Dinosaur Jr
Rotterdam - Pays-Bas [Watt] - mercredi 26 août 2009 |
Profitant des derniers jours avant la rentrée, je décide de faire un petit voyage en Hollande pour profiter des tulipes, des moulins, et de voir Dinosaur Jr à l'occasion. Cela tombe bien, ils passent deux jours de suite dans deux villes situées à 1h de train à peine l'une de l'autre (en l'occurence Rotterdam et Amsterdam)... Tant qu'à faire, autant les voir 2 fois!
L'heure annoncée sur les billets est 19h, mais l'affiche précise que le concert commence à 20h et que Dinosaur ne joue qu'à 21h. Ils sont organisés, ces néerlandais. Première constatation, à l'entrée, on m'impose de déposer mon sac à la consigne (contre 1€). Je m'installe ensuite dans la salle, aux dimensions du Trabendo mais avec une mezzanine. Ils se vantent en particulier de faire beaucoup d'efforts pour être une salle écolo, et encouragent les spectateurs à donner un peu pour les soutenir dans ce combat (notamment pour ce qui est des toilettes).
Bref, ces petits détails passés en revus, concentrons nous sur le spectacle!
C'est Dead Confederate, un groupe américain inconnu au bataillon, qui ouvre le bal et à la lourde tâche de nous faire patienter avant l'arrivée de Mascis et ses comparses. Le moins que l'on puisse dire, c'est que leur rock psyché, un tantinet Warlocks, un poil Radiohead, avec un soupçon d'énervement supplémentaire, a rempli son contrat et permis à la salle de passer un moment agréable tout en chauffant déjà un peu les oreilles avant le carnage jurassique annoncé. J'en profite au passage pour conseiller l'écoute de leur opus Wrecking Ball.
A 21h précise, car les néerlandais sont précis, Mascis, Barlow et Murph arrivent sur scène sous les acclamations. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils n'ont pas l'air de très bonne humeur, et surtout très fatigués. Le groupe commence par "Tarpit", histoire d'y aller en douceur, puis prend sa vitesse de croisière.
Le set est sans surprise, et les tubes (si tant est qu'on puisse parler de tubes dans la carrière de Dinosaur Jr) comme "Been There All The Time", "The Wagon", "Out There", "Feel The Pain" ou "Freakscene" côtoient les titres du dernier album dont "Pieces", "Plans" ou encore "Over It", le tout couplé à quelques chansons de "You're Living All Over Me".
Mascis n'est d'habitude pas très causant, mais là c'est presque le silence total, à l'exception de deux "thank you", un avant le rappel et un à la fin. Même Barlow, qui d'habitude joue les maitres de cérémonie, n'est pas très bavard.
Le set est, je l'ai déjà dit, sans trop de surprises mais tout de même satisfaisant, et les spectateurs dans la salle prennent un réel plaisir sonore, qui leur annonce de longs acouphènes, malgré quelques petits ratés, notamment pendant "Over It" où "Murph" improvise quelques breaks à la batterie dont on sent au regard de Mascis qu'ils n'étaient pas prévus au départ. Bref, c'est la grosse fatigue, mais cela n'empêche pas de sentir les musiciens se détendre, surtout Barlow et Murph, et prendre de plus en plus de plaisir au fur et à mesure que le set avance.
Arrive le rappel, et avec lui "I Don't Wanna Go There" et la reprise des Cure, "Just Like Heaven", qui démarre avec un nouveau raté, dû à un problème technique avec la basse, cette fois, mais retombe sur ses pattes pour clore le set honorablement.
Comme on dit, il y a des jours avec et des jours sans, et ce 26 août 2009 était sans nul doute un jour sans pour Dinosaur Jr. Et pourtant...Quel show! Et c'est justement en voyant leur capacité à gérer leurs moments de fatigue que l'on se rend compte à quel point ce groupe est génial. Au final, on a les oreilles qui sifflent, l'estomac retourné (mais dans le bon sens) et l'impression d'en avoir pris plein la gueule, et c'est ce qui compte. Pour résumer la soirée, je citerai une demoiselle du public qui répond à la question "ça t'a plu?" "My ears hurt!"...Mais ça fait du bien!
