Turbonegro
Party Animals |
Label :
Burning Heart |
||||
Turbonegro disait : 'La plupart des groupes de rock naissent d'une révolution et finissent en se parodiant. Turbonegro est né d'une parodie pour engendrer une révolution.'
Ils avaient raison ; le seul tort de cette phrase, c'est qu'ils sont toujours dans la parodie. On trouve ici un album horrible à tout point de vue. Turbonegro donne dans les gros rythmes punks bien lourdauds, qui ont le seul mérite de cacher le reste de l'album encore plus horrible. Le chanteur me fait penser à un vieux motard devenu faux rebelle, chantant façon Queen, avec des lignes de guitares bien dégeus à point. C'est plus le pire hard rock FM des années 80 qui est ressenti au travers de cet album, qu'un bon vieux punk. Il m'est presque difficile de tenir l'écoute entiére de l'album, sans prendre envie de hurler un grand 'TAAAA GGGEEEUUULLLEE' à la face du groupe.
Certains appréciront peut-être la puissance des guitares et les lourdes mélodies... Moi pas !
Ils avaient raison ; le seul tort de cette phrase, c'est qu'ils sont toujours dans la parodie. On trouve ici un album horrible à tout point de vue. Turbonegro donne dans les gros rythmes punks bien lourdauds, qui ont le seul mérite de cacher le reste de l'album encore plus horrible. Le chanteur me fait penser à un vieux motard devenu faux rebelle, chantant façon Queen, avec des lignes de guitares bien dégeus à point. C'est plus le pire hard rock FM des années 80 qui est ressenti au travers de cet album, qu'un bon vieux punk. Il m'est presque difficile de tenir l'écoute entiére de l'album, sans prendre envie de hurler un grand 'TAAAA GGGEEEUUULLLEE' à la face du groupe.
Certains appréciront peut-être la puissance des guitares et les lourdes mélodies... Moi pas !
Inaudible ! ! ! 0/20 | par Mozz |
Posté le 11 décembre 2005 à 12 h 00 |
Eh bien puisque c'est open opinion, je vais aussi y aller de ma ptite chronique.
Pour ma part, ce Party Animals est plutôt réussi. Et à vrai dire, c'était même une bonne surprise, Turbonegro n'étant pas un groupe que j'affectionnais particulièrement. Pour ce qui est de l'argumentation, on n'entrera pas dans une analyse profonde morceau après morceau à l'épluche-légumes, mais on se contentera de dire que les chansons sont "bien", et que "je prends du plaisir à écouter ce CD de temps en temps", ce qui est déja pas si mal, non?
Pas non plus de quoi casser des grosses briques, mais un p'tit album sympa auquel votre serviteur vous conseille de prêter une oreille.
Pour ma part, ce Party Animals est plutôt réussi. Et à vrai dire, c'était même une bonne surprise, Turbonegro n'étant pas un groupe que j'affectionnais particulièrement. Pour ce qui est de l'argumentation, on n'entrera pas dans une analyse profonde morceau après morceau à l'épluche-légumes, mais on se contentera de dire que les chansons sont "bien", et que "je prends du plaisir à écouter ce CD de temps en temps", ce qui est déja pas si mal, non?
Pas non plus de quoi casser des grosses briques, mais un p'tit album sympa auquel votre serviteur vous conseille de prêter une oreille.
Sympa 14/20
Posté le 20 octobre 2011 à 18 h 24 |
Je l'aime bien, moi, ce Party Animals.
Certes, Turbonegro n'est plus alors le groupe qu'il était lors de l'enregistrement d'Ass Cobra ou d'Apocalypse Dude, certes, le groupe n'a plus rien à prouver et a sûrement perdu de sa hargne punk, mais cet album semble surtout né d'une envie de s'amuser, et du plaisir de jouer ensemble. Et surtout, le groupe n'a rien perdu de son énergie.
Devenu un monument du rock norvégien, culte internationalement, Turbonegro n'avait finalement rien à gagner en sortant ce nouvel album. Pourtant, une fois l'objet entre les mains, et surtout entre les oreilles, il n'y a pas franchement de quoi être déçu.
