The Lumineers
Werchter - Belgique [Rock Werchter Festival - The Barn] - vendredi 05 juillet 2013 |
Sortis de l'anonymat dès leur premier disque grâce au succès planétaire du single "Ho Hey", les Lumineers sillonnaient pour la première fois les festivals européens en cet été 2013. L'occasion de découvrir ce que le quatuor, originaire du New-Jersey et du Colorado, a à nous offrir hormis son fameux single...
Cette seconde journée du Rock Werchter a commencé tranquillement. Pendant que les Two Door Cinema Club font hocher les têtes sur la Main Stage, la majorité des spectateurs continuent de boire des bières allongés dans l'herbe. Le temps est un peu gris mais la température idéale, un détail qui compte quand vous passez un paquet d'heures dehors !
17h, on se presse sous l'immense chapiteau dénommé "The Barn". La température (au sens propre comme au figuré) augmente d'un cran. L'une des sensations de l'année s'apprête à débarquer.
A la manière des Arcade Fire, Mumford & Sons et consorts, le groupe s'apparente à une petite troupe de troubadours, fringués avec des chemises blanches, bretelles et chapeaux. La jolie Neyla Pekarek arbore une robe "à l'ancienne" et Wesley Schultz ressemble à un mix entre Brendan Benson et Jeff Buckley.
Passons ces importantes considérations pour parler de la prestation du groupe en tant que telle. Il n'y aura forcément pas trop de surprise au niveau du contenu puisque les américains n'ont qu'un seul disque à leur actif. Les morceaux qui le composent seront tout de même parfois entrecoupés d'autres titres : un ou deux inédits et quelques reprises dont "Ain't Nobody's Problem" que le groupe s'est bien approprié.
Dès "Submarines" qui ouvre le bal, on sent un public éprit d'amour pour ce groupe qui semble si généreux et sincère. Ça n'empêche pas d'avoir (partiellement) la même sensation que sur le disque, à savoir que certaines chansons sont trop courtes et qu'il manque un "je ne sais quoi" de consistance.
On sera assez étonné d'entendre LE tube "Ho Hey" très vite dans le concert, beaucoup moins de voir la foule accompagner Wesley Schultz à l'unisson.
Ce dernier descendra un peu plus tard au milieu du public et fera tenir une chaise surélevée on ne sait comment pour interpréter les titres "Darlene" et "Elouise". Un moment sympa et une manière d'être au plus près des gens, même si les conditions de base ne s'y prêtent pas.
Le groupe, manifestement à l'aise dans le cadre assez impersonnel d'un festival, finit sa prestation en roue libre. Les interventions aux chants de Neyla Pekarek lui vaudront d'ailleurs de véritables ovations.
Après une heure de set, le groupe s'éclipse en ayant eu le temps de présenter une grosse partie de son répertoire.
La générosité et la bonne humeur communicative des Lumineers auront permis au groupe de se mettre dans la poche un public qui semblait déjà bien les connaitre. Eu égard au style musical des américains, on pouvait craindre que le contexte du gros festival ne leur aurait pas convenu mais ils s'en sont finalement bien sortis. Et tant mieux puisqu'ils seront amenés à jouer dans de grosses enceintes au cours de cette tournée, bien loin des petits bars de Brooklyn de leurs débuts.
Reste au quatuor à densifier un peu son répertoire aussi bien en quantité qu'en qualité. Mais il faut bien reconnaître qu'on ne pouvait pas leur demander grand-chose de plus ce jour là.
Cette seconde journée du Rock Werchter a commencé tranquillement. Pendant que les Two Door Cinema Club font hocher les têtes sur la Main Stage, la majorité des spectateurs continuent de boire des bières allongés dans l'herbe. Le temps est un peu gris mais la température idéale, un détail qui compte quand vous passez un paquet d'heures dehors !
17h, on se presse sous l'immense chapiteau dénommé "The Barn". La température (au sens propre comme au figuré) augmente d'un cran. L'une des sensations de l'année s'apprête à débarquer.
A la manière des Arcade Fire, Mumford & Sons et consorts, le groupe s'apparente à une petite troupe de troubadours, fringués avec des chemises blanches, bretelles et chapeaux. La jolie Neyla Pekarek arbore une robe "à l'ancienne" et Wesley Schultz ressemble à un mix entre Brendan Benson et Jeff Buckley.
Passons ces importantes considérations pour parler de la prestation du groupe en tant que telle. Il n'y aura forcément pas trop de surprise au niveau du contenu puisque les américains n'ont qu'un seul disque à leur actif. Les morceaux qui le composent seront tout de même parfois entrecoupés d'autres titres : un ou deux inédits et quelques reprises dont "Ain't Nobody's Problem" que le groupe s'est bien approprié.
Dès "Submarines" qui ouvre le bal, on sent un public éprit d'amour pour ce groupe qui semble si généreux et sincère. Ça n'empêche pas d'avoir (partiellement) la même sensation que sur le disque, à savoir que certaines chansons sont trop courtes et qu'il manque un "je ne sais quoi" de consistance.
On sera assez étonné d'entendre LE tube "Ho Hey" très vite dans le concert, beaucoup moins de voir la foule accompagner Wesley Schultz à l'unisson.
Ce dernier descendra un peu plus tard au milieu du public et fera tenir une chaise surélevée on ne sait comment pour interpréter les titres "Darlene" et "Elouise". Un moment sympa et une manière d'être au plus près des gens, même si les conditions de base ne s'y prêtent pas.
Le groupe, manifestement à l'aise dans le cadre assez impersonnel d'un festival, finit sa prestation en roue libre. Les interventions aux chants de Neyla Pekarek lui vaudront d'ailleurs de véritables ovations.
Après une heure de set, le groupe s'éclipse en ayant eu le temps de présenter une grosse partie de son répertoire.
La générosité et la bonne humeur communicative des Lumineers auront permis au groupe de se mettre dans la poche un public qui semblait déjà bien les connaitre. Eu égard au style musical des américains, on pouvait craindre que le contexte du gros festival ne leur aurait pas convenu mais ils s'en sont finalement bien sortis. Et tant mieux puisqu'ils seront amenés à jouer dans de grosses enceintes au cours de cette tournée, bien loin des petits bars de Brooklyn de leurs débuts.
Reste au quatuor à densifier un peu son répertoire aussi bien en quantité qu'en qualité. Mais il faut bien reconnaître qu'on ne pouvait pas leur demander grand-chose de plus ce jour là.
Bon 15/20 | par Billyjoe |
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