The Last Embrace
Paris [Le Klub] - jeudi 19 décembre 2013 |
The Last Embrace en petit comité, au Klub, en acoustique et à un tout petit prix (seulement 5 € en s'inscrivant sur leur Facebook), c'était l'occasion rêvée de découvrir le dernier album Essentia sur scène.
Avec une formation réduite en trio (guitare, chant et piano), la part belle est donnée aux subtilités et à l'émotion. Prestation Live oblige, les compositions gagnent en intensité mais on a surtout le plaisir de découvrir de jolies variantes, notamment des passages atmosphériques bien planants grâce aux effets de la guitare (c'est de l'acoustique mais ce n'est pas pour autant qu'il faut s'interdire la pédale wha wha et la reverb) ou encore les très belles interventions de Pierre-Henri au clavier, qui enrichissent et enjolivent systématiquement les morceaux. C'est agréable de voir que le groupe a préparé le concert et ne se contente pas de faire un simple copié collé de l'album. Il se passe un truc, les musiciens tentent, improvisent peut-être, mais l'on sent immédiatement que la maîtrise technique le leur permet aisément sans risquer la fausse note. De plus, les trois ont une belle complicité scénique, de l'humour (lorsque Sandy annonce le titre, provisoire, d'une nouvelle chanson, "Superstition", P.H. joue les trois premières notes du tube de Stevie Wonder, je me demande combien de personnes dans la salle ont capté le clin d'oeil) et j'aime beaucoup cette ambivalence entre le naturel de The Last Embrace et son soucis de l'élégance musicale, du raffiné.
Nous avons donc droit à de très belles interprétations, en finesse, de "Can You" notamment, mais surtout la primeur de deux nouveaux titres : "Superstition" donc qui, en version électrique, risque d'être un grand moment de rock progressif et où le clavier joue un rôle central, puis un second dont j'ai hélas oublié le nom, uniquement joué en guitare – voix, plus classique mais doté d'une belle ligne de chant. J'ai d'ailleurs été très agréablement surpris par la puissance vocale de Sandy ainsi que sa capacité à moduler, à se jouer des variations d'intensité. Un dernier mot sur Olivier, dont le jeu sobre n'en est pas moins extrêmement riche, sa facilité à alterner les rythmiques, les arpèges et la maîtrise des effets épargne à The Last Embrace de sombrer dans la musique Folk ou de sonner trop Pop. Les compositions restent donc dans une veine rock atmosphérique classieuse, on pense à Antimatter ou à Anathema avec une pointe de 70's.
Vous l'aurez compris, j'ai passé un excellent moment, trop court même, conclu en beauté par une reprise sensuelle de Portishead, "Roads". Désolé pour Magoyong et Memories Of a Dead Man, je ne suis pas resté.
Avec une formation réduite en trio (guitare, chant et piano), la part belle est donnée aux subtilités et à l'émotion. Prestation Live oblige, les compositions gagnent en intensité mais on a surtout le plaisir de découvrir de jolies variantes, notamment des passages atmosphériques bien planants grâce aux effets de la guitare (c'est de l'acoustique mais ce n'est pas pour autant qu'il faut s'interdire la pédale wha wha et la reverb) ou encore les très belles interventions de Pierre-Henri au clavier, qui enrichissent et enjolivent systématiquement les morceaux. C'est agréable de voir que le groupe a préparé le concert et ne se contente pas de faire un simple copié collé de l'album. Il se passe un truc, les musiciens tentent, improvisent peut-être, mais l'on sent immédiatement que la maîtrise technique le leur permet aisément sans risquer la fausse note. De plus, les trois ont une belle complicité scénique, de l'humour (lorsque Sandy annonce le titre, provisoire, d'une nouvelle chanson, "Superstition", P.H. joue les trois premières notes du tube de Stevie Wonder, je me demande combien de personnes dans la salle ont capté le clin d'oeil) et j'aime beaucoup cette ambivalence entre le naturel de The Last Embrace et son soucis de l'élégance musicale, du raffiné.
Nous avons donc droit à de très belles interprétations, en finesse, de "Can You" notamment, mais surtout la primeur de deux nouveaux titres : "Superstition" donc qui, en version électrique, risque d'être un grand moment de rock progressif et où le clavier joue un rôle central, puis un second dont j'ai hélas oublié le nom, uniquement joué en guitare – voix, plus classique mais doté d'une belle ligne de chant. J'ai d'ailleurs été très agréablement surpris par la puissance vocale de Sandy ainsi que sa capacité à moduler, à se jouer des variations d'intensité. Un dernier mot sur Olivier, dont le jeu sobre n'en est pas moins extrêmement riche, sa facilité à alterner les rythmiques, les arpèges et la maîtrise des effets épargne à The Last Embrace de sombrer dans la musique Folk ou de sonner trop Pop. Les compositions restent donc dans une veine rock atmosphérique classieuse, on pense à Antimatter ou à Anathema avec une pointe de 70's.
Vous l'aurez compris, j'ai passé un excellent moment, trop court même, conclu en beauté par une reprise sensuelle de Portishead, "Roads". Désolé pour Magoyong et Memories Of a Dead Man, je ne suis pas resté.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
Set list :
-beaucoup de "Essentia",
-deux nouvelles compositions,
-"Roads" de Portishead.
Si cela ne vous suffit pas, il faudra y aller vous-mêmes la prochaine fois !
-beaucoup de "Essentia",
-deux nouvelles compositions,
-"Roads" de Portishead.
Si cela ne vous suffit pas, il faudra y aller vous-mêmes la prochaine fois !
En ligne
488 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages