Turbonegro
Darkness Forever! |
Label :
Bitzcore |
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Oubliez Apocalypse Dudes, LE disque de Turbonegro indispensable à votre discographie, c'est celui-ci !
N'allez pas croire pour autant que je dénigre le chef d'oeuvre sus-cité ; c'est effectivement l'un des meilleurs albums de ces vingt dernières années, tous les titres étant des tubes en puissance. Tous ? non, le piètre "Humiliation Street", hommage sans saveur à "Gimme Danger" des Stooges ternissait à peine ce monument du Deathpunk.
Mais Turbonegro n'est pas le groupe d'un seul album. Il y avait, auparavant, l'excellent Ass Cobra. Et surtout, Turbonegro est un monstre de scène. D'où l'intérêt indiscutable d'un disque live.
Mieux qu'un best of, Darkness Forever! permet de découvrir les meilleurs morceaux du groupe dans d'excellentes versions, laissant entrevoir l'ambiance de folie (si vous excusez ce langage "club Dorothée") des concerts de la bombe H norvégienne. Le fait que la moitié de l'album soit enregistrée à Hambourg n'a rien d'étonnant, le groupe et la ville ayant toujours eu une relation d'amour à la limite du fusionnel.
A cette époque, le groupe s'est enfin stabilisé en matière de formation, a trouvé son son et est donc à son apogée créative et musicale. Ils sont aux portes de la consécration internationale, qu'ils n'atteindront malheureusement que des années plus tard après une séparation douloureuse à laquelle l'héroïne n'est pas étrangère. C'est donc un Turbonegro à son meilleur niveau que l'on entend jouer ici.
Délaissant entièrement les tâtonnements des premiers albums, la set-list présente l'intégralité d'Apocalypse Dudes à l'exception... d'"Humiliation Street", il faut suivre, et une bonne moitié des morceaux d'Ass Cobra, revus à la sauce Euroboy (qui ne jouait pas sur l'album en question). Hank nous gratifie d'introductions assez jouissives (du moins pour celles qui sont en anglais, je ne comprends pas le norvégien) et les autres musiciens sont au maximum de leur forme.
Comment résumer? On commence avec un enregistrement de l'intro d'Apocalypse Dudes sur lequel le groupe se prépare avant un "Age of Pamparius" de tous les diables, dont la fin est transformée en "Hello Hello I'm Back Again" de Gary Glitter, et l'on termine par un dantesque "I Got Erection" longuement introduit par un discours de Hank et le riff de "Thunderstruck" d'AC/DC avec une irrésistible envie de crier, de sauter partout, de profiter de la vie et de la musique. Et comme quand il n'y en a plus, il y en a encore, la plupart des versions du disque comportent encore 5 morceaux, dont le dévastateur "Hobbit Motherfuckers", amenant à un "Good Head" final simplement jouissif.
Plus brièvement encore : le vestige des meilleurs concerts d'un des meilleurs groupes de scène.
N'allez pas croire pour autant que je dénigre le chef d'oeuvre sus-cité ; c'est effectivement l'un des meilleurs albums de ces vingt dernières années, tous les titres étant des tubes en puissance. Tous ? non, le piètre "Humiliation Street", hommage sans saveur à "Gimme Danger" des Stooges ternissait à peine ce monument du Deathpunk.
Mais Turbonegro n'est pas le groupe d'un seul album. Il y avait, auparavant, l'excellent Ass Cobra. Et surtout, Turbonegro est un monstre de scène. D'où l'intérêt indiscutable d'un disque live.
Mieux qu'un best of, Darkness Forever! permet de découvrir les meilleurs morceaux du groupe dans d'excellentes versions, laissant entrevoir l'ambiance de folie (si vous excusez ce langage "club Dorothée") des concerts de la bombe H norvégienne. Le fait que la moitié de l'album soit enregistrée à Hambourg n'a rien d'étonnant, le groupe et la ville ayant toujours eu une relation d'amour à la limite du fusionnel.
A cette époque, le groupe s'est enfin stabilisé en matière de formation, a trouvé son son et est donc à son apogée créative et musicale. Ils sont aux portes de la consécration internationale, qu'ils n'atteindront malheureusement que des années plus tard après une séparation douloureuse à laquelle l'héroïne n'est pas étrangère. C'est donc un Turbonegro à son meilleur niveau que l'on entend jouer ici.
Délaissant entièrement les tâtonnements des premiers albums, la set-list présente l'intégralité d'Apocalypse Dudes à l'exception... d'"Humiliation Street", il faut suivre, et une bonne moitié des morceaux d'Ass Cobra, revus à la sauce Euroboy (qui ne jouait pas sur l'album en question). Hank nous gratifie d'introductions assez jouissives (du moins pour celles qui sont en anglais, je ne comprends pas le norvégien) et les autres musiciens sont au maximum de leur forme.
Comment résumer? On commence avec un enregistrement de l'intro d'Apocalypse Dudes sur lequel le groupe se prépare avant un "Age of Pamparius" de tous les diables, dont la fin est transformée en "Hello Hello I'm Back Again" de Gary Glitter, et l'on termine par un dantesque "I Got Erection" longuement introduit par un discours de Hank et le riff de "Thunderstruck" d'AC/DC avec une irrésistible envie de crier, de sauter partout, de profiter de la vie et de la musique. Et comme quand il n'y en a plus, il y en a encore, la plupart des versions du disque comportent encore 5 morceaux, dont le dévastateur "Hobbit Motherfuckers", amenant à un "Good Head" final simplement jouissif.
Plus brièvement encore : le vestige des meilleurs concerts d'un des meilleurs groupes de scène.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Blackcondorguy |
Darkness Forever ! est ressorti en 2005 dans une version remasterisée avec 5 morceaux supplémentaires
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