The White Stripes
The White Stripes |
Label :
Sympathy For The Record Industry |
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La Motor City, territoire autrefois fertile dans le rock, mais tombé après l'exportation (Alice Cooper) ou le split (MC5, The Stooges) de ses groupes les plus sauvages, qui avaient tenté de s'approprier le blues et d'en faire quelque chose de bruyant, primaire et d'une sauvagerie la plus totale... C'est donc de Detroit que viennent les White Stripes, groupe vu comme uniquement conceptuel par certains (duo guitare/batterie des plus basique), d'autres, plus futés y ont vu un groupe prometteur, qui allait devenir en 10 ans une vraie machine à remplir les stades après le succès planétaire de Elephant.
Un premier album peut être difficile, surtout lorsque celui-ci repose sur les épaules d'un seul homme, Jack White. Ce fantastique guitariste fait son fond de commerce en recréant le blues à sa manière, ceci avec uniquement sa guitare, comme quoi avec peu de bagages on peut aller très loin : la guitare est malmenée d'un bout à l'autre de l'album, et Jack White joue comme s'il tentait d'exorciser celle-ci, ainsi son blues sonne comme une vieille machine déglinguée. Le rock de détroit est de retour, les références sont nombreuses, et pas uniquement aux Stooges, MC5 et Cie., le Blues de Robert Johnson est revisité ("Stop Breaking Down"), de même que Bob Dylan ("One More Cup Of Coffee").
En fait, le côté pop est laissé aux oubliettes pour cet album, ce qui ne sera pas le cas des suivants, il s'agit ici de pur rock garage comme celui des sixties. Et même si Jack White n'a pas inventé le garage, il tente de reconstruire le blues et y arrive fort bien sur cet album, le plus rock de la discographie des bandes blanches.
Un premier album peut être difficile, surtout lorsque celui-ci repose sur les épaules d'un seul homme, Jack White. Ce fantastique guitariste fait son fond de commerce en recréant le blues à sa manière, ceci avec uniquement sa guitare, comme quoi avec peu de bagages on peut aller très loin : la guitare est malmenée d'un bout à l'autre de l'album, et Jack White joue comme s'il tentait d'exorciser celle-ci, ainsi son blues sonne comme une vieille machine déglinguée. Le rock de détroit est de retour, les références sont nombreuses, et pas uniquement aux Stooges, MC5 et Cie., le Blues de Robert Johnson est revisité ("Stop Breaking Down"), de même que Bob Dylan ("One More Cup Of Coffee").
En fait, le côté pop est laissé aux oubliettes pour cet album, ce qui ne sera pas le cas des suivants, il s'agit ici de pur rock garage comme celui des sixties. Et même si Jack White n'a pas inventé le garage, il tente de reconstruire le blues et y arrive fort bien sur cet album, le plus rock de la discographie des bandes blanches.
Excellent ! 18/20 | par DrJekyll |
Posté le 04 novembre 2010 à 14 h 51 |
Ayant découvert les Whites stripes avec le superbe Elephant, je ne savais pas à quoi m'attendre lors de la première écoute de leur premier album éponyme et je doit bien avouer que je me suis pris une véritable claque !!
Non pas par la qualité de la production (ca sonne très brouillon, très épuré, du garage quoi ...) mais par la sincérité qui se dégage de cet album, il y a une telle énergie et cette voix, mon dieu j'ai les poils qui se hérissent à chaque écoute (sur "Screwdriver" c'est tout juste énorme).
Vous mettez la galette et c'est partis pour 17 titres de pure blues rock.
Objectivement on pourrait dire que l'album manque de cohérence, et c'est vrai que les morceaux s'enchainent sans autre articulation que cette énergie qui nous donne envie de se lever et de sauter partout à chaque écoute. Mais il dégage quelque chose d'indescriptible, sincèrement écoutez-le, vous ne serez pas déçu.
Non pas par la qualité de la production (ca sonne très brouillon, très épuré, du garage quoi ...) mais par la sincérité qui se dégage de cet album, il y a une telle énergie et cette voix, mon dieu j'ai les poils qui se hérissent à chaque écoute (sur "Screwdriver" c'est tout juste énorme).
Vous mettez la galette et c'est partis pour 17 titres de pure blues rock.
Objectivement on pourrait dire que l'album manque de cohérence, et c'est vrai que les morceaux s'enchainent sans autre articulation que cette énergie qui nous donne envie de se lever et de sauter partout à chaque écoute. Mais il dégage quelque chose d'indescriptible, sincèrement écoutez-le, vous ne serez pas déçu.
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