The White Stripes
Under Blackpool Lights |
Label :
Third Man |
||||
Groupe générateur de débats pompeux depuis la sortie de Elephant et du maintenant très hype, "Seven Nation Army", les White Stripes font ce qu'ils font depuis 1997, et peuvent se permettre donc de livrer un DVD live sur leur performances.
"...I'm in the right place in the wrong time"
Une pensée qui résume dans les grandes lignes ce Live à Blackpool, qui, comme la plupart des oeuvres musicales prend tout son sens au casque. C'est donc un soir de Janvier 2004 que le son terrifiant issu de la guitare rouge et blanche du frère Jack résonne à travers l'Empress Ballroom. "When I hear My Name", "Black Math" et "Dead Leaves And The Dirty Ground", trois titres qui ouvrent les portes de la fournaise White Stripes., et qui posent les bases du concert. Filmé en super-8, cette video pourrait voyager dans le temps. Rien ne paraît être d'aujourd'hui, ni les instruments, ni les chansons et plus certainement les reprises.
Des reprises sublimées notamment le "Death Letter" de Son House(et autres chansons de Leadbelly ou même Bob Dylan), ou encore leur plus célèbre : "Jolene" de Dolly Parton, reprise en choeur par un public conquis.
Mais si Jack White est un tsunami à lui tout seul, on regrette que sa soeur ne soit qu'une flaque d'eau, et fasse des croche-patte aux improvisations hypothétiques de son frère/ex-mari. Reste une rythmique quasi-impeccable qui donne lieu à de grands moments et notamment à leur chef d'oeuvre blues "Ball And Biscuit" (qui peut se tanner de faire partie du panthéon garage/blues sans aucun problème). On ne démord pas pendant les 26 chansons de ce concert haute tension, les White Stripes réveillent des fantômes, beaucoup de fantômes mais ils le font bien, et avec classe.
Pour les convertis, et les perplexes.
"...I'm in the right place in the wrong time"
Une pensée qui résume dans les grandes lignes ce Live à Blackpool, qui, comme la plupart des oeuvres musicales prend tout son sens au casque. C'est donc un soir de Janvier 2004 que le son terrifiant issu de la guitare rouge et blanche du frère Jack résonne à travers l'Empress Ballroom. "When I hear My Name", "Black Math" et "Dead Leaves And The Dirty Ground", trois titres qui ouvrent les portes de la fournaise White Stripes., et qui posent les bases du concert. Filmé en super-8, cette video pourrait voyager dans le temps. Rien ne paraît être d'aujourd'hui, ni les instruments, ni les chansons et plus certainement les reprises.
Des reprises sublimées notamment le "Death Letter" de Son House(et autres chansons de Leadbelly ou même Bob Dylan), ou encore leur plus célèbre : "Jolene" de Dolly Parton, reprise en choeur par un public conquis.
Mais si Jack White est un tsunami à lui tout seul, on regrette que sa soeur ne soit qu'une flaque d'eau, et fasse des croche-patte aux improvisations hypothétiques de son frère/ex-mari. Reste une rythmique quasi-impeccable qui donne lieu à de grands moments et notamment à leur chef d'oeuvre blues "Ball And Biscuit" (qui peut se tanner de faire partie du panthéon garage/blues sans aucun problème). On ne démord pas pendant les 26 chansons de ce concert haute tension, les White Stripes réveillent des fantômes, beaucoup de fantômes mais ils le font bien, et avec classe.
Pour les convertis, et les perplexes.
Parfait 17/20 | par Charlie |
Posté le 27 décembre 2005 à 16 h 51 |
Jamais un concert n'aura été filmé avec aussi peu d'effets de lumières ou de prises de vues... The Whites Stripes en concert, c'est comme sur galette, simple, direct et jouissif.
Jack fait son truc, Meg le sien, les échanges entre eux sont quasi-nuls mais l'alchimie tient !
Les morceaux sont piochés tout au long de la discographie et aucun tube n'est mis réellement en avant. Du beau et bon concert comme on aimerait en voir plus souvent.
Un classique qui fera date chez tous les (a)mateurs de musique rock'n'roll non sur-gonflées à l'effet hype énervante.
Fan de MTV, passez votre chemin !
Jack fait son truc, Meg le sien, les échanges entre eux sont quasi-nuls mais l'alchimie tient !
Les morceaux sont piochés tout au long de la discographie et aucun tube n'est mis réellement en avant. Du beau et bon concert comme on aimerait en voir plus souvent.
Un classique qui fera date chez tous les (a)mateurs de musique rock'n'roll non sur-gonflées à l'effet hype énervante.
Fan de MTV, passez votre chemin !
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 09 avril 2006 à 12 h 57 |
Concert sans fioriture ni effet de lumière, seulement 3 couleurs autorisées. Un son garage et puissant. Pas de musiciens de tournée. The White Stripes sont fidèles à eux-mêmes.
C'est sur "Black Math" que tout commence réellement. Jack White rentre dans une transe frénétique. Sa voix est un peu 'cassée', il lance les riffs surpuissant habituels (avec disto et drive à fond !) sur "Dead Leaves", "Death Letter", "The Hardest Button to Button", "You're Pretting Good Looking", "Hello Operator"... Il improvise sur pas mal de morceaux avec des petits solos 'tueurs' et des petits accords entre mêlés à l'intérieur des mélodies.
La plus belle adaptation reste celle de "Truth Doesn't Make A Noise" avec, un thème calme guitare/piano puis un refrain surpuissant en disto: à écouter absolument.
Jack White est pas très communicatif sur scène mais il 'sort des éclairs' de sa Airline. Malgré la faible sensibilité rythmique de Meg White à la batterie, la majorité des morceaux sont biens restitués et de bonne qualité, avec bien sur, la fièvre de concert en plus.
Le seul morceau réellement 'foiré' est "Ball And Biscuit", qui ne ressemble pas à grand chose avec surtout des solos à moitié ratés.
C'est donc un très bon concert, mis à part 2, 3 accroches. Excellent pour les amateurs de son 'pur' (sans electro) et de rock-blues. On peut d'autant plus l'obtenir à un prix très modeste.
C'est sur "Black Math" que tout commence réellement. Jack White rentre dans une transe frénétique. Sa voix est un peu 'cassée', il lance les riffs surpuissant habituels (avec disto et drive à fond !) sur "Dead Leaves", "Death Letter", "The Hardest Button to Button", "You're Pretting Good Looking", "Hello Operator"... Il improvise sur pas mal de morceaux avec des petits solos 'tueurs' et des petits accords entre mêlés à l'intérieur des mélodies.
La plus belle adaptation reste celle de "Truth Doesn't Make A Noise" avec, un thème calme guitare/piano puis un refrain surpuissant en disto: à écouter absolument.
Jack White est pas très communicatif sur scène mais il 'sort des éclairs' de sa Airline. Malgré la faible sensibilité rythmique de Meg White à la batterie, la majorité des morceaux sont biens restitués et de bonne qualité, avec bien sur, la fièvre de concert en plus.
Le seul morceau réellement 'foiré' est "Ball And Biscuit", qui ne ressemble pas à grand chose avec surtout des solos à moitié ratés.
C'est donc un très bon concert, mis à part 2, 3 accroches. Excellent pour les amateurs de son 'pur' (sans electro) et de rock-blues. On peut d'autant plus l'obtenir à un prix très modeste.
Excellent ! 18/20
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