Girls Against Boys
You Can't Fight What You Can't See |
Label :
Jade Tree |
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Quatre ans après le peu reluisant Freakonica, Girls Against Boys est de retour avec un album rentre dedans, de nouveau produit par Ted Niceley. Comme par magie, ou par une faille spacio-temporelle, on a l'impression de se retrouver en 1998, et d'avoir en main le digne héritier de House Of GVSB et Cruise Yourself, comme si "Freakonica" n'avait jamais existé. Les sceptiques répondront que l'on est en 2002, que le groupe n'apporte rien ; mais qu'importe, on est heureux de retrouver ces énormes basses, cette guitare précise et perfide, et la voix sexy de Scott MacCloud. Le groupe est en grande forme, à l'heure où d'autres comme Chokebore prennent l'eau. GVSB ouvre le feu par des futurs classiques comme "Basstation", "All The Rage", ou "Tweaker" et son clavier hypnotique. "Miami Skyline" est une boule de nerfs de trois minutes. Le groupe allie le côté mélodique de "House Of GVSB" avec une puissance de feu hardcore, et fait la nique au passage à tous les groupes de musiques de jeunes énervés, en alignant son énorme et qualité artistique. GVSB se permet même un tube quasi-pop avec le très catchy "BFF". Deux-trois titres comme "Resonnance" ou "One Perfect Thing" sont moins convaincants et moins réussis, mais le groupe se rattrappe avec deux superbes morceaux en fin de parcours : "The Come Down" se paie le luxe d'être super efficace et émouvant à la fois, alors que le très beau "Let It Breathe" est une sorte de ballade tendue aux accents jazzys. On fait en quelque sorte des retrouvailles peu novatrices mais franchement heureuses.
Bon 15/20 | par X_Elmo |
Posté le 05 juillet 2002 à 11 h 09 |
You Can't Fight What You Can't See est un titre à la fois efficace et mystérieux, qui est assorti à son contenu.
Et oui, GVSB revient en force, et ça fait du bien. Pourtant, aux premières écoutes, on se dit : 'Ouai, c'est sympa...', mais sans plus, vu que les sons sont excellents mais pas aussi core que sur le surpuissant House Of GVSB. Et puis, comme par magie, la troisième ou la quatrième fois où l'on met You Can't Fight What You Can't See dans la platine, on est émerveillé, on est estomaqué, on est ébloui... Cela ne s'explique pas, c'est comme ça et pas autrement : l'alchimie a pris, sans que l'on s'en rende compte. C'est alors que l'on ne peut plus se passer de ces 11 morceaux de power-pop ultra-efficace, ultra groovy, ultra inspirée : on se surprend ainsi à chantonner les excellents "BFF", "Basstation", "Tweaker" et bien d'autres, que l'on ne croyait pas avoir déjà assimilés...
Plus qu'une seule envie : écouter encore et encore ces morceaux énormes que l'on a eu dans la tête toute la journée !
Et oui, GVSB revient en force, et ça fait du bien. Pourtant, aux premières écoutes, on se dit : 'Ouai, c'est sympa...', mais sans plus, vu que les sons sont excellents mais pas aussi core que sur le surpuissant House Of GVSB. Et puis, comme par magie, la troisième ou la quatrième fois où l'on met You Can't Fight What You Can't See dans la platine, on est émerveillé, on est estomaqué, on est ébloui... Cela ne s'explique pas, c'est comme ça et pas autrement : l'alchimie a pris, sans que l'on s'en rende compte. C'est alors que l'on ne peut plus se passer de ces 11 morceaux de power-pop ultra-efficace, ultra groovy, ultra inspirée : on se surprend ainsi à chantonner les excellents "BFF", "Basstation", "Tweaker" et bien d'autres, que l'on ne croyait pas avoir déjà assimilés...
Plus qu'une seule envie : écouter encore et encore ces morceaux énormes que l'on a eu dans la tête toute la journée !
Excellent ! 18/20
Posté le 23 septembre 2003 à 16 h 58 |
Ce dernier album en date de ces ardents défenseurs de la gente masculine est le premier pour moi. Et je dois dire que la première écoute m'a bien giflé: sans mauvais jeu de mots, GvsB fait du bon rentre dedans. Pas du qui tache, mais plutot du qui décape. Une voix au papier de verre, un jeu de batterie concis et rapide, et les deux guitares, 6 cordes et basse, s'entendent à merveille dans le registre 'tir à la grenaille'... et le tour est joué! Mais c'est aussi la limite de la formule. La recette est un peu simple pour garder la tension et l'excitation sur toutes les plages... Mais on garde de cet album une grande énergie et un véritable état d'esprit rock'n roll. De quoi donner envie de jeter une oreille attentive à leurs autres guérillas pro-males en rut.
Bon 15/20
Posté le 28 novembre 2005 à 21 h 04 |
You Can't Fight What You Can't See est aussi le premier album que je découvre d'eux donc je ferai aucune comparaison avec leurs autres albums. Mais j'ai peut être l'avantage d'avoir un œil vraiment frais, pas moyen d'être déçu par apport aux anciens albums. On peut dire que ce qui frappe dès la première écoute c'est l'énergie entraînante qu'il dégage, on a donc directement envie de bouger avec eux.
Leur basse grasse hypnotise directement, c'est énergique sans qu'on ait l'impression de devoir courir pour les suivre. On a le temps de savourer chaque changement sans que ça en devienne monotone. Et puis cette voix vous pénètre et renforce cette alchimie instrumentale. Chaque morceau est efficace et le son est parfait.
Cependant, on peut leur reprocher peut être un manque de diversité qui a pour conséquence qu'on apporte moins d'attention à la fin de l'album qui est pourtant tout aussi bon.
Leur basse grasse hypnotise directement, c'est énergique sans qu'on ait l'impression de devoir courir pour les suivre. On a le temps de savourer chaque changement sans que ça en devienne monotone. Et puis cette voix vous pénètre et renforce cette alchimie instrumentale. Chaque morceau est efficace et le son est parfait.
Cependant, on peut leur reprocher peut être un manque de diversité qui a pour conséquence qu'on apporte moins d'attention à la fin de l'album qui est pourtant tout aussi bon.
Bon 15/20
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