Rodolphe Burger

Strasbourg [La Laiterie] - jeudi 18 mai 2017

Rodolphe Burger
Le temps d'aller chercher une bière car on est venu voir Rodolphe Burger, à la bourre un peu, on profite quand même de ce qui reste à écouter de Singe Chromés, groupe de Mulhouse qui est en passe de sortir un deuxième album.

Le temps de l'entracte, on profite pour mieux s'approcher de la scène car mon amie est petite. Puis la foule redevient compact à mesure que l'horaire approche. Et enfin, accompagné de deux musiciens (un batteur et une violoncelliste), voilà qu'arrive le grand Rodolphe qui salue de la main la salle soulevée par les acclamations. "Ça sent le fan club !" me dit mon amie, tout sourire. Quoi de plus normal ? Car après tout, l'homme de la vallée est tout de même chez lui, ici venu honorer son dernier album, Good. Sa dernière venue à La Laiterie remonte à une douzaine d'années, avec les présences d'Alain Bashung et de Jacques Higelin. Et quand il avouera, vers la fin de la soirée, qu'il a beaucoup moins joué à Strasbourg que dans d'autres villes, il se sera bien rattrapé en l'espace de sept mois avec trois concerts dans la ville alsacienne.

Le show débute donc avec le sublime morceau qui donne le nom au quatrième album solo, pour une première moitié de concert où Rodolphe Burger se montre dans une grande forme et une belle humeur. Les titres de Good partagent la soirée avec d'autres plus anciens, dont on peut reconnaître "Family Dingo" ou plus loin, le "Samuel Hall" écrit pour la Fantaisie Miltaire d'Alain Bashung.

C'est en arrivant vers la seconde moitié du concert, à peu près à l'attisant "Moonshiner" que, une fois debout, l'ancien homme de front de Kat Onoma met le feu (au point de me demander s'il ne fait pas du métal sur l'instant), s'éclate à activer les tourbillons, propageant les flammes, sur les morceaux tels que "Fx Of Love", "Painkiller" (un peu placé avant celui-là à me souvenir) et la reprise de "Radioactivity" de Kraftwerk, ce dernier habituellement joué en toute fin. Car le concert se finira réellement avec un second rappel donnant droit à "La Chambre" et au dansant "Eisbaer" repris de Grauzone.

Le temps de boire un dernier verre et d'apercevoir Rodolphe Burger sur la passerelle du hall de l'entrée faire coucou à ses amis ou ses connaissances, il est déjà minuit moins le quart. La reprise du boulot au petit matin sera dure.


Très bon   16/20
par Pascha


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