Dinosaur Jr
Bug |
Label :
SST |
||||
Si on considère souvent les Pixies comme les cocus de l'histoire, soufflés de leur succès promis par leur premier fan, Kurt Cobain, que dire alors de Dinosaur Jr ? C'est un tee-shirt à leur éfigie que porta le leader de Nirvana sur scène qui braqua les projecteurs sur eux alors que sans ce groupe fondateur, le garçon d'Aberdeen n'aurait peut-être jamais voulu toucher une guitare de sa vie !
Avec seulement une poignée d'albums sortis sur le label mythique SST, le rock crade, pêchu et reconnaissable entre mille de Dinosaur Jr fut une source inépuisable de fraîcheur et de renouveau pour de nombreuses formations.
Avec Bug et son single "Freak Scene" c'est tout simplement tout le rock indé qui est porté aux nues. Les guitares à la soude caustique donnent le ton à une indomptable énergie qui entraîne l'album dans une avalanche de riffs monstreux. C'est sale, joué à la va-vite mais qu'est-ce que c'est prenant ! Pas un seul temps mort. Que ce soit par la vitesse à laquelle ses doigts courent sur son manche ou sa voix unique, cassée, nasillarde, Jay Mascis procure un impact direct et cinglant. C'est sombre, lourd et saturé mais on ne peut que s'incliner devant tant de mélodies exécutées de main de maître. Car malgré un son sans détour et peu délicat, on est très vite attaché à ce bijou de perfection.
Le style de Dinosaur Jr c'est un mélange de brutalité et d'énergie qui, bien des années après, laisse encore pantois d'admiration.
Cependant, à cette époque, les choses commençaient à mal tourner au sein du groupe, Lou Barlow se voyant refuser toutes ses compositions, partit fonder le goupe culte Sebadoh avec pas mal de chansons sous le bras. Dans la presse, on annonçait déjà la fin de Dinosaur Jr. Heureusement Jay Mascis revenait trois ans plus tard avec le non moins excellent Green Mind...
Avec seulement une poignée d'albums sortis sur le label mythique SST, le rock crade, pêchu et reconnaissable entre mille de Dinosaur Jr fut une source inépuisable de fraîcheur et de renouveau pour de nombreuses formations.
Avec Bug et son single "Freak Scene" c'est tout simplement tout le rock indé qui est porté aux nues. Les guitares à la soude caustique donnent le ton à une indomptable énergie qui entraîne l'album dans une avalanche de riffs monstreux. C'est sale, joué à la va-vite mais qu'est-ce que c'est prenant ! Pas un seul temps mort. Que ce soit par la vitesse à laquelle ses doigts courent sur son manche ou sa voix unique, cassée, nasillarde, Jay Mascis procure un impact direct et cinglant. C'est sombre, lourd et saturé mais on ne peut que s'incliner devant tant de mélodies exécutées de main de maître. Car malgré un son sans détour et peu délicat, on est très vite attaché à ce bijou de perfection.
Le style de Dinosaur Jr c'est un mélange de brutalité et d'énergie qui, bien des années après, laisse encore pantois d'admiration.
Cependant, à cette époque, les choses commençaient à mal tourner au sein du groupe, Lou Barlow se voyant refuser toutes ses compositions, partit fonder le goupe culte Sebadoh avec pas mal de chansons sous le bras. Dans la presse, on annonçait déjà la fin de Dinosaur Jr. Heureusement Jay Mascis revenait trois ans plus tard avec le non moins excellent Green Mind...
Excellent ! 18/20 | par Vic |
Posté le 11 janvier 2008 à 22 h 35 |
C'est avec toutes les précautions du monde et sur la pointe des pieds que je m'apprête à chroniquer cet album, tant ce groupe semble vénéré par un bastion de fans, forteresse imprenable farouchement gardée par certains moudjahidines du rock indé.
C'est qu'on touche là à une figure de la scène "undergrouuuuund", faut pas déconner avec ça, hein ?
Alors forcément moi je ne parlerai que de ce que je connais, à savoir pas grand-chose si ce n'est de cet album en tout cas.
Dinosaur Jr pour ma part c'était un concept brumeux, il n'y a encore pas si longtemps.
Bien sûr y'avait Kurt Cobain, le grunge et puis tout ça.
Mais ça n'était pas parvenu jusqu'à moi. Allez savoir pourquoi?
Les voix du Seigneur...
Jusqu'au moment où j'entends Freak Scene. Alors là oui, plus pareil !
Sans compter qu'il faut au moins avoir vu une fois le clip qui va avec. Une brochette de branleurs qui déconnent à tout va, sur une musique du tonnerre ! Un truc formidable qui mord tout de suite le cœur.
La suite de l'album est tout aussi truculente.
J Mascis doit probablement être le guitare héros le plus barré du monde, avec des solos qui oscillent entre le cheap assumé et le génie pur !
Le tout sur une voix nicotinée, et paresseuse.
Un joyeux foutoir dans la joie et l'allégresse de morceaux baltringues et décoiffants, aux mélodies diablement efficaces.
Un antidote à la sinistrose ambiante, débordant d'énergie et de guitares noise comme on en fait hélas plus.
Sûrement bien coté dans la discographie du groupe par les fans de la première heure, pour ma part cette capacité à faire le grand écart entre crachin sonore et virtuosité à 12 doigts me fascine.
On retrouve ici une qualité "pop", une certaine conception des choses qu'on a aujourd'hui malheureusement un peu perdu.
En se disant malgré tout qu'ayant sans doute fait des émules et l'histoire n'étant qu'un bégayement, dans quelques années on remettra le couvert.
C'est qu'on touche là à une figure de la scène "undergrouuuuund", faut pas déconner avec ça, hein ?
Alors forcément moi je ne parlerai que de ce que je connais, à savoir pas grand-chose si ce n'est de cet album en tout cas.
Dinosaur Jr pour ma part c'était un concept brumeux, il n'y a encore pas si longtemps.
Bien sûr y'avait Kurt Cobain, le grunge et puis tout ça.
Mais ça n'était pas parvenu jusqu'à moi. Allez savoir pourquoi?
Les voix du Seigneur...
Jusqu'au moment où j'entends Freak Scene. Alors là oui, plus pareil !
Sans compter qu'il faut au moins avoir vu une fois le clip qui va avec. Une brochette de branleurs qui déconnent à tout va, sur une musique du tonnerre ! Un truc formidable qui mord tout de suite le cœur.
La suite de l'album est tout aussi truculente.
J Mascis doit probablement être le guitare héros le plus barré du monde, avec des solos qui oscillent entre le cheap assumé et le génie pur !
Le tout sur une voix nicotinée, et paresseuse.
Un joyeux foutoir dans la joie et l'allégresse de morceaux baltringues et décoiffants, aux mélodies diablement efficaces.
Un antidote à la sinistrose ambiante, débordant d'énergie et de guitares noise comme on en fait hélas plus.
Sûrement bien coté dans la discographie du groupe par les fans de la première heure, pour ma part cette capacité à faire le grand écart entre crachin sonore et virtuosité à 12 doigts me fascine.
On retrouve ici une qualité "pop", une certaine conception des choses qu'on a aujourd'hui malheureusement un peu perdu.
En se disant malgré tout qu'ayant sans doute fait des émules et l'histoire n'étant qu'un bégayement, dans quelques années on remettra le couvert.
Parfait 17/20
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