Battles
Poitiers [Le Confort Moderne] - samedi 22 avril 2006 |
Battles. Découvert avec EP C, je me doutais que ce groupe (presque un hero band, comme on dit) avec John Stanier d'Helmet à la drums et ian williams, ex six cordes de Don Caballero, devait sacrément dépoter sur scène.
Impatient comme un petit puceau depuis deux semaines, je fus légèrement irrité par les support band complètement ridicules et honteux qui accompagnaient le groupe... Park Attack et The Magic Marker. Pathétique. Bref ! Quelques cannettes au bar avec les camarades de Poitiers et la tension monte d'un cran. Battles est arrivé à 19h au confort moderne, autant vous dire que c'est à l'américaine au niveau balance. Ils prennent un quart d'heure de line check pendant que les 150 personnes présentes sont reclues au bar, grande tradition pictave.
On nous laisse enfin rentrer. Putain ! La crash à 2,50m de hauteur, on est 4 potes batteurs à déjà commencer à déconner sur ça... Faut être un géant qui a pas peur des tendinites. John, croisé au merch juste un peu avant, n'est effectivement pas un nain.
Ca y est, ils débarquent. La drums collé au bord de la scène, à la shellac, une tama starclassic sparkle blue. Salve d'applaudissement. Look d' intellos bien sapés. En tant normal les punks de poitiers auraient gueulé. Pas assez prolo...
Ca décolle. OOOOOOOUUUUUUH. le son ce caisse claire qui arrache, ça explose, c'est du costaud, tout le monde est massé devant la scène et direct ça groove, ça tape du pied, on est happé, c'est intelligent, subtil mais couillu, groovy, expé. Ca s'entremêle, c'est physique, tendu.
On est tous en train de se déhancher, hypnotisé. Les batteurs dans la salle se regardent d'un air entendu, admiratifs... souriants d'un air qui veut dire que, merde, il envoie le John. Une rapide présentation genre "We are Battles from New York City" et ça scatte dans le microphone, le métis dont je ne connais pas le nom gratte et pianote en même temps, fabrique ses lignes de chant percussifs devant nos yeux. Tout le monde sur scène à part captain america, (chewing gum man, vous savez, le gratteux du milieu, pas Ian, pas le métis, l'autre ! avec ses airs de beau soldat américain) à l'air d'en chier. Tout se joue vraiment sous tension, au max des possibilités physiques. Ca transpire, nous aussi. Ca claque les oreilles. Tout s'enchaîne et John a l'air de vouloir baisser les aigus d'un ampli. Son regard en dit long sur ce qu'il pense. On a pas envie de l'emmerder le John. Il finit pas aller baisser l'equalo tout seul, irrité par captain america qui ne comprend pas ses gestes.
En bref, une grande leçon. Une baffe. De la jungle post rock noise expé dansante. De grands musiciens. Un concert efficace. Des mecs à qui l'on peut parler à la fin du concert et un "dream band" à la hauteur de mes attentes.
Mention pas cool: Le tshirt à 15€. Bon je l'ai acheté quand même.
Impatient comme un petit puceau depuis deux semaines, je fus légèrement irrité par les support band complètement ridicules et honteux qui accompagnaient le groupe... Park Attack et The Magic Marker. Pathétique. Bref ! Quelques cannettes au bar avec les camarades de Poitiers et la tension monte d'un cran. Battles est arrivé à 19h au confort moderne, autant vous dire que c'est à l'américaine au niveau balance. Ils prennent un quart d'heure de line check pendant que les 150 personnes présentes sont reclues au bar, grande tradition pictave.
On nous laisse enfin rentrer. Putain ! La crash à 2,50m de hauteur, on est 4 potes batteurs à déjà commencer à déconner sur ça... Faut être un géant qui a pas peur des tendinites. John, croisé au merch juste un peu avant, n'est effectivement pas un nain.
Ca y est, ils débarquent. La drums collé au bord de la scène, à la shellac, une tama starclassic sparkle blue. Salve d'applaudissement. Look d' intellos bien sapés. En tant normal les punks de poitiers auraient gueulé. Pas assez prolo...
Ca décolle. OOOOOOOUUUUUUH. le son ce caisse claire qui arrache, ça explose, c'est du costaud, tout le monde est massé devant la scène et direct ça groove, ça tape du pied, on est happé, c'est intelligent, subtil mais couillu, groovy, expé. Ca s'entremêle, c'est physique, tendu.
On est tous en train de se déhancher, hypnotisé. Les batteurs dans la salle se regardent d'un air entendu, admiratifs... souriants d'un air qui veut dire que, merde, il envoie le John. Une rapide présentation genre "We are Battles from New York City" et ça scatte dans le microphone, le métis dont je ne connais pas le nom gratte et pianote en même temps, fabrique ses lignes de chant percussifs devant nos yeux. Tout le monde sur scène à part captain america, (chewing gum man, vous savez, le gratteux du milieu, pas Ian, pas le métis, l'autre ! avec ses airs de beau soldat américain) à l'air d'en chier. Tout se joue vraiment sous tension, au max des possibilités physiques. Ca transpire, nous aussi. Ca claque les oreilles. Tout s'enchaîne et John a l'air de vouloir baisser les aigus d'un ampli. Son regard en dit long sur ce qu'il pense. On a pas envie de l'emmerder le John. Il finit pas aller baisser l'equalo tout seul, irrité par captain america qui ne comprend pas ses gestes.
En bref, une grande leçon. Une baffe. De la jungle post rock noise expé dansante. De grands musiciens. Un concert efficace. Des mecs à qui l'on peut parler à la fin du concert et un "dream band" à la hauteur de mes attentes.
Mention pas cool: Le tshirt à 15€. Bon je l'ai acheté quand même.
Parfait 17/20 | par ChienGâté |
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