The White Stripes
Get Behind Me Satan |
Label :
XL |
||||
Après le carton phénoménal d' Elephant, et surtout du single "Seven Nation Army", tout le monde attendait les White Stripes au tournant. Vérification.
Introduction avec "Blue Orchid". Pas de doute, c'est du White Stripes : riff crado (quoique glam cette fois-ci), voix aigue, batterie violente et sexy... Mais l'efficacité est presque gênante dans le premier single de ce nouvel opus du duo. Sans parler de la ressemblance difficilement supportable du morceau avec le couinant AC/DC.
Fausse alerte : "The Nurse", avec son marimba surprenant et sa guitare virulente, remet les pendules à l'heure en démontrant une fois encore que les Rayures Blanches savent faire du neuf avec du vieux.
Les titres suivants confirment la maîtrise et la malice de la fausse fratrie, avec une utilisation jusqu'ici bien rare du piano, des harmonies vocales très sixties, et des ballades à la guitare acoustique.
Bien entendu, l'électricité n'a pas totalement déserté l'esprit de Jack White, comme le prouvent "The Denial Twist" et "Blue Orchid". Les White Stripes ont tout simplement compris que cette recette, bien qu'efficace, ne pourrait à ce stade que lasser et mener à un succès davantage commercial qu'artistique.
Ah, on reconnait bien la nos deux bougres !
Introduction avec "Blue Orchid". Pas de doute, c'est du White Stripes : riff crado (quoique glam cette fois-ci), voix aigue, batterie violente et sexy... Mais l'efficacité est presque gênante dans le premier single de ce nouvel opus du duo. Sans parler de la ressemblance difficilement supportable du morceau avec le couinant AC/DC.
Fausse alerte : "The Nurse", avec son marimba surprenant et sa guitare virulente, remet les pendules à l'heure en démontrant une fois encore que les Rayures Blanches savent faire du neuf avec du vieux.
Les titres suivants confirment la maîtrise et la malice de la fausse fratrie, avec une utilisation jusqu'ici bien rare du piano, des harmonies vocales très sixties, et des ballades à la guitare acoustique.
Bien entendu, l'électricité n'a pas totalement déserté l'esprit de Jack White, comme le prouvent "The Denial Twist" et "Blue Orchid". Les White Stripes ont tout simplement compris que cette recette, bien qu'efficace, ne pourrait à ce stade que lasser et mener à un succès davantage commercial qu'artistique.
Ah, on reconnait bien la nos deux bougres !
Excellent ! 18/20 | par Runnawayflk |
Posté le 10 juin 2005 à 18 h 47 |
Aie Aie Aie....
Voilà une grosse déception.
Certes, on ne peut pas reprocher aux White Stripes de faire toujours la même chose. Mais pour tout dire, ils auraient mieux fait de continuer à jouer de la guitare électrique plutôt qu'un piano douteux sur un album entier.
Entrée en matière pathétique avec "Blue Orchid", où le chant de Jack White frôle le ridicule. Suite tout en piano et en ennui. Ce n'est pas mauvais, mais c'est très, très loin d' "Elephant" ou de "White Blood Cells", par exemple.
Les White Stripes ne font plus de rock, mais une espèce de truc mièvre, sans âme et sans pêche, pour tout dire à la limite du ringard.
Un album à oublier et à éviter. Vraiment.
Voilà une grosse déception.
Certes, on ne peut pas reprocher aux White Stripes de faire toujours la même chose. Mais pour tout dire, ils auraient mieux fait de continuer à jouer de la guitare électrique plutôt qu'un piano douteux sur un album entier.
Entrée en matière pathétique avec "Blue Orchid", où le chant de Jack White frôle le ridicule. Suite tout en piano et en ennui. Ce n'est pas mauvais, mais c'est très, très loin d' "Elephant" ou de "White Blood Cells", par exemple.
Les White Stripes ne font plus de rock, mais une espèce de truc mièvre, sans âme et sans pêche, pour tout dire à la limite du ringard.
Un album à oublier et à éviter. Vraiment.
A éviter 6/20
Posté le 13 juin 2005 à 11 h 10 |
Lundi 6 juin 2005, enfin, le nouveau White Stripes sort ! (ça fait 2 semaines que j' emmerde tout mon entourage avec ça, il sont tous proche de la crise de nerfs ...)
Je me calme et me dis que de toutes façons, ils ont déjà tout fait (ou presque) et qu'il y a de forte chance pour que ce soit l'album de la chute ... (quand tu écris des morceaux tels que "Ball & Biscuit", "Dead Leaves And The Dirty Ground", ou "Why Can't You Be Nicer To Me", t'as plus rien à prouver).
Je l'achète, je le pose sur la platine ... et je prends une nouvelle claque ! Et je me réjouis, car tous ceux qui croyaient connaître les White Stripes uniquement par "Elephant" et son méga hit "Seven Nation Army", ça va leur faire tout drôle aux écoutilles !
Dès le premier titre "Blue Orchid", on comprend que J.White a découvert non seulement l'octave, mais également de nouveaux horizons. Ensuite "The Nurse" arrive et tout porte à croire que les aficionados des versions boîtes de nuit du suscité "Seven Nation Army", jetteront l'album direct to ze poubelle.
O,ui Jack lâche un peu sa National et compose de fabuleux morceaux au piano (et aux marimbas ...), sa fidèle rouge et blanche qu'il retrouve ensuite pour un "Instinct Blues" dévastateur où il nous fait comprendre que de toutes façons, il jouera du blues jusqu'à la mort (et tant pis si ça vous plait pas).
Un album splendide donc, mais qui, il est vrai, en rebutera plus d'un du fait de son originalité et de son évolutivité vers d'autres sphères musicales !
L'album de l'année exaequo avec "Funeral" d'Arcade Fire.
Je me calme et me dis que de toutes façons, ils ont déjà tout fait (ou presque) et qu'il y a de forte chance pour que ce soit l'album de la chute ... (quand tu écris des morceaux tels que "Ball & Biscuit", "Dead Leaves And The Dirty Ground", ou "Why Can't You Be Nicer To Me", t'as plus rien à prouver).
Je l'achète, je le pose sur la platine ... et je prends une nouvelle claque ! Et je me réjouis, car tous ceux qui croyaient connaître les White Stripes uniquement par "Elephant" et son méga hit "Seven Nation Army", ça va leur faire tout drôle aux écoutilles !
Dès le premier titre "Blue Orchid", on comprend que J.White a découvert non seulement l'octave, mais également de nouveaux horizons. Ensuite "The Nurse" arrive et tout porte à croire que les aficionados des versions boîtes de nuit du suscité "Seven Nation Army", jetteront l'album direct to ze poubelle.
O,ui Jack lâche un peu sa National et compose de fabuleux morceaux au piano (et aux marimbas ...), sa fidèle rouge et blanche qu'il retrouve ensuite pour un "Instinct Blues" dévastateur où il nous fait comprendre que de toutes façons, il jouera du blues jusqu'à la mort (et tant pis si ça vous plait pas).
Un album splendide donc, mais qui, il est vrai, en rebutera plus d'un du fait de son originalité et de son évolutivité vers d'autres sphères musicales !
L'album de l'année exaequo avec "Funeral" d'Arcade Fire.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 16 juin 2005 à 17 h 30 |
Ce court album des whites stripes est vraiment déplaisant. A la première écoute, la chanson "Blue orchid" péchue et energique attire l'attention mais on s'en lasse vite. Le reste de l'album est navrant a l'exeption peut être de "the denial twist"qui est dans la lignée de l'album "elephant" nettement meilleur."nurse" est selon moi, de loin le titre le plus raté. Un mélange inadéquat et agaçant de marimba, de piano et d'une guitare saturée qui rend le tout encore plus inaudible. Ce que je retiens surtout des 13 chansons c'est a quel point la batterie de meg est réductrice a l'extrême. Dans "elephant" c'est justement ce que j'appréciais mais dans cet album on se demande vraiment si elle n'est pas a moitié endormie lorsque elle joue. Ces intros sont toujours les mêmes, c'est a dire des coups de grosse caisse ou des coups de crash et le rythme qui suit est très souvent peu ingénieux."little ghost" chanson pseudo-country laisse inexpressif l'auditeur."instinct blues" aurait peut-être pu sauver l'album mais la batterie de meg gâche une fois de plus la chanson. Avec sa manie de taper lourdement sans se préoccuper du style joué. Je suis pour que meg continue à chanter mais qu'elle laisse sa batterie a quelqu'un qui en fera meilleur usage. Pour résumé, je déplore la fadeur de cet album et la perte de la magie si caractéristique des white stripes.
