Peaches

Father Fucker

Father Fucker

 Label :     XL 
 Sortie :    mardi 16 septembre 2003 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

Father Fucker... hem, hem... la jeune femme officiant sous le nom de Peaches semble avoir un mauvais gout assez prononcé. Cela est assez vite confirmé, il suffit d'ouvrir le boitier pour découvrir un CD au sleeve... comment dire... assez peu ambigu ! (je vous laisse découvrir par vous même) On pourrait craindre que tout cela ne soit que provocation gratuite, que la musique ne suive pas... Heureusement, on est rassuré dès le premier titre : punk comme jamais, "I Don't Give A..." déménage et nettoie le conduit auditif en profondeur (ah, une femme qui hurle, c'est tout un poème...). La suite est un enchainement de perles electro-punk ultra minimalistes, aux paroles subsersives. Eh oui, on est bien nez à nez avec une vraie dégénérée, qui sait choisir ses amis en plus : Electric Six, Queens Of The Stone Age, Sonic Youth... Peaches brille où Manson échoue depuis Antichrist Superstar : elle provoque et balance une musique réellement cathartique sans sombrer dans le grotesque. Voilà qui donne envie de découvrir le premier essai de cette jeune donzelle.


Parfait   17/20
par Jekyll


 Moyenne 17.67/20 

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Posté le 28 juin 2005 à 18 h 00

Chute de godemichés et d'étonnement en perspective avec ce second album résolument très rock'n'roll et très rock ‘n'sexe de Peaches. La Canadienne a fait des désirs, fantasmes, de l'érotisme et de la pornographie vulgaire sa marque de fabrique, son atout indéniable. Chaque petit mot, petite virgule, chaque beat, chaque accord, chaque soupir est baigné dans des sous-entendus véritablement ancrés sous le bas du ventre, au point d'inter "sex" ion entre buste et jambes.

Peaches joue avec nos envies, avec les siennes pour stimuler les nôtres et nous entraîne dans un passionnant cercle pervers. Mais tout cela n'est qu'un prétexte pour obtenir une musique affolante, décapante, stimulante. Une musique à son image. C'est peut-être sa création elle-même qui lui donne ses inclinaisons euphoriques et étranges d'aller toujours plus loin dans le domaine de la provocation.
Avec Fatherfucker, elle s'échappe de la convention, apprivoise le ridicule et rit d'elle-même. La Surprenante aime utiliser un langage venu d'ailleurs –de l'entrejambe-pour illustrer ses instruments : "eat a cookie and a big dick everyday, eat a cookie and a big clit everyday...".

Peaches, ce n'est pourtant pas qu'un sexe et qu'une tête vide. Ce n'est pas une provocation qu'on nous balance dans le visage. Merrill Nisker est tout sauf stupide, c'est pour cela qu'elle est si anticonformiste, si différente de ces autres devenus attardés par la célébrité.
Malgré des répétitions incessantes tout au long de l'album ("I don't give a fuck ! I don't give a fuck ! I don't give a fuck !") , la chanteuse a en elle une palette de styles qu'elle expérimente de mieux en mieux. Elle peut chanter, hurler, gémir sans que cela ne soit choquant ou inaudible.
Son Fatherfucker est un Teaches Of Peaches en différent, en exagéré et en mieux. Plus fougueux, plus vulgaire encore et plus intelligent, évidemment.

On aurait pu croire que Peaches n'était qu'une artiste de scène, ne devant son succès qu'à des plaisanteries scéniques sexuelles. Godemichés et autres joujous apportant son côté original et extravagant. Mais non: avec cet album nous constatons que Peaches peut nous faire danser sur des paroles stupides ( "Shake Yer Tits"), sans avoir besoin d'écarter les cuisses ou de se ballader avec des objets en plastique. Peaches a le mérite d'avoir su condenser différents styles musicaux tels que le punk ("Kick It") ou l'électro ("Tombstone, Baby") avec talent.

C'est Peaches qui domine par les sons et par le langage cru. Le corps est finalement peut de chose dans l'atmosphère sexuelle qu'elle veut exposer.
Très bon   16/20



Posté le 12 mai 2006 à 18 h 33

Ha ouai, Peaches crie des 'fuck' et des 'shit' tout le temps, waouh, intéressant !

Youhou, Peaches mélange rock'n'roll crasseux (grâce à Freedom c'est vrai mais c'est une déesse ça n'empêche), et electro qui déchire sa grand mère ! Waouh ça commence fort, elle s'en fout, ptain elle est trop forte ! Sinon Peaches ça ressemble à de l'electro minimaliste de première classe comme sur "Shake Yer Dix", du disco, comme sur "The Inch", des duos de chocs ! "Stuff Me Up" en compagnie de Stavvy Taylor, et après ça nous dessert une bonne dose de rock'n'roll pour se trémousser en shorty "Father Fucker" comme rock'n'roll éructé de sa voix si tendre, ou encore le si jouissif "Kick It".

Ouai j'aime Peaches, et encore le mot et faible. Un album très intense qui ne lasse jamais même après 300 000 écoutes.

Mais tient t'as pas parlé des paroles Kurl ! Ouai c'est vrai, moi ça me dérange pas, j'aime ses paroles, ouai c'est pas recherché (enfin ça en a l'air) mais qu'est-ce que ça sonne bien dit donc (comme le 'Yeah' au début de "Back It Up") après on prend ça comme on veut hein, du féminisme, du foutage de gueule, de la provoc', tout à la fois, mais on peut pas renier son plaisir face à elle.

Et puis en plus t'as déjà entendu parler de ses concerts ? Ouai ouai, une bête j'te dis, cette fille est pas humaine, elle est hors norme.
Intemporel ! ! !   20/20







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