Pigalle
Rire Et Pleurer |
Label :
Boucherie Productions |
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Pigalle revient avec un nouveau disque en 1993 succédant aux Regards Affligés ... de 1990.
Rire Et Pleurer est toujours, au bout de presque trente années après sa sortie, un album sacrément copieux à écouter de par les textes dans les pas moins de dix sept chansons. Mais copieux ne signifie pas forcément que ce ne sera pas bon ou bien encore que l'on n'arrivera pas au bout d'une heure de durée de ce banquet folk rock du groupe alors en succès montant à cette époque-là. Et les thèmes autant que les compositions sont variés, donnant une œuvre plus hétéroclite encore. François Hadji-Lazaro est une fois de plus prolifique en histoires et actualités à raconter/chanter soulevant des sourires, des rires parfois, ou alourdissant les paupières en guise de gouttières lacrymales destinées à mouiller les bajoues.
C'est bon pour la tête et c'est bon pour le cœur. Rire Et Pleurer ne fait pas attraper le cholestérol, il nourrit l'âme de couleurs et d'émotions. Les chansons fluctuant entre le folk, le rock et parfois le punk sont toutes aussi bonnes les unes les autres, même si l'on manifeste des préférences sur certaines d'entre elles. Les sujets gravitent entre légèreté et gravité, amour et haine, des ambiances diverses. Ainsi peut-on se les peler sur le marché "Rungis" avec la vielle à roue tourbillonnant au-dessus d'une rythmique très entraînante, de se rendre compte ce que le bon François, tout bon bouffeur de curé qu'il est, pensait de la réaction du pape (Jean-Paul II) lors de l'épidémie africaine du SIDA sur "Le Pape À Dit : ("Plastique Tu Ne Mettras Pas")". "Le dernier Éléphant" suscite, entre rock révolté et reggae dévalant, de la colère face à la connerie générée par des hommes dénués de valeur envers l'animal disparaissant. "Derrière Le Mur" allume une jolie flamme rock et celtique tournoyante. "Ne Reviens Pas" sort les violons et l'accordéon pour raconter une rupture douloureuse. On va faire un tour pour valser au Danemark se murger avec quelques marins dans "La Petite Cirrhose De Copenhague", déambulation qui finit mal pour servir un calembour qu'on pouvait voir venir depuis un couplet. On anticipe l'horizon d'un futur sombre avec "Paris 2034, Vingtième Jour D'Insurrection", une guitare imprécatrice donnant le ton. On redoute la solitude ressentie dans "Vendredi 13" avant que "Patate", toujours joué en concert par le groupe, à l'aide d'un banjo engageant fait remonter la jauge de bonne humeur ...
Finalement, l'heure que dure ce disque riche en compositions distinctes et en instruments de musique (inutile de les compter, il y en a une bonne liste) n'est pas si insurmontable que ça avec les années. Ça vaut largement le goût de rester !
Rire Et Pleurer est toujours, au bout de presque trente années après sa sortie, un album sacrément copieux à écouter de par les textes dans les pas moins de dix sept chansons. Mais copieux ne signifie pas forcément que ce ne sera pas bon ou bien encore que l'on n'arrivera pas au bout d'une heure de durée de ce banquet folk rock du groupe alors en succès montant à cette époque-là. Et les thèmes autant que les compositions sont variés, donnant une œuvre plus hétéroclite encore. François Hadji-Lazaro est une fois de plus prolifique en histoires et actualités à raconter/chanter soulevant des sourires, des rires parfois, ou alourdissant les paupières en guise de gouttières lacrymales destinées à mouiller les bajoues.
C'est bon pour la tête et c'est bon pour le cœur. Rire Et Pleurer ne fait pas attraper le cholestérol, il nourrit l'âme de couleurs et d'émotions. Les chansons fluctuant entre le folk, le rock et parfois le punk sont toutes aussi bonnes les unes les autres, même si l'on manifeste des préférences sur certaines d'entre elles. Les sujets gravitent entre légèreté et gravité, amour et haine, des ambiances diverses. Ainsi peut-on se les peler sur le marché "Rungis" avec la vielle à roue tourbillonnant au-dessus d'une rythmique très entraînante, de se rendre compte ce que le bon François, tout bon bouffeur de curé qu'il est, pensait de la réaction du pape (Jean-Paul II) lors de l'épidémie africaine du SIDA sur "Le Pape À Dit : ("Plastique Tu Ne Mettras Pas")". "Le dernier Éléphant" suscite, entre rock révolté et reggae dévalant, de la colère face à la connerie générée par des hommes dénués de valeur envers l'animal disparaissant. "Derrière Le Mur" allume une jolie flamme rock et celtique tournoyante. "Ne Reviens Pas" sort les violons et l'accordéon pour raconter une rupture douloureuse. On va faire un tour pour valser au Danemark se murger avec quelques marins dans "La Petite Cirrhose De Copenhague", déambulation qui finit mal pour servir un calembour qu'on pouvait voir venir depuis un couplet. On anticipe l'horizon d'un futur sombre avec "Paris 2034, Vingtième Jour D'Insurrection", une guitare imprécatrice donnant le ton. On redoute la solitude ressentie dans "Vendredi 13" avant que "Patate", toujours joué en concert par le groupe, à l'aide d'un banjo engageant fait remonter la jauge de bonne humeur ...
Finalement, l'heure que dure ce disque riche en compositions distinctes et en instruments de musique (inutile de les compter, il y en a une bonne liste) n'est pas si insurmontable que ça avec les années. Ça vaut largement le goût de rester !
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
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