Dinosaur Jr
Amsterdam - Pays-Bas [Paradiso] - jeudi 27 août 2009 |
Suite et fin de mon épopée jurassique Néerlandaise, me voici le 27 août à Amsterdam devant une église désaffectée qui, sous le nom de Paradiso, est désormais un temple à la gloire de l'indie rock.
C'est donc effectivement dans une église (réaménagée, bien sûr), que Dinosaur Jr va se produire, ce qui parait ironique de la part d'un groupe qui piquait les bibles dans les hôtels pour en semer les pages sur l'autoroute lors de leurs premières tournées avec Sonic Youth dans les années 80.
Le Paradiso se distingue également par ses pratiques étranges : on paye le billet pour le groupe (en l'occurence, ici, 16€), mais il faut également souscrire à un abonnement (membership, 3.50€) qui dure un mois, et surtout, cette place ne comprend QUE le concert du groupe que l'on veut voir. Dinosaur passe donc à 21h dans la grande salle, quant à la "première partie", Dead Confederate, elle se produit dans la petite salle à partir de 22h, et il faudra s'acquitter de 12€ supplémentaires pour y assister. Si vous voulez un jour assister à un concert dans cette salle, ce que je vous recommande tout de même vu le cadre unique, ce fonctionnement est bon à savoir.
La salle ouvre à 19h30, il faut donc attendre 1h30 sans première partie, à contempler l'affichage à l'éffigie de Farm, le dernier album, entre deux vitraux, pour voir enfin arriver Mascis et compagnie. Première bonne nouvelle, ils ont l'air reposés comparés à la veille. Deuxième bonne nouvelle, ils entament le set par The Lung, un morceau qui est loin de figurer dans mes préférés, mais qu'ils n'avaient pas joué à Rotterdam : on peut donc s'attendre à un concert différent.
La salle est visiblement remplie de connaisseurs (un connaisseur se reconnait dans un concert de Dinosaur car il acclame d'autres chansons que "Freakscene" et "Feel The Pain"), et l'ambiance est excellente. Dès la deuxième chanson, Mascis nous lance un petit "Thank you", ce qui de sa part est signe de bonne humeur et de plaisir à être là. Barlow entame sa seule prestation vocale de la soirée (comme la veille), "Imagination Blind", qui se révèle une petite merveille en live.
On enchaîne avec l'excellent "The Wagon", une référence, puis Barlow prend la parole "We never played this song live." Ah, peut être est-ce un morceau du dernier album? précision "Not like this." Ca devient intrigant... puis, il se tourne vers Murph "Did you ever play this song live? -yes- Well, I never played it." Et là, J Mascis entame dans l'allégresse générale les première notes de Get Me! Pour une set list finalement assez proche de celle de la veille, et qui fait la part belle aux compositions du dernier album, voilà un morceau de poids qui permet de faire vraiment plaisir aux inconditionnels! De plus, la présence de Barlow et Murph, en grande forme ce soir-là, donne une autre dimension à cette ballade, qui gagne en punch.
Après ce petit cadeau, le reste du set s'enchaine parfaitement, sans les hésitations de la veille, et avec un plaisir réciproque. L'acoustique de la salle, de fait, est parfaite, le groupe communique un maximum et ne manque pas l'occasion de rappeler à son public combien il aime cette salle. Je n'en attend pas autant à Paris, bizarrement...
A peine le temps d'apprécier les backvoices de Barlow sur "Little Fury Things", de sauter partout sur la version surexcitée de "Feel The Pain" et de se laisser aller aux envolées de guitare d'"I Don't Wanna Go There", et c'est déjà le rappel.
Lou Barlow, beau joueur, en profite pour faire un peu de pub à Dead Confederate qui les a accompagné sur une partie de la tournée. Puis, il lance à la basse "Kracked", qui s'enchaîne naturellement avec "Sludgefeast", avant de nous laisser sur une seule déception : celle que ce moment ait une fin.
C'était sans nul doute l'un des meilleurs concerts qui m'ait été donné de voir, et certainement la meilleure prestation de Dinosaur à laquelle j'ai assisté. Un grand moment de communion entre un groupe et son public (je ne dis pas ça pour l'ancien statut ecclésiastique de la salle), une vraie claque musicale et sonore comme seuls savent en donner ces groupes mythiques. Certains diront que c'est inutile d'aller voir deux soirs de suite un même groupe et de faire des kilomètres pour ça. Pour ma part, je ne regrette rien.
