The White Stripes
White Blood Cells |
Label :
Sympathy For The Record Industry |
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White Blood Cells...
Un titre parfaitement choisi tellement cet album vous fait ressentir jusqu'au moindres extrémités de votre corps les vibrations de la guitare de Jack White et le fracas de la batterie de Meg White.
"Dead Leaves And The Dirty Ground" démarre cet album et, comme à leur habitude, les White Stripes nous amènent dans leur son si particulier. Ce morceau n'est pas sans ressemblance avec ce que font les Black Keys, et évidemment, la comparaison est facile, mais passons...
Le titre suivant "Hotel Yorba" est très dansant... On se croirait dans un saloon paumé dans le Far West du 19ème siècle. Je vois d'ici le revolver derrière les vestes en tweed et l'étoile du sheriff briller dans la nuit...
"Fell In Love With A Girl"... Pffioouuuuu tant d'énergie, impossible de rester assis et de ne pas tout exploser autour de soi... Il a l'amour violent ce Jack.
Le quasi a capella de Jack sur "The Union Forever" est tellement transcendant (le morceau en lui-même l'est aussi d'ailleurs) qu'il est impossible de ne pas tomber sous le charme de cette voix, brisée et hurlante.
Vient un peu après la puissance à vif et totalement débridée de "I Think I Smell A Rat". Un défouloir pour toute la haine que l'on peut ressentir, toute la rancoeur que l'on peut renfermer, la chaîne hi-fi crache autant qu'elle peut, fiouuu ça soulage...
"Aluminium", morceau crade et tellement bon à la fois... Encore un point commun avec les Black Keys.
"I Can't Wait", "Now Mary", et "I Can Learn", toujours dans le style White Stripes, et on en redemande encore et encore, riffs enivrants, mélodies transcendantes, voix démente....
L'album se fint sur un "This Protector" au piano, dénotant après cette avalanche de guitare et de batterie mais réussissant tout de même à coller à l'album par la violence de chaque note, et ponctuant de manière formidable un album qui l'est tout autant.
Un titre parfaitement choisi tellement cet album vous fait ressentir jusqu'au moindres extrémités de votre corps les vibrations de la guitare de Jack White et le fracas de la batterie de Meg White.
"Dead Leaves And The Dirty Ground" démarre cet album et, comme à leur habitude, les White Stripes nous amènent dans leur son si particulier. Ce morceau n'est pas sans ressemblance avec ce que font les Black Keys, et évidemment, la comparaison est facile, mais passons...
Le titre suivant "Hotel Yorba" est très dansant... On se croirait dans un saloon paumé dans le Far West du 19ème siècle. Je vois d'ici le revolver derrière les vestes en tweed et l'étoile du sheriff briller dans la nuit...
"Fell In Love With A Girl"... Pffioouuuuu tant d'énergie, impossible de rester assis et de ne pas tout exploser autour de soi... Il a l'amour violent ce Jack.
Le quasi a capella de Jack sur "The Union Forever" est tellement transcendant (le morceau en lui-même l'est aussi d'ailleurs) qu'il est impossible de ne pas tomber sous le charme de cette voix, brisée et hurlante.
Vient un peu après la puissance à vif et totalement débridée de "I Think I Smell A Rat". Un défouloir pour toute la haine que l'on peut ressentir, toute la rancoeur que l'on peut renfermer, la chaîne hi-fi crache autant qu'elle peut, fiouuu ça soulage...
"Aluminium", morceau crade et tellement bon à la fois... Encore un point commun avec les Black Keys.
"I Can't Wait", "Now Mary", et "I Can Learn", toujours dans le style White Stripes, et on en redemande encore et encore, riffs enivrants, mélodies transcendantes, voix démente....
L'album se fint sur un "This Protector" au piano, dénotant après cette avalanche de guitare et de batterie mais réussissant tout de même à coller à l'album par la violence de chaque note, et ponctuant de manière formidable un album qui l'est tout autant.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par KayzR |
Posté le 03 septembre 2005 à 17 h 36 |
2001. Début de millénaire aseptique et névrosé où l'entêtement général vers une utopie technologique donne un tout nouveau souffle d'espoir pour atteindre une existence plus satisfaisante. Paradoxalement, au travers cette adulation de la perfection, l'univers musical est submergé par une vague persistante de nouveaux groupes déjantés, cultivant le culte de la dissonance mélodique et de la spontanéité plutôt que de la surproduction. Indéniablement le breakthrough album des Whites Stripes, White Blood Cells constituera la découverte de l'année 2001 et fixera le début (d'un point de vue commercial) d'une époque musicale plus lo-fi et frustre.
Groupe emblématique du rock garage, The White Stripes s'insurge comme étant les nouveaux porte-parole des âmes confuses et instables. Prenant comme point de départ de chacune de leur composition des thèmes comme l'essoufflement de l'amour ("The Union Forever"), les attentes démesurées ("Offend in Every Way") ou les changements de style de vie qui ne font que faire regretter le passé ("Little Room"), le duo ne fait que prolonger avec une spontanéité frappante leur mélancolie au gré du grinçage de la guitare de Jack et de la lourdeur des rythmes de Meg.
Tergiversant avec sa voix dépouillée de tonicité, Jack s'en donne à cœur joie tout au long de l'album à faire hurler sa guitare avec une acidité qui agace et met l'auditeur dans une tension nerveuse. Tous mémorables, notons particulièrement le riff cru et festif de "Fell In Love With A Girl", le pesant et presque hypnotisant de "Dead Leaves And The Dirty Ground", la fraicheur country de "Hotel Yorba" et la tonalité malicieusement glauque de "Offend In Every Way" auxquels se fusionne l'intensité brute de la batterie grâce au tact évident de Meg.
Avec cette décharge de guitares électriques en plein visage, White Blood Cells demeurera probablement l'album le plus lo-fi des Whites Stripes au terme de leur carrière et possiblement même leur meilleur, ce qui est très loin d'être une honte. Certains groupes prennent plusieurs disques avant de faire un greatest hits alors que cet album pourrait en constituer déjà un...
Groupe emblématique du rock garage, The White Stripes s'insurge comme étant les nouveaux porte-parole des âmes confuses et instables. Prenant comme point de départ de chacune de leur composition des thèmes comme l'essoufflement de l'amour ("The Union Forever"), les attentes démesurées ("Offend in Every Way") ou les changements de style de vie qui ne font que faire regretter le passé ("Little Room"), le duo ne fait que prolonger avec une spontanéité frappante leur mélancolie au gré du grinçage de la guitare de Jack et de la lourdeur des rythmes de Meg.
Tergiversant avec sa voix dépouillée de tonicité, Jack s'en donne à cœur joie tout au long de l'album à faire hurler sa guitare avec une acidité qui agace et met l'auditeur dans une tension nerveuse. Tous mémorables, notons particulièrement le riff cru et festif de "Fell In Love With A Girl", le pesant et presque hypnotisant de "Dead Leaves And The Dirty Ground", la fraicheur country de "Hotel Yorba" et la tonalité malicieusement glauque de "Offend In Every Way" auxquels se fusionne l'intensité brute de la batterie grâce au tact évident de Meg.
Avec cette décharge de guitares électriques en plein visage, White Blood Cells demeurera probablement l'album le plus lo-fi des Whites Stripes au terme de leur carrière et possiblement même leur meilleur, ce qui est très loin d'être une honte. Certains groupes prennent plusieurs disques avant de faire un greatest hits alors que cet album pourrait en constituer déjà un...
Excellent ! 18/20
Posté le 26 septembre 2005 à 14 h 33 |
Les White Stripes sont désormais connus d'un grand public après le succès de leur Elephant, et les bacs fleurissent dès lors de leur discographie complète que tout le monde s'empresse de trouver vraiment 'génial'. Honnêtement, en écoutant ce White Blood Cells, j'ai eu mal aux oreilles. "Dead Leaves & The Dirty Ground" m'a répugné immédiatement, "Fell In Love With A Girl" vous fait ruer sur une boîte d'Efferalgan, "I Think I Smell Like A Rat" et "Alluminium" sont sans intérêt, on croirait assister à une répétion d'un groupe débutant dans un box de garage... L'ensemble est particulièrement bruyant et le charme 'cru, crade, en boucle' n'a pas opéré cette fois-ci, à mon avis. Je retiens néanmois "The Union Forever" avec sa mesure inquiétante et sombre, et un a-capella inattendu. "Hotel Yorba" est amusante avec son rythme country et le jeu entre silences / reprises. Je dirai que le reste est un peu moyen et 'déjà vu'. Préférons lui De Stijl.
Moyen 10/20
Posté le 12 juin 2007 à 17 h 03 |
'If it's too loud, you're too old' dit l'adage. Ce disque est donc celui de la jeunesse puissante et insouciante. Symbole, avec le Is This It ? des Strokes, du retour au rock garage du début de siècle. Ce disque est un pavé jeté à la face du monde musical de l'époque, tant sa simplicité, sa fougue et son honnêteté écorchent les oreilles des auditeurs habitués aux standards aseptisés des 00's.
De l'inaugural "Dead Leaves" (peut être leur meilleure chanson à ce jour), au garage tonitruant de "Fell In Love With a Girl" en passant par le sublime "Same Boy You've Always Known" et l'envoutant "The Union Forever", cet album est un concentré de rock, blues, punk, country et garage qui, comme son nom l'indique, vous fouette littéralement le sang.
