The Last Embrace
Paris [La Cantada] - mardi 16 mai 2017 |
Bigre, cela faisait fort longtemps que je n'avais pas assisté à un concert de The Last Embrace, toujours l'occasion de croiser quelques faciès sympathiques et de deviser gaiement en observant Coco foirer son créneau au volant de son nouveau et vrombissant véhicule.
Du coup, après avoir émis l'hypothèse de lui offrir quelques housses de siège léopard et commandé une deuxième pinte, on se rend au sous-sol de cet excellent bar qu'est La Cantada (belle décoration, bon choix de consommation, prix raisonnable, service charmant) pour assister au concert de la première partie du jour : Syd Kult.
J'espère qu'ils ne m'en tiendront pas rigueur si j'avoue ici n'en avoir jamais entendu parler avant cette chaude soirée de mai mais ce fut la première très bonne surprise de la soirée placée sous le signe de l'acoustique. En effet, ce trio guitare / chant – basse- percussion a enchaîné des titres très Dark Rock (allez jeter un œil au clip de "Hangin' Tree") probablement extraits de leurs deux albums à ce jour : Syd Kult et Reflections of the Black Sun. Le gros atout de la formation reste, à mon sens, la qualité du chant, puissant et chaleureux, parfaitement adapté au style pratiqué et bonifiant réellement chaque chanson. Musicalement, c'est compliqué pour moi de donner des points de repère, n'étant que peu familier du registre, mais, en vrac, je lancerais Antimatter, Jeff Buckley ou Radiohead. Dans tous les cas, je ne peux que conseiller de vous laisser tenter par l'écoute et, me concernant, j'espère les revoir, notamment en version électrique car certains plans étaient vraiment très intéressants.
Entracte. Binouze. Cigarette. Un petit pissou.
Je redescends pour The Last Embrace en mode minimaliste, comprendre le trio gagnant : clavier – guitare – chant. Bon, les compositions, je commence à les connaître par cœur et il n'y a pas eu de nouveauté ce soir-là. Nous avons donc assisté ("nous" se résumant à une quinzaine de personnes, même pour un mardi soir, c'est peu) à ce que l'on pourrait considérer comme une répétition du concert, également acoustique, du 18 mai, puisque le groupe ouvre pour Klone à la salle de Savigny-Le-Temple, à la programmation souvent de bon goût.
J'ai beau connaître les titres, je sais qu'il y a toujours la petite surprise, l'arrangement malin, le plan inattendu, et ce fut une nouvelle fois le cas. Je remarque notamment l'attirance de plus en plus marquée pour les ambiances jazzy, les incursions solos du claviériste y étant pour beaucoup. Après, il y a toujours le superbe travail d'Olivier à la guitare, qui accompagne et habille les titres avec une belle subtilité, que ce soit en arpèges, en plages atmosphériques ou en passages plus résolument Folk. Enfin, comme toujours, il y a la sensibilité vocale de Sandy, pleine de feeling et qui s'autorise des variations sur des lignes vocales qu'elle maîtrise à la perfection.
Un peu moins d'une heure plus tard, c'est fini, la fumée se dissipe, je n'ai plus soif mais j'ai faim... Je remonte la rue Oberkampf, chope un taxi à la volée parce que je suis un salaud de bourgeois et regagne mon logis. J'ai mangé un sandwich au thon confectionné à la hâte en écoutant la radio, je le bouffe debout devant l'évier, le cul vissé dans un slob élimé mais tellement confortable. Je me dis que demain j'ai pas envie d'aller bosser mais évidemment j'y suis allé, pas si fatigué que cela et même fringant dans mon t-shirt de Céleste acheté quelques jours plus tôt et dont mes collègues taquins m'ont fait ironiquement compliment. Et si je ne suis pas fatigué, c'est sans doute parce que j'ai passé une belle soirée avec de belles personnes. Merci à vous.
Du coup, après avoir émis l'hypothèse de lui offrir quelques housses de siège léopard et commandé une deuxième pinte, on se rend au sous-sol de cet excellent bar qu'est La Cantada (belle décoration, bon choix de consommation, prix raisonnable, service charmant) pour assister au concert de la première partie du jour : Syd Kult.
J'espère qu'ils ne m'en tiendront pas rigueur si j'avoue ici n'en avoir jamais entendu parler avant cette chaude soirée de mai mais ce fut la première très bonne surprise de la soirée placée sous le signe de l'acoustique. En effet, ce trio guitare / chant – basse- percussion a enchaîné des titres très Dark Rock (allez jeter un œil au clip de "Hangin' Tree") probablement extraits de leurs deux albums à ce jour : Syd Kult et Reflections of the Black Sun. Le gros atout de la formation reste, à mon sens, la qualité du chant, puissant et chaleureux, parfaitement adapté au style pratiqué et bonifiant réellement chaque chanson. Musicalement, c'est compliqué pour moi de donner des points de repère, n'étant que peu familier du registre, mais, en vrac, je lancerais Antimatter, Jeff Buckley ou Radiohead. Dans tous les cas, je ne peux que conseiller de vous laisser tenter par l'écoute et, me concernant, j'espère les revoir, notamment en version électrique car certains plans étaient vraiment très intéressants.
Entracte. Binouze. Cigarette. Un petit pissou.
Je redescends pour The Last Embrace en mode minimaliste, comprendre le trio gagnant : clavier – guitare – chant. Bon, les compositions, je commence à les connaître par cœur et il n'y a pas eu de nouveauté ce soir-là. Nous avons donc assisté ("nous" se résumant à une quinzaine de personnes, même pour un mardi soir, c'est peu) à ce que l'on pourrait considérer comme une répétition du concert, également acoustique, du 18 mai, puisque le groupe ouvre pour Klone à la salle de Savigny-Le-Temple, à la programmation souvent de bon goût.
J'ai beau connaître les titres, je sais qu'il y a toujours la petite surprise, l'arrangement malin, le plan inattendu, et ce fut une nouvelle fois le cas. Je remarque notamment l'attirance de plus en plus marquée pour les ambiances jazzy, les incursions solos du claviériste y étant pour beaucoup. Après, il y a toujours le superbe travail d'Olivier à la guitare, qui accompagne et habille les titres avec une belle subtilité, que ce soit en arpèges, en plages atmosphériques ou en passages plus résolument Folk. Enfin, comme toujours, il y a la sensibilité vocale de Sandy, pleine de feeling et qui s'autorise des variations sur des lignes vocales qu'elle maîtrise à la perfection.
Un peu moins d'une heure plus tard, c'est fini, la fumée se dissipe, je n'ai plus soif mais j'ai faim... Je remonte la rue Oberkampf, chope un taxi à la volée parce que je suis un salaud de bourgeois et regagne mon logis. J'ai mangé un sandwich au thon confectionné à la hâte en écoutant la radio, je le bouffe debout devant l'évier, le cul vissé dans un slob élimé mais tellement confortable. Je me dis que demain j'ai pas envie d'aller bosser mais évidemment j'y suis allé, pas si fatigué que cela et même fringant dans mon t-shirt de Céleste acheté quelques jours plus tôt et dont mes collègues taquins m'ont fait ironiquement compliment. Et si je ne suis pas fatigué, c'est sans doute parce que j'ai passé une belle soirée avec de belles personnes. Merci à vous.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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