A éviter 6/20
Posté le 24 juin 2005 à 16 h 58 |
Le talent et le génie des White... de Jack White est de retour, accompagné de Meg qui continue simplement à taper. Cinquième album studio pour le duo américain, enregistré qu'en deux petites semaines. Il faut le mentionner tout de suite: oui, d'accord, il manque de guitare électrique et seulement 5 chansons en contiennent, oui, c'est encore plus low-fi qu'avant (même qu'on entend quelqu'un qui s'accroche dans des instruments en backstore lors d'une pièce) mais les White Stripes ont tout de même rempli leur mission: faire un album aussi bon que les précédents et varier leur style musical. Nous avons droit ici à un album qui tourne autour du rock, du blues, du folk et du country. Pour la première fois, c'est le piano et différentes perrcussions qui sont mis à l'avant pour remplacer la bonne vieille guitare. Quoi dire de plus, les mélodies sont biens présentes et variées, les pièces rock sont les meilleures, le groupe continue à nous tenir en haleine tout le long, sauf pour la dernière pièce de l'album qui aurait pu être supprimée. Malgré qu'il me donne une quantité minuscule de déception, Get Behind Me Satan n'a pas à être gêné du contenu de Elephant, mais ne surpasse pas White Blood Cells. Tout de même, chapeau ! pour White Stripes qui enfin nous permet de faire un bon achat dans cette année pleine de déception en musique (Coldplay, Weezer, System of a down, etc...).
Parfait 17/20
Posté le 23 juillet 2005 à 03 h 26 |
Jack White n'est pas un bon musicien. Il a juste le sens de la poésie électrique passée dans une machine à laver.
C'est comme si Mike Garson, Beefheart et les Stooges se seraient donnés rendez-vous pour une petite Jam Session en compagnie des Stones. Tout ce petit monde supervisé par Francis Ford Coppola (...et pas seulement pour le bruit d'hélicoptère au début de "Blue Orchid").
Seule question : quelle a été l'influence de Hank Williams ?
Il s'agit en tout cas d'un bon album de country acide.
Mention spéciale pour la reprise du générique de "30 millions d'amis" sur "Red Rain". Fallait oser...
C'est comme si Mike Garson, Beefheart et les Stooges se seraient donnés rendez-vous pour une petite Jam Session en compagnie des Stones. Tout ce petit monde supervisé par Francis Ford Coppola (...et pas seulement pour le bruit d'hélicoptère au début de "Blue Orchid").
Seule question : quelle a été l'influence de Hank Williams ?
Il s'agit en tout cas d'un bon album de country acide.
Mention spéciale pour la reprise du générique de "30 millions d'amis" sur "Red Rain". Fallait oser...
Bon 15/20
Posté le 22 août 2005 à 17 h 51 |
Il faut croire que le succès d' "Elephant", loin de l'angoisser, a plutôt complètement décomplexé Jack White III.
Jusqu'à présent, je considérais les White Stripes comme un excellent groupe de garage blues, bourré d'excellentes influences mais qui semblait ne pas être capable de sortir de ce style ... Et là, j'ai vraiment été soufflé.
Tout d'abord par l'audace du Jack qui ose s'éloigner de son style habituel pour un disque qui n'aura certainement pas le succès de "Elephant" ... mais qui s'en préoccupe ?? Ensuite par la qualité du disque, car Jack White montre enfin qu'il a parfaitement digéré ses influences rock, blues et country, et donne son interprétation personnelle de ses musiques : country débraillée sur "Little Ghost", blues écorché vif sur "Instinct Blues", rock hurlant sur "Blue Orchid" ...
"Get Behind Me Satan" semble être un album de rupture, où Jack White peut se permettre de faire ce qu'il veut, aller au bout de lui-même, de son inspiration. Il remet à plat tous les comptes : les White Stripes rendent hommage aux musiques qui les ont inspirés et tuent le père en s'attaquant aux sources du rock en un album oedipien.
Après ... que peuvent-ils faire ???
L'avenir nous le dira ...
Jusqu'à présent, je considérais les White Stripes comme un excellent groupe de garage blues, bourré d'excellentes influences mais qui semblait ne pas être capable de sortir de ce style ... Et là, j'ai vraiment été soufflé.
Tout d'abord par l'audace du Jack qui ose s'éloigner de son style habituel pour un disque qui n'aura certainement pas le succès de "Elephant" ... mais qui s'en préoccupe ?? Ensuite par la qualité du disque, car Jack White montre enfin qu'il a parfaitement digéré ses influences rock, blues et country, et donne son interprétation personnelle de ses musiques : country débraillée sur "Little Ghost", blues écorché vif sur "Instinct Blues", rock hurlant sur "Blue Orchid" ...
"Get Behind Me Satan" semble être un album de rupture, où Jack White peut se permettre de faire ce qu'il veut, aller au bout de lui-même, de son inspiration. Il remet à plat tous les comptes : les White Stripes rendent hommage aux musiques qui les ont inspirés et tuent le père en s'attaquant aux sources du rock en un album oedipien.
Après ... que peuvent-ils faire ???
L'avenir nous le dira ...
Excellent ! 18/20
Posté le 06 septembre 2005 à 18 h 05 |
Un peu à l'image du virage pris par Radiohead avec Kid A, ce nouvel album des White Stripes est déroutant. Les commentaires sont partagés, on s'interroge, les uns crient au désespoir, les autres au génie. Bref, au moins pas de consensus mou autour de ce disque du duo White. Et ce n'est sans doute pas la seule qualité de ce disque que de signifier au petit monde de la musique et aux fans des White Stripes que le pire pour un groupe est de tourner en rond. Alors plutôt que de réediter Elephant voire White Blood Cells comme Radiohead aurait pu le faire en donnant une suite logique à OK Computer, nos 2 compères ont décidé de brouiller les pistes, de faire autrement à défaut de pouvoir faire mieux. Petit paradoxe dès le début de ce disque avec un "Blue Orchid", premier single, qui s'il reste accrocheur ne laisse rien augurer du changement de cap pris par les White. On navigue en terrain connu. Gros changement par contre avec "The Nurse", sorte de ballade piano-percussions qu'une batterie tonitruante vient exploser. Ici, les guitares s'effacent et on plonge dans une ambiance de vieux saloon déserté. Déroutant . Sur "My Doorbell", un piano entraînant et un Jack White enjoué se balladent sur un morceau simple et spontané mais accrocheur en diable. On danse entre les tables du saloon. Sur "Forever For Her Is Over For Me", confirmation que cet album lorgne plus vers la grande tradition américaine (folk, country, blues...) que vers le rock le plus électrique à l'image de ce que le groupe pouvait déjà laisser entendre sur l'excellent album De Stijl. Le chant de Jack White est superbe soutenu par une guitare acoustique discrète et un piano harmonieux. On repart danser dans le saloon avec "Little Ghost" et son rythme folk country entraînant. Point culminant de ce morceau, des choeurs comme tout droit sortis du delta du Mississipi. "The Denial Twist", nous invite à nouveau à plus de mouvement, nous donnant la preuve que les White parviennent à capter avec peu de moyens l'essence même du rock à travers un groove tout de suite addictif. Mention spéciale pour le chant survitaminé de Jack. Tournée générale au bar des White. "White Moon" retrouve Jack sur un vieux piano qui nous démontre ici sa grande qualité de songwriter et de crooner sur un morceau dépouillé mais superbe. On commande un whisky en pleurant au bar. Histoire de ne pas oublier, on branche l'électricité au saloon, pour un "Instinct Blues" plus traditionnel dans le répertoire des White Stripes mais tout aussi jouissif avec son riff obsédant. Les tables se renversent, les bouteilles volent...
"Passive Manipulation" voit Meg fredonner avec Jack au piano comme un petit interlude avant "Take, Take, Take" assurément un des meilleurs morceaux de ce disque. Piano et guitare sèche une fois de plus, ce son si particulier mais un rythme et un chant envoûtant. Tout l'attachement des Stripes aux anciens du blues, du folk... qu'on retrouve aussi sur "As Ugly As I Seem", petite ballade enjouée sous le porche devant la rue poussiéreuse du saloon. "Red Rain" rebranche le courant pour un morceau étrange, sorte de blues lunaire et primal où la voix de Jack est impressionante de maîtrise du fausset aigu au registre plus rock qu'on lui connait parfois distordu par de discrets effets, le tout agrémenté d'un riff presque enfantin, doublé par un xylophone (?). Une fois de plus très surprenant. On termine enfin cet album à nouveau au saloon autour du piano avec Jack pour "I'm Lonely But I Ain't That Lonely Yet" pour un dernier verre de whisky en se disant finalement que ce sont les White Stripes qui semblent bien seuls aujourd'hui à oser prendre à contre-pied ainsi leurs fans et publier un disque qui pris dans son intégralité et sans lorgner vers le passé du duo reste un excellent cru. Bien sûr, les fervents supporters de l'électricité et de la guitare magique de Jack seront peut-être déçus mais force est de constater que le songwriting et le groove des White Stripes est bien au rendez-vous de ce Get Behind Me Satan. Mais qu'importe, comme Radiohead avec ses expérimentations électroniques, le son a changé mais chaque note nous rappele bien, et de façon très étrange, que si c'est bien du piano ou de la guitare acoustique, ce sont bien les White Stripes qui continuent de hanter la musique actuelle avec les fantômes bienveillants de vieux bluesmen dans des saloons déserts. Une musique à l'ancienne, enregistrée vite, sans décorum numérique mais qui reste d'une étonnante modernité, et ne tombe jamais dans un déballage stérile de références. La grande classe !
"Passive Manipulation" voit Meg fredonner avec Jack au piano comme un petit interlude avant "Take, Take, Take" assurément un des meilleurs morceaux de ce disque. Piano et guitare sèche une fois de plus, ce son si particulier mais un rythme et un chant envoûtant. Tout l'attachement des Stripes aux anciens du blues, du folk... qu'on retrouve aussi sur "As Ugly As I Seem", petite ballade enjouée sous le porche devant la rue poussiéreuse du saloon. "Red Rain" rebranche le courant pour un morceau étrange, sorte de blues lunaire et primal où la voix de Jack est impressionante de maîtrise du fausset aigu au registre plus rock qu'on lui connait parfois distordu par de discrets effets, le tout agrémenté d'un riff presque enfantin, doublé par un xylophone (?). Une fois de plus très surprenant. On termine enfin cet album à nouveau au saloon autour du piano avec Jack pour "I'm Lonely But I Ain't That Lonely Yet" pour un dernier verre de whisky en se disant finalement que ce sont les White Stripes qui semblent bien seuls aujourd'hui à oser prendre à contre-pied ainsi leurs fans et publier un disque qui pris dans son intégralité et sans lorgner vers le passé du duo reste un excellent cru. Bien sûr, les fervents supporters de l'électricité et de la guitare magique de Jack seront peut-être déçus mais force est de constater que le songwriting et le groove des White Stripes est bien au rendez-vous de ce Get Behind Me Satan. Mais qu'importe, comme Radiohead avec ses expérimentations électroniques, le son a changé mais chaque note nous rappele bien, et de façon très étrange, que si c'est bien du piano ou de la guitare acoustique, ce sont bien les White Stripes qui continuent de hanter la musique actuelle avec les fantômes bienveillants de vieux bluesmen dans des saloons déserts. Une musique à l'ancienne, enregistrée vite, sans décorum numérique mais qui reste d'une étonnante modernité, et ne tombe jamais dans un déballage stérile de références. La grande classe !
