Siouxsie Sioux
Paris [Elysée Montmartre] - dimanche 28 octobre 2007 |
Siouxsie, chanteuse des mythiques Siouxsie And The Banshees, s'est récemment lancée dans une carrière solo. Le concert de ce soir correspondait à la tournée promotionnelle de son premier album, Mantaray.
La dernière fois que la diva était venue à Paris, c'était en 1998 (si je ne m'abuse), pour un concert des Creatures, son deuxième groupe. L'attente était donc forte. Siouxsie joue cependant dans une petite salle, l'Elysée Montmartre, l'une des meilleures salles parisiennes.
Le groupe de première partie, les Dodoz (sic), propose un rock énergique et relativement efficace, mais qui manque d'originalité et surtout de maturité. Ils prononcent naïvement, à trois reprises, Siouxsie avec un x, à la française. Ils chantent dans un anglais approximatif.
Les rangs se resserrent, la pression monte, et Siouxsie et ses acolytes montent sur scène. Le groupe est composé d'un guitariste, d'un bassiste (qui joue parfois de la contrebasse), d'un batteur, d'un percussionniste et d'une claviériste. Le groupe est assez soudé, mais est bien en dessous des Banshees.
Siouxsie, quant à elle, vêtue d'une combinaison moulante dorée très sexy et très glam, chante toujours aussi bien, et son jeu de scène est toujours aussi fascinant. Le temps ne semble pas avoir d'emprise sur elle (elle a presque 50 ans).
Le concert comprend deux temps, un temps fort qui est celui des morceaux des Banshees, et un temps plus faible qui est celui des morceaux de l'album solo. Malheureusement, seuls 5 anciens morceaux seront joués : "Arabian Knights" et "Spellbound" (sur l'album Juju, 1981), "Hong Kong Garden" et "Nicotine Stain" (sur l'album The Scream, 1978), et "Israel" (1980). Les nouveaux morceaux sont pop rock avec une tendance indus.
Le son est assez bon, même si la voix n'est pas assez distincte. Les vieux morceaux sont bien entendu mieux reçus que ceux de l'album solo (qui sont majoritaires).
Au total, un bon concert, mais qui ne vaut pas ceux de Siouxsie And The Banshees.
La dernière fois que la diva était venue à Paris, c'était en 1998 (si je ne m'abuse), pour un concert des Creatures, son deuxième groupe. L'attente était donc forte. Siouxsie joue cependant dans une petite salle, l'Elysée Montmartre, l'une des meilleures salles parisiennes.
Le groupe de première partie, les Dodoz (sic), propose un rock énergique et relativement efficace, mais qui manque d'originalité et surtout de maturité. Ils prononcent naïvement, à trois reprises, Siouxsie avec un x, à la française. Ils chantent dans un anglais approximatif.
Les rangs se resserrent, la pression monte, et Siouxsie et ses acolytes montent sur scène. Le groupe est composé d'un guitariste, d'un bassiste (qui joue parfois de la contrebasse), d'un batteur, d'un percussionniste et d'une claviériste. Le groupe est assez soudé, mais est bien en dessous des Banshees.
Siouxsie, quant à elle, vêtue d'une combinaison moulante dorée très sexy et très glam, chante toujours aussi bien, et son jeu de scène est toujours aussi fascinant. Le temps ne semble pas avoir d'emprise sur elle (elle a presque 50 ans).
Le concert comprend deux temps, un temps fort qui est celui des morceaux des Banshees, et un temps plus faible qui est celui des morceaux de l'album solo. Malheureusement, seuls 5 anciens morceaux seront joués : "Arabian Knights" et "Spellbound" (sur l'album Juju, 1981), "Hong Kong Garden" et "Nicotine Stain" (sur l'album The Scream, 1978), et "Israel" (1980). Les nouveaux morceaux sont pop rock avec une tendance indus.
Le son est assez bon, même si la voix n'est pas assez distincte. Les vieux morceaux sont bien entendu mieux reçus que ceux de l'album solo (qui sont majoritaires).
Au total, un bon concert, mais qui ne vaut pas ceux de Siouxsie And The Banshees.
Bon 15/20 | par Gaylord |
Posté le 12 avril 2013 à 16 h 26 |
La soirée du Dimanche 28 octobre 2007 restera pour ma tendre et chère et moi-même une de celles qu'on n'oublie pas...
Provinciaux et ayant découvert Siouxsie And The Banshees tardivement, nous n'avions que cette occasion pour découvrir l'"ice queen" (sans les autres, malheureusement), autrement que par vidéo interposée, en live pour de vrai...
Devant nous accomoder de l'hypercentralisme parisien qui pousse nos groupes préférés à ne jouer que là-bas (pourquoi ?!?! dit avec rage et désespoir), nous montâmes jusqu'à Paris faisant fi des grêves de transport dumoment (inquiets aussi que la principale concernée annule pour ces mêmes causes) et découvrîmes cette fabuleuse salle que fut l'Elysée Montmartre. Un beau décorum pour recevoir Siouxsie avec ses belles gravures et ses rideaux rouges entourant la salle.
Dans le public, on doit être parmi les plus jeunes : le groupe a splitté quand on avait 12 ans, c'est sûr que ça allait être chaud pour les voir... On croise des profs d'un certain âge ou des gens qui ont eu la chance de les voir pendant la période Mc Geoch ou Smith (pourquoi ?!?! 2, toujours dit avec rage et désespoir), mais bon elle doit pas tarder, on a trouvé Mantaray plutôt pas mal. Et si des titres des Banshees sont joués, ce sera encore mieux.
A vrai dire, je m'en fous un peu beaucoup des Dodoz qui jouent avant, je n'ai rien contre eux, c'était plutôt sympathique, mais l'espoir de voir Siouxsie fut si longtemps nourri que je n'avais pas de place pour eux dans mon coeur...
Après leur set, une longue intro étoilée tant dans le son que dans la vision fait monter la pression. Finalement, une claviériste, un bassiste (un mec qui a joué pour Goldfrapp, je crois), un batteur et un guitariste qui semble immense avec son manteau en cuir font leur apparition, entamant l'intro de "They Follow You" jusqu'à l'apparition de Siouxsie en live pour de vrai. Habillée d'une combi moulante dorée, des rajouts dans les cheveux, c'est bien elle. Bien entendu elle ne chantera jamais comme avant, mais elle maîtrise encore l'espace, en sautillant comme un oiseau peinturluré.
"About To Happen" et "Here Comes That Day" se succèdent, et l'évidence est là : elle a beau avoir 50 ans, être habillée comme une méchante de Bioman et chanter parfois limite, c'est la deuxième femme de ma vie ce soir-là (en éspérant que ma tendre et chère comprenne...). Mais ce soir-là, je ne suis pas objectif. On essaye de prendre des photos (notre développeur perdra les négatifs par la suite, pourquoi ?!?! 3 dit avec encore plus de rage et de désespoir) durant les autres titres, faisant surtout la part belle à Mantaray. Presque tous les titres de l'album, je crois.
Ainsi, "Drone Zone", "If It Doesn't Kill You" et "Loveless" restent encore vifs dans ma mémoire, même si je sais que je n'assistais pas à un concert de légende. Comme l'a justement dit Gaylord (nous nous croisâmes, en fait, cher fan de Siouxsie and the Banshees!), il n'y aura que "Hong Kong Garden" (dédié à John Peel), "Nicotine Stain" (avec un speech humoristique de la diva sur la récente interdiction de fumer), "Arabian Knights", "Israel" (sous-joué mais m'ayant quand même donné des frissons) et "Spellbound" pour nous donner notre dose de Banshees.
"Into A Swan" sera la chanson de fin avec un rappel ("Cish Cash" qu'elle avait chanté pour Basement Jaxx). Nous fûmes tout de même heureux d'assister à ce concert, la Siouxsie bougeant bien pour 50 ans (y a du avoir des cours de fitness avant) et ayant l'air d'aller mieux que sur Dreamshow.
Au final, l'un des meilleurs concerts de notre vie (même si on n'est pas du tout objectifs), en tout cas l'un de nos meilleurs souvenirs, car une chance enfin de voir l'oiseau rare, volant d'une belle vitalité.
Provinciaux et ayant découvert Siouxsie And The Banshees tardivement, nous n'avions que cette occasion pour découvrir l'"ice queen" (sans les autres, malheureusement), autrement que par vidéo interposée, en live pour de vrai...
Devant nous accomoder de l'hypercentralisme parisien qui pousse nos groupes préférés à ne jouer que là-bas (pourquoi ?!?! dit avec rage et désespoir), nous montâmes jusqu'à Paris faisant fi des grêves de transport dumoment (inquiets aussi que la principale concernée annule pour ces mêmes causes) et découvrîmes cette fabuleuse salle que fut l'Elysée Montmartre. Un beau décorum pour recevoir Siouxsie avec ses belles gravures et ses rideaux rouges entourant la salle.
Dans le public, on doit être parmi les plus jeunes : le groupe a splitté quand on avait 12 ans, c'est sûr que ça allait être chaud pour les voir... On croise des profs d'un certain âge ou des gens qui ont eu la chance de les voir pendant la période Mc Geoch ou Smith (pourquoi ?!?! 2, toujours dit avec rage et désespoir), mais bon elle doit pas tarder, on a trouvé Mantaray plutôt pas mal. Et si des titres des Banshees sont joués, ce sera encore mieux.
A vrai dire, je m'en fous un peu beaucoup des Dodoz qui jouent avant, je n'ai rien contre eux, c'était plutôt sympathique, mais l'espoir de voir Siouxsie fut si longtemps nourri que je n'avais pas de place pour eux dans mon coeur...
Après leur set, une longue intro étoilée tant dans le son que dans la vision fait monter la pression. Finalement, une claviériste, un bassiste (un mec qui a joué pour Goldfrapp, je crois), un batteur et un guitariste qui semble immense avec son manteau en cuir font leur apparition, entamant l'intro de "They Follow You" jusqu'à l'apparition de Siouxsie en live pour de vrai. Habillée d'une combi moulante dorée, des rajouts dans les cheveux, c'est bien elle. Bien entendu elle ne chantera jamais comme avant, mais elle maîtrise encore l'espace, en sautillant comme un oiseau peinturluré.
"About To Happen" et "Here Comes That Day" se succèdent, et l'évidence est là : elle a beau avoir 50 ans, être habillée comme une méchante de Bioman et chanter parfois limite, c'est la deuxième femme de ma vie ce soir-là (en éspérant que ma tendre et chère comprenne...). Mais ce soir-là, je ne suis pas objectif. On essaye de prendre des photos (notre développeur perdra les négatifs par la suite, pourquoi ?!?! 3 dit avec encore plus de rage et de désespoir) durant les autres titres, faisant surtout la part belle à Mantaray. Presque tous les titres de l'album, je crois.
Ainsi, "Drone Zone", "If It Doesn't Kill You" et "Loveless" restent encore vifs dans ma mémoire, même si je sais que je n'assistais pas à un concert de légende. Comme l'a justement dit Gaylord (nous nous croisâmes, en fait, cher fan de Siouxsie and the Banshees!), il n'y aura que "Hong Kong Garden" (dédié à John Peel), "Nicotine Stain" (avec un speech humoristique de la diva sur la récente interdiction de fumer), "Arabian Knights", "Israel" (sous-joué mais m'ayant quand même donné des frissons) et "Spellbound" pour nous donner notre dose de Banshees.
"Into A Swan" sera la chanson de fin avec un rappel ("Cish Cash" qu'elle avait chanté pour Basement Jaxx). Nous fûmes tout de même heureux d'assister à ce concert, la Siouxsie bougeant bien pour 50 ans (y a du avoir des cours de fitness avant) et ayant l'air d'aller mieux que sur Dreamshow.
Au final, l'un des meilleurs concerts de notre vie (même si on n'est pas du tout objectifs), en tout cas l'un de nos meilleurs souvenirs, car une chance enfin de voir l'oiseau rare, volant d'une belle vitalité.
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