Gaza
I Don't Care Where I Go When I Die |
Label :
Black Market Activities |
||||
Ce qui est étonnant chez Gaza, c'est la confidentialité qui les entoure. Certes, le groupe ne peux pas encore se targuer d'avoir une discographie des plus prolixes (deux albums et un maxi à son actif au moment au j'écris ces lignes), on admettra donc aisément que la l'œuvre musicale du groupe est pour l'instant assez succinte, mais attention, rien qu'avec cette contribution balbutiante, le quintette (devenu depuis quatuor) a déjà écrit quelques très belles pages du hardcore actuel, et ce I Don't Care Where I Go When I Die en est la plus parfaite illustration.
Derrière ce titre définitif, se trouve une musique qui l'est tout autant. Non, pas de confusion possible : dès les premières secondes de "Calf", c'est un hardcore typiquement botchien qui vous saute à la gorge et ne vous lâchera plus. Dès lors, la tension ne retombera pas d'un cran ! Botch donc, mais également Converge, Pig Destroyer, Crowbar ou voire même Agoraphobic Nosebleed ou Brutal Truth, la violence de Gaza s'inspire donc de multiples influences, mais attention, Gaza joue du Gaza et rien d'autre, n'ayant vraiment rien à envier aux formations précédemment citées. Non, l'erreur serait de considérer ce premier opus comme un pastiche des ainés de Gaza.
I Don't Care Where I Go When I Die est en fait le premier album du groupe qui suit donc la publication d'un premier EP quelques mois plus tôt (East). L'heure est à la spontanéité : Gaza semble laisser son énergie s'exprimer, se défoule littéralement et impose sa patte à grand renfort de riffs lourds et imposants et de changements de rythme, pour certains proprement ahurissants.
La formule "I Don't Care Where I Go When I Die" revêt finalement des allures de "Carpe Diem" à la sauce hardcore : Gaza est vivant et en profite pour nous le fait savoir à grand coup de décibels... Pas une once de ces onze titres n'est superflue : l'oeuvre de Gaza sera intense ou ne sera pas. Pour un premier essai, c'est un coup de maître !
Derrière ce titre définitif, se trouve une musique qui l'est tout autant. Non, pas de confusion possible : dès les premières secondes de "Calf", c'est un hardcore typiquement botchien qui vous saute à la gorge et ne vous lâchera plus. Dès lors, la tension ne retombera pas d'un cran ! Botch donc, mais également Converge, Pig Destroyer, Crowbar ou voire même Agoraphobic Nosebleed ou Brutal Truth, la violence de Gaza s'inspire donc de multiples influences, mais attention, Gaza joue du Gaza et rien d'autre, n'ayant vraiment rien à envier aux formations précédemment citées. Non, l'erreur serait de considérer ce premier opus comme un pastiche des ainés de Gaza.
I Don't Care Where I Go When I Die est en fait le premier album du groupe qui suit donc la publication d'un premier EP quelques mois plus tôt (East). L'heure est à la spontanéité : Gaza semble laisser son énergie s'exprimer, se défoule littéralement et impose sa patte à grand renfort de riffs lourds et imposants et de changements de rythme, pour certains proprement ahurissants.
La formule "I Don't Care Where I Go When I Die" revêt finalement des allures de "Carpe Diem" à la sauce hardcore : Gaza est vivant et en profite pour nous le fait savoir à grand coup de décibels... Pas une once de ces onze titres n'est superflue : l'oeuvre de Gaza sera intense ou ne sera pas. Pour un premier essai, c'est un coup de maître !
Très bon 16/20 | par X_Jpbowersock |
En ligne
366 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages