Le Guess Who?
Utrecht - Pays-Bas [Tivoli] - jeudi 09 novembre 2017 |
JEUDI : Retards et retrouvailles
Salut Utrecht ! Ça fait bien un an qu'on s'était pas vu. Depuis novembre 2016 pour être exact. Il y a quelque chose chez toi, un je-ne-sais-quoi qui me pousse à revenir te rendre visite à la même période chaque année... Peut-être est-ce cette atmosphère agréable entre une Amsterdam plus cosy et une banlieue londonienne cossue, peut-être est-ce ton impressionnant beffroi, tes canaux paisibles, tes vélos par milliers, tes tickets de tram exorbitants... peut-être aussi est-ce pour cette période de 4 jours durant laquelle tu héberges le meilleur festival de cette foutue planète ? Je ne saurais trop dire.
Allez, je causerais bien architecture mais vous serez sans doute plus intéressés par le festoche. En forme de point d'interrogation, le Guess Who met à l'honneur la surprise, avec sa programmation éclectique, faisant la part belle aux formations obscures et/ou expérimentales, exotiques, extrêmes et j'en passe (rassurez-vous, y a aussi des trucs écoutables, paraît même que Dinosaur Jr. se pointe de temps en temps), d'autant plus que les deux tiers de ladite prog est confiée aux mains expertes des têtes d'affiche (Perfume Genius, Grouper, Shabazz Palaces, James Holden, Han Bennink et Jerusalem in My Heart) qui disposent chacun d'une curatelle fournie. Tout cela tenant place un peu partout dans la ville (théâtres, bars, boites, églises...) et essentiellement dans les faramineuses entrailles du Tivoli, sorte de centre commercial géant pour festivalier, complexe disposant de 6 salles (sans compter tout ce qui se passe dans les "couloirs", entre DJ sets et stands de bouffe).
Ce jeudi fut pour mon comparse et moi-même l'occasion de nous échauffer. Pas tellement plus car, après nous être trompés de bus et avoir subi des embouteillages, nous ratâmes le début de notre programme, dont le Mystère des Voix Bulgares qui promettaient des chants éplorés et hanté, ainsi que Keiji Haino et Han Bennink (qui entre tarés notoires devaient avoir des choses à se dire). Finalement, on aura picoré ici et là ; une chanson de Sun Kil Moon par-ci (très touchant par ailleurs, Kozelek dans son plus beau costume qui fait des petites blagues et raconte sa vie en musique), un peu de KARRYN (pop ambient expérimentale à la Jenny Hval), d'Amadou & Mariam (concert surprise chaleureux malgré les clichés, ponctué de solos bien sentis), avant de se finir sur le duo synthwave français Essaie Pas, assis dans la Cloud Nine à phaser mollement et regretter de s'être vu refuser l'entrée de Grouper dans l'église Domkirk, après avoir poireauté des plombes dans le froid.
Première soirée assez maigre en concert et frustrante, mais nous savons tous deux que les choses sérieuses commencent demain. Il ne nous reste plus qu'à trouver un taxi (ouch pognon) pour s'en retourner chez nous ; demain ce sera vélos, histoire de se mettre aux couleurs locales (et payer moins cher au passage).
Salut Utrecht ! Ça fait bien un an qu'on s'était pas vu. Depuis novembre 2016 pour être exact. Il y a quelque chose chez toi, un je-ne-sais-quoi qui me pousse à revenir te rendre visite à la même période chaque année... Peut-être est-ce cette atmosphère agréable entre une Amsterdam plus cosy et une banlieue londonienne cossue, peut-être est-ce ton impressionnant beffroi, tes canaux paisibles, tes vélos par milliers, tes tickets de tram exorbitants... peut-être aussi est-ce pour cette période de 4 jours durant laquelle tu héberges le meilleur festival de cette foutue planète ? Je ne saurais trop dire.
Allez, je causerais bien architecture mais vous serez sans doute plus intéressés par le festoche. En forme de point d'interrogation, le Guess Who met à l'honneur la surprise, avec sa programmation éclectique, faisant la part belle aux formations obscures et/ou expérimentales, exotiques, extrêmes et j'en passe (rassurez-vous, y a aussi des trucs écoutables, paraît même que Dinosaur Jr. se pointe de temps en temps), d'autant plus que les deux tiers de ladite prog est confiée aux mains expertes des têtes d'affiche (Perfume Genius, Grouper, Shabazz Palaces, James Holden, Han Bennink et Jerusalem in My Heart) qui disposent chacun d'une curatelle fournie. Tout cela tenant place un peu partout dans la ville (théâtres, bars, boites, églises...) et essentiellement dans les faramineuses entrailles du Tivoli, sorte de centre commercial géant pour festivalier, complexe disposant de 6 salles (sans compter tout ce qui se passe dans les "couloirs", entre DJ sets et stands de bouffe).
Ce jeudi fut pour mon comparse et moi-même l'occasion de nous échauffer. Pas tellement plus car, après nous être trompés de bus et avoir subi des embouteillages, nous ratâmes le début de notre programme, dont le Mystère des Voix Bulgares qui promettaient des chants éplorés et hanté, ainsi que Keiji Haino et Han Bennink (qui entre tarés notoires devaient avoir des choses à se dire). Finalement, on aura picoré ici et là ; une chanson de Sun Kil Moon par-ci (très touchant par ailleurs, Kozelek dans son plus beau costume qui fait des petites blagues et raconte sa vie en musique), un peu de KARRYN (pop ambient expérimentale à la Jenny Hval), d'Amadou & Mariam (concert surprise chaleureux malgré les clichés, ponctué de solos bien sentis), avant de se finir sur le duo synthwave français Essaie Pas, assis dans la Cloud Nine à phaser mollement et regretter de s'être vu refuser l'entrée de Grouper dans l'église Domkirk, après avoir poireauté des plombes dans le froid.
Première soirée assez maigre en concert et frustrante, mais nous savons tous deux que les choses sérieuses commencent demain. Il ne nous reste plus qu'à trouver un taxi (ouch pognon) pour s'en retourner chez nous ; demain ce sera vélos, histoire de se mettre aux couleurs locales (et payer moins cher au passage).
Sympa 14/20 | par X_Wazoo |
Photo by Erik Luyten // www.erikluyten.nl - erik@erikluyten.nl // All rights reserved
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