Dirty Three
Saint Malo [Route Du Rock - L'Omnibus] - vendredi 22 février 2008 |
De Dirty Three je ne connaissais que l'excellent et envoutant Ocean Songs, paru en 1998 et l'album avec Low en 2001, pas vraiment connaisseur du groupe mais franchement amateur, Dirty Three était pour moi une tête d'affiche de cette soirée.
Le début du concert surprend car pendant un long premier morceau de 10 minutes Dirty Three joue bruyamment et de façon totalement dissonante, de la noise pur et dure saturée à la Sonic Youth et pas ce rock atmosphérique que je leur connaissais, pourtant même cette ouverture est plaisante. Warren Ellis est impressionnant, grimé en clochard romantique, longs cheveux noir et barbe de 12 mois, on sent que l'expérience Grinderman avec Nick Cave est passé par là et que depuis, Ellis n'a jamais touché à un rasoir. Pourtant malgré ce faciès un peu menaçant, c'est un bonhomme drôle et disponible qui nous est offert ce soir, l'émérite violoniste prend la parole en français, pour déclarer qu' "on n'est pas des hippies" et enchaine avec des histoires de boulangère, de jouets de pirate qu'il doit ramener à son fils, un flot de paroles en français au fil conducteur pas toujours facile à suivre mais qui a le mérite de distraire, de faire rire, d'acquérir le public à sa cause, chose qu'il fait aussi très bien en musique lorsque le groupe se met finalement à jouer la musique qu'on connait de lui, longues envolées de violons, batterie délicate et riffs de guitare hypnotiques éclairent le concert d'une envoutante atmosphère lyrique, une plongée en apnée, un décollage en apesanteur où finalement on ne reprend notre respiration qu'après 1 heure de concert, au moment où Warren Ellis a déjà quasiment cassé tout les crins de son archet à force de le maltraiter... Superbe moment où nos âmes flottent au dessus de nos têtes et où toutes pensés pratiques, toutes préoccupations physiques nous semble bien loin. Un concert magique !
Le début du concert surprend car pendant un long premier morceau de 10 minutes Dirty Three joue bruyamment et de façon totalement dissonante, de la noise pur et dure saturée à la Sonic Youth et pas ce rock atmosphérique que je leur connaissais, pourtant même cette ouverture est plaisante. Warren Ellis est impressionnant, grimé en clochard romantique, longs cheveux noir et barbe de 12 mois, on sent que l'expérience Grinderman avec Nick Cave est passé par là et que depuis, Ellis n'a jamais touché à un rasoir. Pourtant malgré ce faciès un peu menaçant, c'est un bonhomme drôle et disponible qui nous est offert ce soir, l'émérite violoniste prend la parole en français, pour déclarer qu' "on n'est pas des hippies" et enchaine avec des histoires de boulangère, de jouets de pirate qu'il doit ramener à son fils, un flot de paroles en français au fil conducteur pas toujours facile à suivre mais qui a le mérite de distraire, de faire rire, d'acquérir le public à sa cause, chose qu'il fait aussi très bien en musique lorsque le groupe se met finalement à jouer la musique qu'on connait de lui, longues envolées de violons, batterie délicate et riffs de guitare hypnotiques éclairent le concert d'une envoutante atmosphère lyrique, une plongée en apnée, un décollage en apesanteur où finalement on ne reprend notre respiration qu'après 1 heure de concert, au moment où Warren Ellis a déjà quasiment cassé tout les crins de son archet à force de le maltraiter... Superbe moment où nos âmes flottent au dessus de nos têtes et où toutes pensés pratiques, toutes préoccupations physiques nous semble bien loin. Un concert magique !
Excellent ! 18/20 | par X_Keyser José |
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