Sylvain Chauveau
Le Livre Noir Du Capitalisme |
Label :
Alice In Wonder |
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Premier album solo de Sylvain Chauveau, Le Livre Noir Du Capitalisme est une des premières pierres du 'projet musical' de Sylvain. Son parti pris musical est de puiser dans le patrimoine culturel français (compositeurs du début du XXème siècle, l'électroacoustique, emploi de cordes, d'accordéon ou de bois pour accompagner son piano, ...) pour construire une musique française moderne, partant du constat amer qu'ici, on a une large portion de musiciens suiveurs de différents courants initiés à l'étranger (Outre-Atlantique, Outre-Manche), courants qui, eux, puisent leurs racines dans un "patrimoine" culturel propre à la nationalité de leurs auteurs.
D'accord ou pas avec ce postulat, cette démarche est intéressante et originale. L'album, lui, est passionant : instrumental, tantôt explicite, tantôt silencieux (Sylvain est fasciné par les silences, cf. la rubrique "Carnets" de son site web), très mélodique, il s'écoute très bien et est porteur de sentiments en tout genre, surtout quand on sait que Sylvain attache beaucoup d'importance aux titres de ses morceaux en adéquation avec la poésie véhiculée par sa musique, pour lui, l'occasion de mettre des mots sur ce qui est joué.
Pour la fine bouche, un texte écrit sur la base des titres des morceaux de l'album, quand j'ai commencé à découvrir la musique de Sylvain, et reflète bien ce que je suis susceptible de ressentir à l'écoute du Livre Noir Du Capitalisme (il est signé Herodiad07).
"Au commencement, on entend peu à peu les flots respirer comme on pleure. Passe l'ombre de JLG. Puis sonne l'heure des hurlements en faveur de Serge T. Troublant trou noir... Le marin est rejeté par la mer. Dernière étape avant le silence. Au loin résonnent encore quelques dialogues avec le vent tandis que ses mains tremblent encore. Sylvain Chauveau apporte ici sa contribution à l'industrie phonographique loin de laquelle semble se situer sa géographie intime. "Je suis vivant et vous êtes morts"... C'est "Mon Royaume" murmure le musicien. Un Potlatch de 1971 à 1999, puis plus rien, rien qu'un souffle remuant la nuit, qui annonce un magnifique nocturne impalpable."
D'accord ou pas avec ce postulat, cette démarche est intéressante et originale. L'album, lui, est passionant : instrumental, tantôt explicite, tantôt silencieux (Sylvain est fasciné par les silences, cf. la rubrique "Carnets" de son site web), très mélodique, il s'écoute très bien et est porteur de sentiments en tout genre, surtout quand on sait que Sylvain attache beaucoup d'importance aux titres de ses morceaux en adéquation avec la poésie véhiculée par sa musique, pour lui, l'occasion de mettre des mots sur ce qui est joué.
Pour la fine bouche, un texte écrit sur la base des titres des morceaux de l'album, quand j'ai commencé à découvrir la musique de Sylvain, et reflète bien ce que je suis susceptible de ressentir à l'écoute du Livre Noir Du Capitalisme (il est signé Herodiad07).
"Au commencement, on entend peu à peu les flots respirer comme on pleure. Passe l'ombre de JLG. Puis sonne l'heure des hurlements en faveur de Serge T. Troublant trou noir... Le marin est rejeté par la mer. Dernière étape avant le silence. Au loin résonnent encore quelques dialogues avec le vent tandis que ses mains tremblent encore. Sylvain Chauveau apporte ici sa contribution à l'industrie phonographique loin de laquelle semble se situer sa géographie intime. "Je suis vivant et vous êtes morts"... C'est "Mon Royaume" murmure le musicien. Un Potlatch de 1971 à 1999, puis plus rien, rien qu'un souffle remuant la nuit, qui annonce un magnifique nocturne impalpable."
Parfait 17/20 | par Takichan |
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