Les références sont toujours là, savamment distillées : Les Misfits et leur "We are 138" sur "All My Friends Are Dead", "Goofy's Concern" des Butthole Surfers sur "Death From Above" ou "White Light/White Heat" du Velvet sur "Hot Stuff/Hot Shit", on a fait bien pire en la matière. On pourra crier au plagiat mais ça ne date pas d'hier et le groupe lui-même ne s'en cache pas (On retrouvait déjà des bribes des Ramones, des Stooges ou de Black Sabbath sur le reste de leur discographie), surtout, on s'en fout : le principe est avant tout de se faire plaisir!
On pourra principalement reprocher à cet album un côté bubblegum bien plus prononcé qu'auparavant. Encore une fois, je comprends la déception des fans d'Ass Cobra, par exemple, mais cela ne retire rien à la qualité de titres comme "Blow me Like the Wind" ou "High On The Crime". Le hard rock vient pointer le bout de son nez avec "City of Satan", un peu longue à mon goût mais toujours entrainante. Pour les plus rageurs, ils pourront trouver leur compte sur les excellents "Wasted Again" ou "Final Warning" où Nick Oliveri vient exhiber sa paire de balloches titanesque. Les paroles sont toujours délectables de débilité assumée et malgré la faiblesse de certaines compos comme "Stay free", le tout semble être un hymne à la fête et à la débauche.
Très bon catharsis après une semaine de travail ("Tell your boss he can invoice my ass" comme dirait Hank), surtout avec quelques verres & autres moyens de détente, l'écoute de Party Animals entre amis est fortement recommandée pour un rendement optimum. Si j'en crois mon expérience, on ne s'en lasse pas.
Certes, Turbonegro n'est plus alors le groupe qu'il était lors de l'enregistrement d'Ass Cobra ou d'Apocalypse Dude, certes, le groupe n'a plus rien à prouver et a sûrement perdu de sa hargne punk, mais cet album semble surtout né d'une envie de s'amuser, et du plaisir de jouer ensemble. Et surtout, le groupe n'a rien perdu de son énergie.
Devenu un monument du rock norvégien, culte internationalement, Turbonegro n'avait finalement rien à gagner en sortant ce nouvel album. Pourtant, une fois l'objet entre les mains, et surtout entre les oreilles, il n'y a pas franchement de quoi être déçu.
Les références sont toujours là, savamment distillées : Les Misfits et leur "We are 138" sur "All My Friends Are Dead", "Goofy's Concern" des Butthole Surfers sur "Death From Above" ou "White Light/White Heat" du Velvet sur "Hot Stuff/Hot Shit", on a fait bien pire en la matière. On pourra crier au plagiat mais ça ne date pas d'hier et le groupe lui-même ne s'en cache pas (On retrouvait déjà des bribes des Ramones, des Stooges ou de Black Sabbath sur le reste de leur discographie), surtout, on s'en fout : le principe est avant tout de se faire plaisir!
On pourra principalement reprocher à cet album un côté bubblegum bien plus prononcé qu'auparavant. Encore une fois, je comprends la déception des fans d'Ass Cobra, par exemple, mais cela ne retire rien à la qualité de titres comme "Blow me Like the Wind" ou "High On The Crime". Le hard rock vient pointer le bout de son nez avec "City of Satan", un peu longue à mon goût mais toujours entrainante. Pour les plus rageurs, ils pourront trouver leur compte sur les excellents "Wasted Again" ou "Final Warning" où Nick Oliveri vient exhiber sa paire de balloches titanesque. Les paroles sont toujours délectables de débilité assumée et malgré la faiblesse de certaines compos comme "Stay free", le tout semble être un hymne à la fête et à la débauche.
Très bon catharsis après une semaine de travail ("Tell your boss he can invoice my ass" comme dirait Hank), surtout avec quelques verres & autres moyens de détente, l'écoute de Party Animals entre amis est fortement recommandée pour un rendement optimum. Si j'en crois mon expérience, on ne s'en lasse pas.
Bon 15/20
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