible et séduisant tout en gardant la patte caractéristique du duo : de gros beats feutrés et un son Shoegazing. Il y a simplement plus de variété et de couleur dans ce monde blafard.
Beat nous montrait les dessous en noir et blanc d'une bretelle d'autoroute alors que Lushlife nous présente la circulation nocturne de cette même boucle.
Avec un peu moins d'audace mais davantage d'espace, le pari de succéder dignement au cultissime second album est accompli. Les Bowery Electric proposent un voyage d'une nuit d'été dont le premier titre mais également "Lushlife" et "Soul City" en sont les points culminants.
Les dernières secondes du titre "Passages" s'emballent subitement pour se fondre en un silence : Bowery Electric n'y survivra pas mais laissera 3 albums impérissables qui définiront à la fois la fin du XXème siècle et son renouveau.
Excellent ! 18/20 | par Jetjet |
En ligne
159 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages