The C.I.A.
The C.I.A. |
Label :
In The Red |
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The C.I.A. c'est le trio formé par le couple Ty/Denée Segall et leur pote Emmett Kelly. Ty & Emmett sont aux basses, Denée au "chant" et la boîte à rythmes fait le reste.
The C.I.A. c'est leur 1er album vomi après une soirée de beuverie dans un squat punk...
Vous vous souvenez de "Meaning" sur l'album Freedom's Goblin de Ty ? Mais siii le truc totalement hors-sujet, mais encore assez acceptable, avec la brailleuse... Eh bien vous enlevez la vraie batterie et les guitares et vous savez à quoi vous attendre pendant les 22 minutes que dure The C.I.A.
Ce qui peut être sauvé : les 30 premières secondes et les 30 dernières de "Fear", les riffs de basses et les couplets calmes de "Pleasure Seeker" et "Harm Joy".
Pour le reste c'est Denée qui beugle et qui agace, et derrière Ty & Emmett avec l'inspiration au plus bas...
L'amour rend bête et aveugle... Et sourd !
The C.I.A. c'est leur 1er album vomi après une soirée de beuverie dans un squat punk...
Vous vous souvenez de "Meaning" sur l'album Freedom's Goblin de Ty ? Mais siii le truc totalement hors-sujet, mais encore assez acceptable, avec la brailleuse... Eh bien vous enlevez la vraie batterie et les guitares et vous savez à quoi vous attendre pendant les 22 minutes que dure The C.I.A.
Ce qui peut être sauvé : les 30 premières secondes et les 30 dernières de "Fear", les riffs de basses et les couplets calmes de "Pleasure Seeker" et "Harm Joy".
Pour le reste c'est Denée qui beugle et qui agace, et derrière Ty & Emmett avec l'inspiration au plus bas...
L'amour rend bête et aveugle... Et sourd !
Nul 3/20 | par Beckuto |
Posté le 15 avril 2019 à 19 h 23 |
Pour qu'un groupe me fasse penser, l'espace d'un titre, à la fois à Veruca Salt et Young Marble Giant, c'est qu'il mérite un peu d'attention.
Bon, c'est juste le temps d'"Harm Joy", mais les neuf autres titres de ce disque aiguiseront votre appétit d'un punk déviant. Deux basses qui se répondent les cordes chargées de pédales, une boite à rythme qui s'affole dès qu'elle peut tout en restant minimaliste, et une jeune fille, Denée, qui se plait à singer ses idôles des 90's, notamment le trio Hole/L7/Veruca Salt. On y entend tout ça quand elle pousse sa voix, et ce mélange envoie tout contre les murs.
Cette jeune fille, qui est aussi à l'origine de la plupart des artworks des albums de Ty Segall, ici en retrait derrière sa basse, s'éclate visiblement à se péter la voix sur les riffs lourds. Et je dois bien dire que ça marche. N'hésitant à sombrer parfois dans la construction facile des titres, à abuser du flanger et à jouer sur les cassures, cet album/Ep/objet donne envie de boire de la bière, d'en jeter partout, et c'est déjà pas mal me direz-vous, il n'y en a pas des masses des disques comme ça de nos jours.
Je pense que, quitte à ne pas mettre son nom sur le disque, Ty aurait tout aussi bien fait de prendre un pseudo, Denee aussi d'ailleurs, comme ça, juste pour voir. Emett Kelly aurait pu garder son vrai nom, tout comme R.E. Carlos (est-ce un vrai bonhomme?) qui s'occupe de la rythmique. Et voir, si un groupe comme ça, sorti de nulle part, pourrait recevoir autant d'échos, positifs ou négatifs, là n'est pas la question, sans savoir qu'il s'agisse là d'un énième enregistrement de Ty Segall. Et dévoiler la blague quelques semaines plus tard, comme une fin à la Scooby-Doo. Les gens verraient sans doute ça d'un œil différent, va savoir.
Enregistré en deux petites jours, cet album éponyme a tout du plaisir éphémère. Une chose est sûre, si ces gars étaient originaire de la Creuse, ce disque sortirait sur Et Mon Cul C'est Du Tofu.
Bon, c'est juste le temps d'"Harm Joy", mais les neuf autres titres de ce disque aiguiseront votre appétit d'un punk déviant. Deux basses qui se répondent les cordes chargées de pédales, une boite à rythme qui s'affole dès qu'elle peut tout en restant minimaliste, et une jeune fille, Denée, qui se plait à singer ses idôles des 90's, notamment le trio Hole/L7/Veruca Salt. On y entend tout ça quand elle pousse sa voix, et ce mélange envoie tout contre les murs.
Cette jeune fille, qui est aussi à l'origine de la plupart des artworks des albums de Ty Segall, ici en retrait derrière sa basse, s'éclate visiblement à se péter la voix sur les riffs lourds. Et je dois bien dire que ça marche. N'hésitant à sombrer parfois dans la construction facile des titres, à abuser du flanger et à jouer sur les cassures, cet album/Ep/objet donne envie de boire de la bière, d'en jeter partout, et c'est déjà pas mal me direz-vous, il n'y en a pas des masses des disques comme ça de nos jours.
Je pense que, quitte à ne pas mettre son nom sur le disque, Ty aurait tout aussi bien fait de prendre un pseudo, Denee aussi d'ailleurs, comme ça, juste pour voir. Emett Kelly aurait pu garder son vrai nom, tout comme R.E. Carlos (est-ce un vrai bonhomme?) qui s'occupe de la rythmique. Et voir, si un groupe comme ça, sorti de nulle part, pourrait recevoir autant d'échos, positifs ou négatifs, là n'est pas la question, sans savoir qu'il s'agisse là d'un énième enregistrement de Ty Segall. Et dévoiler la blague quelques semaines plus tard, comme une fin à la Scooby-Doo. Les gens verraient sans doute ça d'un œil différent, va savoir.
Enregistré en deux petites jours, cet album éponyme a tout du plaisir éphémère. Une chose est sûre, si ces gars étaient originaire de la Creuse, ce disque sortirait sur Et Mon Cul C'est Du Tofu.
Bon 15/20
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