Nico
The End |
Label :
Island |
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The End constitue le dernier volet d'une trilogie commencée par The Marble Index et poursuivie par Desertshore. Produit par John Cale (ex-Velvet Underground, avec qui elle collabora) comme ses deux prédécesseurs, il est sans doute plus abouti, en tous cas encore plus sombre et profond. Construit autour de l'harmonium de Nico, il est également marqué par l'apport de deux monstres sacrés de la musique contemporaine, John Cale, qui joue de nombreux instruments (du piano à la basse en passant par la guitare acoustique et l'orgue), et Brian Eno (ex-Roxy Music), qui joue du synthé et incorpore de nombreux bruitages (comme ceux, très inquiétants, sur l'intro d'"Innocent and Vain"), ainsi que celui, plus discret, de Phil Manzanera (Roxy Music) à la guitare électrique sur quelques morceaux. La pièce maîtresse de cet opus est bien entendu la reprise de "The End" des Doors, que Nico et ses acolytes réussissent à rendre encore plus magistrale – et plus terrifiante, avec son chant fantomatique et son piano qui s'avance menaçant, et malgré une fin jazz rock d'un goût douteux (mais c'est là le seul défaut de ce disque). Je vous déconseille d'écouter The End un soir de déprime tant il est désespéré. Un album grandiose, bouleversant et mystérieux, qui risque bien de changer votre vie...
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Gaylord |
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