Le son respire, profond et vivant, la batterie claque, la guitare écorche ("Aluminium", "I Think I Smell A Rat") ou caresse (la country euphorisante "Hotel Yorba" ou le poignant "We're Going To Be Friends"). Seules quelques chansons viennent vers la fin baisser la barre déjà très haute de ce classique.
Après cet album, la fratrie red, black & white(s) cassera la baraque commerciale avec Elephant, puis reviendra aux sources avec Get Behind Me Satan, mais sans se tromper, on peut dire que ce divin White Blood Cells est le sommet des White Stripes.
De l'inaugural "Dead Leaves" (peut être leur meilleure chanson à ce jour), au garage tonitruant de "Fell In Love With a Girl" en passant par le sublime "Same Boy You've Always Known" et l'envoutant "The Union Forever", cet album est un concentré de rock, blues, punk, country et garage qui, comme son nom l'indique, vous fouette littéralement le sang.
Le son respire, profond et vivant, la batterie claque, la guitare écorche ("Aluminium", "I Think I Smell A Rat") ou caresse (la country euphorisante "Hotel Yorba" ou le poignant "We're Going To Be Friends"). Seules quelques chansons viennent vers la fin baisser la barre déjà très haute de ce classique.
Après cet album, la fratrie red, black & white(s) cassera la baraque commerciale avec Elephant, puis reviendra aux sources avec Get Behind Me Satan, mais sans se tromper, on peut dire que ce divin White Blood Cells est le sommet des White Stripes.
Excellent ! 18/20
Posté le 13 juin 2007 à 20 h 42 |
Un cd, c'est bien quand on va à la plage, ou faire un pique-nique sur une large prairie. Facile à prendre en main, bien profilé pour pénétrer facilement dans l'air, mettez-vous avec un camarde de jeu à plusieurs mètres de distance, et lancez-le vous jusqu'à ce qu'épuisement s'en suive. Peut également convenir à un chien.
Dans le cas de ce White Blood Cells de nos chers White Stripes, cet usage sera fort suffisant. Comme la musique qui le peuple, fort suffisante. D'une arrogance digne des groupes les plus hypes des années 00, leur rock minimaliste ennuie ou agace à tour de rôle.
Dans la discographie des faux-frangins White, ce disque peut apparaître comme un tournant, derrière c'était la pop underground dont tout le monde se foutait, devant c'est l'horizon baigné dans un océan de dollars et de fans en furie, hype tout autant qu'eux, arborant un style vestimentaire aussi douteux que vendeur, et des singles à foison.
Qu'y a t-il a sauvé dans cette galette, un "Hotel Yorba" presque amusant, un "Little Room" audacieux et c'est à peu près tout. Peut-être un bon remède pour pharmacien en faillite qui a grand besoin de vendre de l'aspirine, et puis basta.
Certes, il parait que certains amateurs cervelés de jazz, de pop ou de rock ont jeté un dévolu sans retenue sur ce groupe, et en particulier sur cet album, louant la maîtrise rythmique improbable d'un compositeur incompris. Admettons. Mais là où le père White s'amuse à bidouiller des structures avec deux bouts de ficelle, des titres alambiqués voire des démangeaisons sonores aboutissent à un rejet quasi-total de ma part. Des chansons comme "I Finding It Harder To Be A Gentleman" ou "Offend In Every Way" me laissent pantois et très incertain.
De plus, à user de méthodes minimalistes, on tourne vite en rond, et certaines chansons se ressemblent assez "The Union Forever", "Offend In Every Way" entre autres. Reste aussi à parler des titres quasi-punk, "I Think I Smell A Rat" ou "Fell In Love With A Girl", dont l'idée semble salvatrice, mais totalement détruits par une voix qui me fait dresser les poils des bras à la façon d'une fourchette qui crisse sur une tableau noir.
S'érige alors un album que je ne ressors plus de sa boîte à chaussures, que je trouve bien trop criard pour honorer un fond sonore, et bien trop répétitif et hautain pour que je m'y glisse pendant une heure. Un peu comme une barre de métal froid derrière le front après une cuite dégueulasse, une sensation bien désagréable, oscillant entre dégoût et rejet de tout, une frustration amère qui donne du poids à la parole de ceux qui clament que le rock est mort. Car le rock ne balbutie que de bien maigres mesures ici, le reste étant à la douce disposition d'une pop mielleuse et ringarde, déguisé par un faux rempart de talent illusoire. Car si le style ne me déplait pas, l'habillage sucré et tapageur n'a même pas donné une chance à cet album de me conquérir. J'aurais seulement préféré plus de simplicité dans la forme, et plus de preuves que ce gamin est en génie dans le fond.
Au final, naîtra ici -un album que je regrette toujours d'avoir acheter quelques années après encore- un phénomène populaire assez énigmatique, porté tout autant sur un style remis au goût du jour, mais qui n'aurait pas du être touché, que par la personnalité d'un beau brun ténébreux. Certains succès m'étonnent, d'autres me font douter de mon appartenance à la race humaine. Celui-ci fait partie de la deuxième alternative.
Par contre, le freesbee, je surkiffe, c'est super cool, on peut grave se la péter quand on maîtrise grave sa race. À bon entendeur...
Dans le cas de ce White Blood Cells de nos chers White Stripes, cet usage sera fort suffisant. Comme la musique qui le peuple, fort suffisante. D'une arrogance digne des groupes les plus hypes des années 00, leur rock minimaliste ennuie ou agace à tour de rôle.
Dans la discographie des faux-frangins White, ce disque peut apparaître comme un tournant, derrière c'était la pop underground dont tout le monde se foutait, devant c'est l'horizon baigné dans un océan de dollars et de fans en furie, hype tout autant qu'eux, arborant un style vestimentaire aussi douteux que vendeur, et des singles à foison.
Qu'y a t-il a sauvé dans cette galette, un "Hotel Yorba" presque amusant, un "Little Room" audacieux et c'est à peu près tout. Peut-être un bon remède pour pharmacien en faillite qui a grand besoin de vendre de l'aspirine, et puis basta.
Certes, il parait que certains amateurs cervelés de jazz, de pop ou de rock ont jeté un dévolu sans retenue sur ce groupe, et en particulier sur cet album, louant la maîtrise rythmique improbable d'un compositeur incompris. Admettons. Mais là où le père White s'amuse à bidouiller des structures avec deux bouts de ficelle, des titres alambiqués voire des démangeaisons sonores aboutissent à un rejet quasi-total de ma part. Des chansons comme "I Finding It Harder To Be A Gentleman" ou "Offend In Every Way" me laissent pantois et très incertain.
De plus, à user de méthodes minimalistes, on tourne vite en rond, et certaines chansons se ressemblent assez "The Union Forever", "Offend In Every Way" entre autres. Reste aussi à parler des titres quasi-punk, "I Think I Smell A Rat" ou "Fell In Love With A Girl", dont l'idée semble salvatrice, mais totalement détruits par une voix qui me fait dresser les poils des bras à la façon d'une fourchette qui crisse sur une tableau noir.
S'érige alors un album que je ne ressors plus de sa boîte à chaussures, que je trouve bien trop criard pour honorer un fond sonore, et bien trop répétitif et hautain pour que je m'y glisse pendant une heure. Un peu comme une barre de métal froid derrière le front après une cuite dégueulasse, une sensation bien désagréable, oscillant entre dégoût et rejet de tout, une frustration amère qui donne du poids à la parole de ceux qui clament que le rock est mort. Car le rock ne balbutie que de bien maigres mesures ici, le reste étant à la douce disposition d'une pop mielleuse et ringarde, déguisé par un faux rempart de talent illusoire. Car si le style ne me déplait pas, l'habillage sucré et tapageur n'a même pas donné une chance à cet album de me conquérir. J'aurais seulement préféré plus de simplicité dans la forme, et plus de preuves que ce gamin est en génie dans le fond.
Au final, naîtra ici -un album que je regrette toujours d'avoir acheter quelques années après encore- un phénomène populaire assez énigmatique, porté tout autant sur un style remis au goût du jour, mais qui n'aurait pas du être touché, que par la personnalité d'un beau brun ténébreux. Certains succès m'étonnent, d'autres me font douter de mon appartenance à la race humaine. Celui-ci fait partie de la deuxième alternative.
Par contre, le freesbee, je surkiffe, c'est super cool, on peut grave se la péter quand on maîtrise grave sa race. À bon entendeur...
Mauvais 5/20
Posté le 23 décembre 2008 à 20 h 30 |
Avertissements aux petits arrivistes. Ce disque c'est du rock pur et dur. Du genre qui nous manque un peu dans la nouvelle ère électro-clavier etc. Genre de CD qui remplit bien sa tâche de catharsis c'est à dire que si vous écoutez "Dead Leaves And The Dirty Ground", "Fell In Love With A Girl", "Expecting", "I Think I Smell A Rat", "Aluminium" ou encore "I Can't Wait" vous vous sentirez tout léger. Un opus qui rentre très bien dans la continuité "White Stripes", qui est très bon dans son ensemble, avec des textes de tout genres (drôles, désabusés, tarés...) le seul bémol serait que l'on se lasse vite de ses mélodies finalement trop prévisibles.
Sympa 14/20
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