C'est donc effectivement dans une église (réaménagée, bien sûr), que Dinosaur Jr va se produire, ce qui parait ironique de la part d'un groupe qui piquait les bibles dans les hôtels pour en semer les pages sur l'autoroute lors de leurs premières tournées avec Sonic Youth dans les années 80.
Le Paradiso se distingue également par ses pratiques étranges : on paye le billet pour le groupe (en l'occurence, ici, 16€), mais il faut également souscrire à un abonnement (membership, 3.50€) qui dure un mois, et surtout, cette place ne comprend QUE le concert du groupe que l'on veut voir. Dinosaur passe donc à 21h dans la grande salle, quant à la "première partie", Dead Confederate, elle se produit dans la petite salle à partir de 22h, et il faudra s'acquitter de 12€ supplémentaires pour y assister. Si vous voulez un jour assister à un concert dans cette salle, ce que je vous recommande tout de même vu le cadre unique, ce fonctionnement est bon à savoir.
La salle ouvre à 19h30, il faut donc attendre 1h30 sans première partie, à contempler l'affichage à l'éffigie de Farm, le dernier album, entre deux vitraux, pour voir enfin arriver Mascis et compagnie. Première bonne nouvelle, ils ont l'air reposés comparés à la veille. Deuxième bonne nouvelle, ils entament le set par The Lung, un morceau qui est loin de figurer dans mes préférés, mais qu'ils n'avaient pas joué à Rotterdam : on peut donc s'attendre à un concert différent.
La salle est visiblement remplie de connaisseurs (un connaisseur se reconnait dans un concert de Dinosaur car il acclame d'autres chansons que "Freakscene" et "Feel The Pain"), et l'ambiance est excellente. Dès la deuxième chanson, Mascis nous lance un petit "Thank you", ce qui de sa part est signe de bonne humeur et de plaisir à être là. Barlow entame sa seule prestation vocale de la soirée (comme la veille), "Imagination Blind", qui se révèle une petite merveille en live.
On enchaîne avec l'excellent "The Wagon", une référence, puis Barlow prend la parole "We never played this song live." Ah, peut être est-ce un morceau du dernier album? précision "Not like this." Ca devient intrigant... puis, il se tourne vers Murph "Did you ever play this song live? -yes- Well, I never played it." Et là, J Mascis entame dans l'allégresse générale les première notes de Get Me! Pour une set list finalement assez proche de celle de la veille, et qui fait la part belle aux compositions du dernier album, voilà un morceau de poids qui permet de faire vraiment plaisir aux inconditionnels! De plus, la présence de Barlow et Murph, en grande forme ce soir-là, donne une autre dimension à cette ballade, qui gagne en punch.
Après ce petit cadeau, le reste du set s'enchaine parfaitement, sans les hésitations de la veille, et avec un plaisir réciproque. L'acoustique de la salle, de fait, est parfaite, le groupe communique un maximum et ne manque pas l'occasion de rappeler à son public combien il aime cette salle. Je n'en attend pas autant à Paris, bizarrement...
A peine le temps d'apprécier les backvoices de Barlow sur "Little Fury Things", de sauter partout sur la version surexcitée de "Feel The Pain" et de se laisser aller aux envolées de guitare d'"I Don't Wanna Go There", et c'est déjà le rappel.
Lou Barlow, beau joueur, en profite pour faire un peu de pub à Dead Confederate qui les a accompagné sur une partie de la tournée. Puis, il lance à la basse "Kracked", qui s'enchaîne naturellement avec "Sludgefeast", avant de nous laisser sur une seule déception : celle que ce moment ait une fin.
C'était sans nul doute l'un des meilleurs concerts qui m'ait été donné de voir, et certainement la meilleure prestation de Dinosaur à laquelle j'ai assisté. Un grand moment de communion entre un groupe et son public (je ne dis pas ça pour l'ancien statut ecclésiastique de la salle), une vraie claque musicale et sonore comme seuls savent en donner ces groupes mythiques. Certains diront que c'est inutile d'aller voir deux soirs de suite un même groupe et de faire des kilomètres pour ça. Pour ma part, je ne regrette rien.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Blackcondorguy |
Setlist :
The Lung
I Want You To Know
Imagination Blind
The Wagon
Get Me
Pieces
Plans
Little Fury Things
Over It
Feel The Pain
Freakscene
I Don't Wanna Go There
----------------------------
Kracked
Sludgefeast
The Lung
I Want You To Know
Imagination Blind
The Wagon
Get Me
Pieces
Plans
Little Fury Things
Over It
Feel The Pain
Freakscene
I Don't Wanna Go There
----------------------------
Kracked
Sludgefeast
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