Echo & The Bunnymen
Paris [Trabendo] - mardi 15 novembre 2005 |
La soirée avait plutôt mal commencé. Dahlia en première partie, une musique très peu en rapport avec Echo And The Bunnymen, et qui m'a personnellement laissé de marbre. Ensuite, il aura fallu une heure pour que les techniciens préparent la scène et que le groupe rentre de sa petite virée pré-concert pour enfin entamer le concert.
Il est presque 22h, Ian McCulloch, Will Sergeant et 3 autres musiciens (basse, guitare, batterie) arrivent sur scène et le moins que l'on puisse dire, c'est que le début du concert m'a fait très peur. Son trop fort, surtout la batterie, un McCulloch dans un état d'alcoolémie quelque peu avancé, et dont la voix est plus qu'approximative. Seul la guitare de Sergeant sauve les premières chansons du naufrage, arrivant même à tirer tout le monde vers le haut sur "Stormy Weather", magnifique morceau d'ouverture du dernier album. Heureusement, les choses vont rentrer dans l'ordre au fur et à mesure, le choix et l'ordre des chansons, excellents (quasiment tous les classiques du groupes y passeront), aidant.
C'est donc après une version un brin décevante de "Killing Moon" (peut être parce que j'attendais trop de cette chanson en live) que le groupe prendra définitivement sa vitesse de croisière, le public étant alors bien chaud. Dès lors, chaque intro est salué comme il se doit par l'assistance, Ian McGowan, pardon Ian McCulloch (mais la ressemblance avec les chanteur des Pogues est parfois troublante, tant niveau bouteille que phrasé entre 2 morceaux) a retrouvé sa voix, l'alternance des morceaux est excellente, la salle décole. En prime, nous aurons droit à 2 reprises très risquées mais plus que réussie : un violent "Roadhouse Blues" et une version céleste de "Walk On The Wild Side", chanson que je considérais jusque là comme non re-prenable. A l'heure où nombre de jeunes groupes d'influence new-wave se cantonnent à jouer leurs albums sur scène exactement comme en studio, avec une prise de risque minimum, Echo And The Bunnymen prouve que si leur pop semble plus classique, elle n'en est pas moins plus aventureuse.
Un vrai concert de rock, avec ses hauts, ses bas, sa bonne dose d'alcool et qui finira en apothéose avec un somptueux "Ocean Rain", que McCulloch annonce comme leur meilleure chanson jamais écrite. Interprêtée comme ça, elle est devenue pour moi une des meilleures chansons jamais écrites tout court.
Il est presque 22h, Ian McCulloch, Will Sergeant et 3 autres musiciens (basse, guitare, batterie) arrivent sur scène et le moins que l'on puisse dire, c'est que le début du concert m'a fait très peur. Son trop fort, surtout la batterie, un McCulloch dans un état d'alcoolémie quelque peu avancé, et dont la voix est plus qu'approximative. Seul la guitare de Sergeant sauve les premières chansons du naufrage, arrivant même à tirer tout le monde vers le haut sur "Stormy Weather", magnifique morceau d'ouverture du dernier album. Heureusement, les choses vont rentrer dans l'ordre au fur et à mesure, le choix et l'ordre des chansons, excellents (quasiment tous les classiques du groupes y passeront), aidant.
C'est donc après une version un brin décevante de "Killing Moon" (peut être parce que j'attendais trop de cette chanson en live) que le groupe prendra définitivement sa vitesse de croisière, le public étant alors bien chaud. Dès lors, chaque intro est salué comme il se doit par l'assistance, Ian McGowan, pardon Ian McCulloch (mais la ressemblance avec les chanteur des Pogues est parfois troublante, tant niveau bouteille que phrasé entre 2 morceaux) a retrouvé sa voix, l'alternance des morceaux est excellente, la salle décole. En prime, nous aurons droit à 2 reprises très risquées mais plus que réussie : un violent "Roadhouse Blues" et une version céleste de "Walk On The Wild Side", chanson que je considérais jusque là comme non re-prenable. A l'heure où nombre de jeunes groupes d'influence new-wave se cantonnent à jouer leurs albums sur scène exactement comme en studio, avec une prise de risque minimum, Echo And The Bunnymen prouve que si leur pop semble plus classique, elle n'en est pas moins plus aventureuse.
Un vrai concert de rock, avec ses hauts, ses bas, sa bonne dose d'alcool et qui finira en apothéose avec un somptueux "Ocean Rain", que McCulloch annonce comme leur meilleure chanson jamais écrite. Interprêtée comme ça, elle est devenue pour moi une des meilleures chansons jamais écrites tout court.
Parfait 17/20 | par Francislalanne |
Setlist :
Going Up
With a Hip
Show of Strength
Stormy Weather
Bring on the Dancing Horses
The Disease
Scissors in the Sand
All That Jazz
The Back of Love
The Killing Moon
In the Margins
Never Stop
Villiers Terrace
Roadhouse Blues (reprise de The Doors)
Of a Life
Rescue
The Cutter
-------------------------------------
Nothing Lasts Forever
Walk on the Wild Side (reprise de Lou Reed)
-------------------------------------
Lips Like Sugar
Ocean Rain
Going Up
With a Hip
Show of Strength
Stormy Weather
Bring on the Dancing Horses
The Disease
Scissors in the Sand
All That Jazz
The Back of Love
The Killing Moon
In the Margins
Never Stop
Villiers Terrace
Roadhouse Blues (reprise de The Doors)
Of a Life
Rescue
The Cutter
-------------------------------------
Nothing Lasts Forever
Walk on the Wild Side (reprise de Lou Reed)
-------------------------------------
Lips Like Sugar
Ocean Rain
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