The Notwist
Dour - Belgique [Festival De Dour] - samedi 14 juillet 2007 |
Toujours pas remis, des années après sa sortie de Neon Golden, dernier album en date du groupe, le concert de The Notwist était une des principales raisons de ma venue à Dour.
Un démarrage plutôt lent, avec "Pick Up The Phone", mais où on est d'emblée rassuré sur les intentions du groupe : les retrouvailles promettent d'être excellentes. Samples, guitares/basses claviers et voix : tout est au point dès les premières notes et le morceau ne servira même pas de rodage au groupe. J'espère juste à ce moment-là qu'ils n'ont pas mis la barre trop haute si tôt. Confirmation avec "This Room", qui garde le cap, avec un rythme plus rapide. Troisième chanson et là, le choc, énorme : "Head By Head, Heart By Heart", inédit sur cd, dont le groupe livrera une version d'anthologie, un instrumental basé sur 2 accords en boucle, en crescendo durant 7-8 minutes : LE morceau du festival, et probablement ce que j'aurais entendu de mieux en 2007.
"Neon Golden" se charge d'apaiser tout ça, et à mesure que le concert se déroule, je dois avouer que je suis admiratif sur la capacité qu'a le groupe à mélanger de manière si simple rock, pop et electro, à rester dans l'esprit des albums tout en s'autorisant quelques infidélités, le genre de choses que j'ai longtemps attendu de Radiohead. Une heure qu'on ne verra pas passer, et qui restera mon meilleur souvenir de cette édition 2007 de Dour (malgré un magnifique concert de Wilco), où chaque chanson (tous les classiques du groupes), à l'exception du fameux "Head By Head, Heart By Heart", fait oublier la précédente. Manque juste à l'appel "Consequence", ma préférée, mais je ne m'en rendrai compte que bien après. Autre tour de force de The Notwist : arriver à ce que tout son répertoire, l'espace d'un soir, soit d'une parfaite cohérence : "Day 7", "Chemicals" ou encore "12" subiront pas mal de changements par rapport à leurs versions originales, elles seront plus déliées, avec davantage de clavier.
Le set se terminera par "One With The Freaks" en rappel, une version où on a l'impression d'entendre Kraftwerk accompagné par Dominique A à la guitare, ce genre de choses où finalement, si on regrette que ce soit déjà la dernière, on se dit qu'après ça, il n'y a plus rien à ajouter. Il est fort probable que les membres du groupe ne connaissent pas le Français, mais tout comme lui, ils dégagent cette impressionnante capacité à réécrire leurs chansons pour les concerts. Pire encore : on a l'impression que c'est un jeu d'enfant.
Une heure parfaite donc à oublier qu'il fait bien chaud sous ce chapiteau, et ensuite réaliser que si la nuit ne fait que commencer, on ne voit pas bien ce que les autres concerts pourraient apporter de plus ce soir, et surtout constater que The Notwist se fait bien trop rare sur scène et sur cd.
Avant le festival, le groupe était annoncé pour un "concert exceptionnel". Pour une fois qu'une pub tient ses promesses.
Un démarrage plutôt lent, avec "Pick Up The Phone", mais où on est d'emblée rassuré sur les intentions du groupe : les retrouvailles promettent d'être excellentes. Samples, guitares/basses claviers et voix : tout est au point dès les premières notes et le morceau ne servira même pas de rodage au groupe. J'espère juste à ce moment-là qu'ils n'ont pas mis la barre trop haute si tôt. Confirmation avec "This Room", qui garde le cap, avec un rythme plus rapide. Troisième chanson et là, le choc, énorme : "Head By Head, Heart By Heart", inédit sur cd, dont le groupe livrera une version d'anthologie, un instrumental basé sur 2 accords en boucle, en crescendo durant 7-8 minutes : LE morceau du festival, et probablement ce que j'aurais entendu de mieux en 2007.
"Neon Golden" se charge d'apaiser tout ça, et à mesure que le concert se déroule, je dois avouer que je suis admiratif sur la capacité qu'a le groupe à mélanger de manière si simple rock, pop et electro, à rester dans l'esprit des albums tout en s'autorisant quelques infidélités, le genre de choses que j'ai longtemps attendu de Radiohead. Une heure qu'on ne verra pas passer, et qui restera mon meilleur souvenir de cette édition 2007 de Dour (malgré un magnifique concert de Wilco), où chaque chanson (tous les classiques du groupes), à l'exception du fameux "Head By Head, Heart By Heart", fait oublier la précédente. Manque juste à l'appel "Consequence", ma préférée, mais je ne m'en rendrai compte que bien après. Autre tour de force de The Notwist : arriver à ce que tout son répertoire, l'espace d'un soir, soit d'une parfaite cohérence : "Day 7", "Chemicals" ou encore "12" subiront pas mal de changements par rapport à leurs versions originales, elles seront plus déliées, avec davantage de clavier.
Le set se terminera par "One With The Freaks" en rappel, une version où on a l'impression d'entendre Kraftwerk accompagné par Dominique A à la guitare, ce genre de choses où finalement, si on regrette que ce soit déjà la dernière, on se dit qu'après ça, il n'y a plus rien à ajouter. Il est fort probable que les membres du groupe ne connaissent pas le Français, mais tout comme lui, ils dégagent cette impressionnante capacité à réécrire leurs chansons pour les concerts. Pire encore : on a l'impression que c'est un jeu d'enfant.
Une heure parfaite donc à oublier qu'il fait bien chaud sous ce chapiteau, et ensuite réaliser que si la nuit ne fait que commencer, on ne voit pas bien ce que les autres concerts pourraient apporter de plus ce soir, et surtout constater que The Notwist se fait bien trop rare sur scène et sur cd.
Avant le festival, le groupe était annoncé pour un "concert exceptionnel". Pour une fois qu'une pub tient ses promesses.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Francislalanne |
Setlist :
Pick Up The Phone
This Room
Head By Head, Heart By Heart
Neon Golden
?
?
Day 7
Chemicals
12
Pilot
>>>
One With The Freaks
Pick Up The Phone
This Room
Head By Head, Heart By Heart
Neon Golden
?
?
Day 7
Chemicals
12
Pilot
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One With The Freaks
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