Pigalle
Saint-Martin-Sainte-Catherine [Rock En Marche, Scène Principale] - vendredi 27 juillet 2018 |
Situé dans la commune creusoise de Saint-Martin-Sainte-Catherine à la limite de la Haute-Vienne, plus précisément dans le petit village du Theil, le festival Rock En Marche en est à sa septième édition. Son nom est vraiment loin de signifier un rassemblement de la mouvance politique qui gouverne le pays actuellement. La Marche est la région historique qui couvrait le Limousin dans une grande partie et qui avait la ville de Guéret pour capitale. À l'approche du lieu, pas de bouchon sur la route à l'arrivée. L' entrée sur le site qui aura réuni dans les sept cents personnes, d'après un article lu dans La Montagne, aura fait taire la crainte de me retrouver dans un encombrement routier, comme ce fut le cas pour l'éphémère festival El Clandestino près de Guéret l'année dernière (plus de vingt mille festivaliers) et devant lequel j'avais baissé les bras dans une file d'attente interminable.
En ce soir du dernier vendredi du mois de juillet où aura lieu aussi, dans le ciel, la plus longue éclipse lunaire du siècle, la venue de Pigalle est en partie ce qui m'a fait venir en terre creusoise une nouvelle fois, curieux également de découvrir les environs à l'occasion. L'ambiance est conviviale, assez familiale et la plupart des festivaliers se connaissent bien entre eux à ce que je peux voir. On est loin des énormes festivals connus et c'est assez reposant. Un gobelet de Félis en main, je déguste la bière felletinoise en profitant du concert de Carré Court, un duo limougeaud qui rappelle un petit peu The Kills par la musique et la voix de la chanteuse.
Le temps d'attendre de revoir le groupe parisien sur la grande scène, une visite des stands artisanaux permet de patienter si on ne va pas écouter d'autres artistes ou groupes sur une autre scène plus petite, du côté de la buvette sur une limite qui sépare le terrain de football en deux parties.
Le signal attendu annonce que Pigalle va entrer en scène. Les musiciens arrivent, acclamés, suivis de François Hadji-Lazaro habillé d'un t-shirt rouge à l'effigie de Pif le chien. La liste des titres se révélera être à peu près la même jouée trois mois plus tôt à Strasbourg, mais l'ambiance dans le public effacera la petite déception personnelle. Les chansons plus anciennes comme l'emblématique "Pigalle" reprise à Georges Ulmer, "Il Boit Du Café" annoncé comme un petit sketch, "L'Eboueur", "Lettres De L'Autoroute" et une reprise cajun, "Oh Madeleine" que jouait Los Carayos dans les lointaines eighties, auront tôt fait d'animer le public entre vifs sautillements et danses sur le terrain. Et "La Patate" aussi, chanson positive réclamée à tue-tête par des mômes derrière moi et qui démarrera plus tard joyeusement au banjo, ce qui provoquera également un bel engouement dans la soirée. D'autres chansons, souvent des plus récentes, feront passer une certaine émotion dans la tête avec "Tous Les Soirs A L'Arrêt Du Car", "On Ne S'oublie Pas" et "Si On M'Avait Dit". Et comme à chaque fin de concert il y a forcément un rappel, Pigalle reviendra pour deux ultimes chansons, le fameux et imparable "Dans La Salle Du Bar Tabac De La Rue Des Martyrs" pour le plus grand plaisir et la toute dernière dans laquelle le bon François, toujours aussi communicatif et abordable après concert, fera crisser son violon avec un air qui rappellera encore fortement l'entame de "Les Vieux A La Poubelle" des Garçons Bouchers.
Minuit n'est pas loin. Dans le ciel, Dame Lune émerge lentement de son voile d'ombre de notre mère la Terre. Étant peu enclin à rester pour voir la suite des festivités au bout d'une journée tout de même bien remplie, il sera temps de m'éclipser dans la nuit creusoise tel un fantôme, laissant derrière les festivaliers en attente du groupe suivant qui clôturera la première des deux soirées programmées..
En ce soir du dernier vendredi du mois de juillet où aura lieu aussi, dans le ciel, la plus longue éclipse lunaire du siècle, la venue de Pigalle est en partie ce qui m'a fait venir en terre creusoise une nouvelle fois, curieux également de découvrir les environs à l'occasion. L'ambiance est conviviale, assez familiale et la plupart des festivaliers se connaissent bien entre eux à ce que je peux voir. On est loin des énormes festivals connus et c'est assez reposant. Un gobelet de Félis en main, je déguste la bière felletinoise en profitant du concert de Carré Court, un duo limougeaud qui rappelle un petit peu The Kills par la musique et la voix de la chanteuse.
Le temps d'attendre de revoir le groupe parisien sur la grande scène, une visite des stands artisanaux permet de patienter si on ne va pas écouter d'autres artistes ou groupes sur une autre scène plus petite, du côté de la buvette sur une limite qui sépare le terrain de football en deux parties.
Le signal attendu annonce que Pigalle va entrer en scène. Les musiciens arrivent, acclamés, suivis de François Hadji-Lazaro habillé d'un t-shirt rouge à l'effigie de Pif le chien. La liste des titres se révélera être à peu près la même jouée trois mois plus tôt à Strasbourg, mais l'ambiance dans le public effacera la petite déception personnelle. Les chansons plus anciennes comme l'emblématique "Pigalle" reprise à Georges Ulmer, "Il Boit Du Café" annoncé comme un petit sketch, "L'Eboueur", "Lettres De L'Autoroute" et une reprise cajun, "Oh Madeleine" que jouait Los Carayos dans les lointaines eighties, auront tôt fait d'animer le public entre vifs sautillements et danses sur le terrain. Et "La Patate" aussi, chanson positive réclamée à tue-tête par des mômes derrière moi et qui démarrera plus tard joyeusement au banjo, ce qui provoquera également un bel engouement dans la soirée. D'autres chansons, souvent des plus récentes, feront passer une certaine émotion dans la tête avec "Tous Les Soirs A L'Arrêt Du Car", "On Ne S'oublie Pas" et "Si On M'Avait Dit". Et comme à chaque fin de concert il y a forcément un rappel, Pigalle reviendra pour deux ultimes chansons, le fameux et imparable "Dans La Salle Du Bar Tabac De La Rue Des Martyrs" pour le plus grand plaisir et la toute dernière dans laquelle le bon François, toujours aussi communicatif et abordable après concert, fera crisser son violon avec un air qui rappellera encore fortement l'entame de "Les Vieux A La Poubelle" des Garçons Bouchers.
Minuit n'est pas loin. Dans le ciel, Dame Lune émerge lentement de son voile d'ombre de notre mère la Terre. Étant peu enclin à rester pour voir la suite des festivités au bout d'une journée tout de même bien remplie, il sera temps de m'éclipser dans la nuit creusoise tel un fantôme, laissant derrière les festivaliers en attente du groupe suivant qui clôturera la première des deux soirées programmées..
Bon 15/20 | par Pascha |
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