L'heure annoncée sur les billets est 19h, mais l'affiche précise que le concert commence à 20h et que Dinosaur ne joue qu'à 21h. Ils sont organisés, ces néerlandais. Première constatation, à l'entrée, on m'impose de déposer mon sac à la consigne (contre 1€). Je m'installe ensuite dans la salle, aux dimensions du Trabendo mais avec une mezzanine. Ils se vantent en particulier de faire beaucoup d'efforts pour être une salle écolo, et encouragent les spectateurs à donner un peu pour les soutenir dans ce combat (notamment pour ce qui est des toilettes).
Bref, ces petits détails passés en revus, concentrons nous sur le spectacle!
C'est Dead Confederate, un groupe américain inconnu au bataillon, qui ouvre le bal et à la lourde tâche de nous faire patienter avant l'arrivée de Mascis et ses comparses. Le moins que l'on puisse dire, c'est que leur rock psyché, un tantinet Warlocks, un poil Radiohead, avec un soupçon d'énervement supplémentaire, a rempli son contrat et permis à la salle de passer un moment agréable tout en chauffant déjà un peu les oreilles avant le carnage jurassique annoncé. J'en profite au passage pour conseiller l'écoute de leur opus Wrecking Ball.
A 21h précise, car les néerlandais sont précis, Mascis, Barlow et Murph arrivent sur scène sous les acclamations. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils n'ont pas l'air de très bonne humeur, et surtout très fatigués. Le groupe commence par "Tarpit", histoire d'y aller en douceur, puis prend sa vitesse de croisière.
Le set est sans surprise, et les tubes (si tant est qu'on puisse parler de tubes dans la carrière de Dinosaur Jr) comme "Been There All The Time", "The Wagon", "Out There", "Feel The Pain" ou "Freakscene" côtoient les titres du dernier album dont "Pieces", "Plans" ou encore "Over It", le tout couplé à quelques chansons de "You're Living All Over Me".
Mascis n'est d'habitude pas très causant, mais là c'est presque le silence total, à l'exception de deux "thank you", un avant le rappel et un à la fin. Même Barlow, qui d'habitude joue les maitres de cérémonie, n'est pas très bavard.
Le set est, je l'ai déjà dit, sans trop de surprises mais tout de même satisfaisant, et les spectateurs dans la salle prennent un réel plaisir sonore, qui leur annonce de longs acouphènes, malgré quelques petits ratés, notamment pendant "Over It" où "Murph" improvise quelques breaks à la batterie dont on sent au regard de Mascis qu'ils n'étaient pas prévus au départ. Bref, c'est la grosse fatigue, mais cela n'empêche pas de sentir les musiciens se détendre, surtout Barlow et Murph, et prendre de plus en plus de plaisir au fur et à mesure que le set avance.
Arrive le rappel, et avec lui "I Don't Wanna Go There" et la reprise des Cure, "Just Like Heaven", qui démarre avec un nouveau raté, dû à un problème technique avec la basse, cette fois, mais retombe sur ses pattes pour clore le set honorablement.
Comme on dit, il y a des jours avec et des jours sans, et ce 26 août 2009 était sans nul doute un jour sans pour Dinosaur Jr. Et pourtant...Quel show! Et c'est justement en voyant leur capacité à gérer leurs moments de fatigue que l'on se rend compte à quel point ce groupe est génial. Au final, on a les oreilles qui sifflent, l'estomac retourné (mais dans le bon sens) et l'impression d'en avoir pris plein la gueule, et c'est ce qui compte. Pour résumer la soirée, je citerai une demoiselle du public qui répond à la question "ça t'a plu?" "My ears hurt!"...Mais ça fait du bien!
Bon 15/20 | par Blackcondorguy |
Setlist :
Tarpit
Been There All The Time
Imagination Blind
The Wagon
Pieces
Plans
Out There
Over It
Feel The Pain
Freakscene
Kracked
Sludgefeast
-------------
I Don't Wanna Go There
Just Like Heaven
Tarpit
Been There All The Time
Imagination Blind
The Wagon
Pieces
Plans
Out There
Over It
Feel The Pain
Freakscene
Kracked
Sludgefeast
-------------
I Don't Wanna Go There
Just Like Heaven
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