The Replacements
Stink |
Label :
Twin/Tone |
||||
Pressé à quelques milliers d'exemplaires lors de sa sortie, le seul et unique EP des Replacements a été depuis réédité plusieurs fois, permettant ainsi au fan de découvrir la face la plus hardcore de son groupe adulé.
Paul Westerberg n'a jamais été tendre avec les premiers essais de sa bande qu'il juge à la limite de l'inaudible. Mais si les mot punk et trash accolés ensemble ne vous filent pas d'entrée de l'urticaire, Stink (sous titré "Kids Don't Follow" Plus Seven) a de fortes chances de vous réjouir. En guise de mise en bouche, on a droit à un excellent "Kids Don't Follow" (en réponse au "I Will Follow" de U2) débutant par un enregistrement d'une descente de police dans une fête alcoolisée de Minneapolis. Entre les mises en garde d'un officier, on y entend un courageux 'fuck you man' lancé vraisemblablement par le sans peur et sans reproche Dave Pirner (Soul Asylum). Ambiance immature et nihiliste posée d'emblée.
En même temps, avec des titres comme "Gimme Noise" ou "Fuck School", on se doute bien qu'on a pas affaire à des poètes délicats en pleine crise de romantisme. Seule exception dans ce brouhaha électrique, la ballade "The Go" qui trahit les aspirations d'un groupe souhaitant faire un peu plus que du bruit et qui justifie à elle seule l'achat de ce disque.
Ceux qui désirent en savoir plus sur les origines du grunge auront eux aussi une raison de se procurer cet EP. Mais pour les autres, ce sera plus un achat de complétiste qu'autre chose.
Paul Westerberg n'a jamais été tendre avec les premiers essais de sa bande qu'il juge à la limite de l'inaudible. Mais si les mot punk et trash accolés ensemble ne vous filent pas d'entrée de l'urticaire, Stink (sous titré "Kids Don't Follow" Plus Seven) a de fortes chances de vous réjouir. En guise de mise en bouche, on a droit à un excellent "Kids Don't Follow" (en réponse au "I Will Follow" de U2) débutant par un enregistrement d'une descente de police dans une fête alcoolisée de Minneapolis. Entre les mises en garde d'un officier, on y entend un courageux 'fuck you man' lancé vraisemblablement par le sans peur et sans reproche Dave Pirner (Soul Asylum). Ambiance immature et nihiliste posée d'emblée.
En même temps, avec des titres comme "Gimme Noise" ou "Fuck School", on se doute bien qu'on a pas affaire à des poètes délicats en pleine crise de romantisme. Seule exception dans ce brouhaha électrique, la ballade "The Go" qui trahit les aspirations d'un groupe souhaitant faire un peu plus que du bruit et qui justifie à elle seule l'achat de ce disque.
Ceux qui désirent en savoir plus sur les origines du grunge auront eux aussi une raison de se procurer cet EP. Mais pour les autres, ce sera plus un achat de complétiste qu'autre chose.
Correct 12/20 | par Sirius |
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