Soul Asylum
And The Horse They Rode In On |
Label :
A&M |
||||
A Minneapolis, il y a un célèbre circuit de courses de voitures, il y a un Prince qu'on ne présente plus, et au début des années 80, il y a Soul Asylum, un de ces innombrables groupes de rock formé par des potes de lycée. Mais les quatre garçons (Dave Pirner guitare & chant, Daniel Murphy guitare & backing vocals, Karl Mueller basse, et Grant Young batterie) vont réussir à sortir du lot grâce à deux coups de chance successifs : d'abord cette rencontre décisive avec Bob Mould qui fait d'eux ses protégés et produit leur premier EP en 1984 (ainsi que les deux albums suivants) ; et une signature chez A&M Records à la fin des années 80 qui leur ouvre les portes d'une large diffusion aux Etats Unis, et au-delà.
Très productif entre 1984 et 1988, Soul Asylum compte déjà cinq albums à son actif quand paraît And The Horse They Rode In On en 1990, produit par Steve Jordan. Assez inégal, il faut reconnaître que cet album pêche surtout par un manque global de cohérence. On a un peu tendance ici à passer du coq à l'âne, sans trop savoir où tout cela est censé nous mener. Certes, la petite bombe pop sans prétention "Spinnin' " qui ouvre la marche, aurait pu laisser croire à une exploitation plus étendue de ce registre pop. Mais "Bitter Pill" et "Veil of Tears" sont à regret quelque peu décalés -voire inutilement rétros- et d'un titre à l'autre, on perd un peu le fil.
"Nice Guys (don't get paid)" relève un peu la tête, avant que l'on ne subisse les ahurissants "Gullibles ' Travels" (sorte de chanson de comptoir complètement hors sujet) et "Brand New Shine".
Bizarrement, c'est sur la fin de l'album que Soul Asylum va réussir à remettre un peu d'ordre et à nous défricher le chemin à grands coups de guitares punk et de breaks de batterie (une batterie qui sort enfin de cette rythmique binaire qui couvrait toute la première moitié de l'album). Les morceaux "Easy Street" , "Grounded" ou encore "Be on Your Way" permettent ainsi à And The Horse They Rode In On de trouver un second souffle plus que bienvenu.
Il est donc évident ici que Soul Asylum continue de se chercher et manque assez cruellement d'une authentique identité musicale. Heureusement, mon petit doigt me dit que pour ces quatre là, le meilleur est encore à venir ...
Très productif entre 1984 et 1988, Soul Asylum compte déjà cinq albums à son actif quand paraît And The Horse They Rode In On en 1990, produit par Steve Jordan. Assez inégal, il faut reconnaître que cet album pêche surtout par un manque global de cohérence. On a un peu tendance ici à passer du coq à l'âne, sans trop savoir où tout cela est censé nous mener. Certes, la petite bombe pop sans prétention "Spinnin' " qui ouvre la marche, aurait pu laisser croire à une exploitation plus étendue de ce registre pop. Mais "Bitter Pill" et "Veil of Tears" sont à regret quelque peu décalés -voire inutilement rétros- et d'un titre à l'autre, on perd un peu le fil.
"Nice Guys (don't get paid)" relève un peu la tête, avant que l'on ne subisse les ahurissants "Gullibles ' Travels" (sorte de chanson de comptoir complètement hors sujet) et "Brand New Shine".
Bizarrement, c'est sur la fin de l'album que Soul Asylum va réussir à remettre un peu d'ordre et à nous défricher le chemin à grands coups de guitares punk et de breaks de batterie (une batterie qui sort enfin de cette rythmique binaire qui couvrait toute la première moitié de l'album). Les morceaux "Easy Street" , "Grounded" ou encore "Be on Your Way" permettent ainsi à And The Horse They Rode In On de trouver un second souffle plus que bienvenu.
Il est donc évident ici que Soul Asylum continue de se chercher et manque assez cruellement d'une authentique identité musicale. Heureusement, mon petit doigt me dit que pour ces quatre là, le meilleur est encore à venir ...
Passable 11/20 | par GirlfromMars |
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