Excellent ! 18/20
Posté le 30 octobre 2005 à 22 h 45 |
Un nouvel album des White Stripes !! Ö joie me suis-je dis. Car après l'achat du single "Blue Orchid" l'estime que j'avais pour Jack et Meg était grandissant. Et oui, il nous avait bien mis l'eau à la bouche le single "Blue Orchid", mais c'est encore un coup du service marketing : mettre un morceaux ultra accrocheur et rock en single.
On sait tous fait avoir, Get Behind Me Satan n'est pas un album rock comme Elephant ou White Blood Cells, bien malheureusement. Je ne sais pas ce que c'est. Ce n'est pas que je n'aime pas les balades mais là 8 chansons ballade ça fait trop. Pas beaucoup de guitare non plus, ici c'est le piano et autres percussions qui fait la loi. Vraiment je suis déçu, ce n'est pas l'album de l'année comme j'aurai pus le croire. Mais attention je ne suis pas de ceux qui trouve que "Seven Nation Army" est la meilleure chanson des White Stripes et qui trouve nul tout les autres composition de Jack et Meg. Non j'avais aimé tout ce qu'avait fait les rayures blanches jusqu'à aujourdui. Est-ce la mise à mort du rock chez les Whites Stripes ?! Où ce n'était qu'une bonne blague ? Réponse au prochain album.
On sait tous fait avoir, Get Behind Me Satan n'est pas un album rock comme Elephant ou White Blood Cells, bien malheureusement. Je ne sais pas ce que c'est. Ce n'est pas que je n'aime pas les balades mais là 8 chansons ballade ça fait trop. Pas beaucoup de guitare non plus, ici c'est le piano et autres percussions qui fait la loi. Vraiment je suis déçu, ce n'est pas l'album de l'année comme j'aurai pus le croire. Mais attention je ne suis pas de ceux qui trouve que "Seven Nation Army" est la meilleure chanson des White Stripes et qui trouve nul tout les autres composition de Jack et Meg. Non j'avais aimé tout ce qu'avait fait les rayures blanches jusqu'à aujourdui. Est-ce la mise à mort du rock chez les Whites Stripes ?! Où ce n'était qu'une bonne blague ? Réponse au prochain album.
A éviter 6/20
Posté le 22 janvier 2007 à 10 h 09 |
Décidemment, cet album de The White Stripes ne plaît pas à tout le monde. C'est compréhensible...avant la sortie de l'album, la presse s'enflammait annonçant un album avec des ambiances saloon, vaudou, genre autour d'un feu de campement etc... Bref un album qui innovait encore, qui sortait des sentiers battus et qui prenait tout le monde à contre pied après l'excellent Elephant. J'avoue, je m'étais moi aussi enflammé à l'idée d'entendre cet album.
D'abord, le single, "Blue Orchid". J'adore le riff mais le jeu de batterie est trop faiblard, on l'entend à peine. Dommage, il manque de la puissance à ce titre qui aurait pu devenir un hit. De plus, le clip vidéo est superbe, ambiance déglingue assurée !
Restons sur les autres chansons électriques que sont "Blues Instinct" et "Red Rain". Les deux bons morceaux de barbaque du CD. C'est du White Stripes. Du bon White Stripes. Rien d'exceptionnel pour autant.
Ensuite, venons en aux 'surprises'. "The Nurse" innove et derrière son côté spécial, elle reste l'une des réussites de l'album. On entend des voix vaudous, la guitare électrique résiste au fur et à mesure de la chanson au piano, maracas et un autre instrument dont j'ai perdu le nom. Bref, morceau très ambiance. Chapeau bas.
"My Doorbell" est génial... enfin aurait été si la chanson n'avait pas été aussi répétitive ! Mélodie, piano, voix perchée de Jack superbes mais la chanson ne décolle pas... on finit par bailler ! Vraiment dommage. Peut être a t-il manqué un peu plus de travail.
"Forever For Her" fait très Rolling Stones au piano. Chanson plutôt pop. Change radicalement des Stripes. Certains aiment d'autres pas mais cela reste sympa.
"Little Ghost" fait chanson de cow-boys et indiens autour d'un feu. ça respire la bière, les merguez... c'est pas mal mais après deux ou trois écoutes, on arrête ! Ça restera l'éternel problème de cet album... l'effort de nous pondre un album original est réussi mais on se fait vite chier! Il y a un manque de sensations évident! Et c'est ce que je reproche aussi à The Raconteurs...
Pourtant, quand j'entends "The Denial Twist", je me remets à rêver et à me dire qu'ils sont doués tout de même les Stripes. La chanson de l'album incontestablement. Dynamique, mélange piano électrique... la classe !
"White Moon" est au ralenti...on s'ennuie ferme tout comme "As Ugly As I Seem". "Take, Take, Take" c'est la même chose même si l'obsessionnel "Take Take Take" apporte de la puissance.
On finit par "I'm Lonely", jacko tout seul à la batterie. Sympa.
Voilà, sentiment partagé à l'écoute de cet album. Il y a de bonnes choses mais on a tendance à s'ennuyer. Manque de puissance sonore aussi.
Vivement le prochain qu'on annonce fin juin 2007 pour réentendre un album que j'espère plus électrique, bien garage rock !
D'abord, le single, "Blue Orchid". J'adore le riff mais le jeu de batterie est trop faiblard, on l'entend à peine. Dommage, il manque de la puissance à ce titre qui aurait pu devenir un hit. De plus, le clip vidéo est superbe, ambiance déglingue assurée !
Restons sur les autres chansons électriques que sont "Blues Instinct" et "Red Rain". Les deux bons morceaux de barbaque du CD. C'est du White Stripes. Du bon White Stripes. Rien d'exceptionnel pour autant.
Ensuite, venons en aux 'surprises'. "The Nurse" innove et derrière son côté spécial, elle reste l'une des réussites de l'album. On entend des voix vaudous, la guitare électrique résiste au fur et à mesure de la chanson au piano, maracas et un autre instrument dont j'ai perdu le nom. Bref, morceau très ambiance. Chapeau bas.
"My Doorbell" est génial... enfin aurait été si la chanson n'avait pas été aussi répétitive ! Mélodie, piano, voix perchée de Jack superbes mais la chanson ne décolle pas... on finit par bailler ! Vraiment dommage. Peut être a t-il manqué un peu plus de travail.
"Forever For Her" fait très Rolling Stones au piano. Chanson plutôt pop. Change radicalement des Stripes. Certains aiment d'autres pas mais cela reste sympa.
"Little Ghost" fait chanson de cow-boys et indiens autour d'un feu. ça respire la bière, les merguez... c'est pas mal mais après deux ou trois écoutes, on arrête ! Ça restera l'éternel problème de cet album... l'effort de nous pondre un album original est réussi mais on se fait vite chier! Il y a un manque de sensations évident! Et c'est ce que je reproche aussi à The Raconteurs...
Pourtant, quand j'entends "The Denial Twist", je me remets à rêver et à me dire qu'ils sont doués tout de même les Stripes. La chanson de l'album incontestablement. Dynamique, mélange piano électrique... la classe !
"White Moon" est au ralenti...on s'ennuie ferme tout comme "As Ugly As I Seem". "Take, Take, Take" c'est la même chose même si l'obsessionnel "Take Take Take" apporte de la puissance.
On finit par "I'm Lonely", jacko tout seul à la batterie. Sympa.
Voilà, sentiment partagé à l'écoute de cet album. Il y a de bonnes choses mais on a tendance à s'ennuyer. Manque de puissance sonore aussi.
Vivement le prochain qu'on annonce fin juin 2007 pour réentendre un album que j'espère plus électrique, bien garage rock !
Correct 12/20
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