Kikagaku Moyo
Kikagaku Moyo |
Label :
Sound Effect / Cosmic Eye |
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Avec un nom pareil, ils sont certains de se faire discret sur les affiches. En même temps, un groupe qui fait du psyché en 2013, sans avoir Dead, Black voire Cosmic ou un truc du même acabit, c'est plutôt louche. Leur excuse à eux, c'est qu'ils viennent de Tokyo. Admettons.
Toujours est il que ce premier album (ou EP, ça dépend une nouvelle fois comment on voit les choses) de Kikagaku Moyo est pas loin de résumer à lui seul la quintessence du psychédélisme. en seulement cinq titres, & ça, c'est plutôt fortiche.
Par moment ça ressemble à du post-rock d'obédience indienne, parfaitement condensé en un peu plus de six minutes (le final "Dawn"), une guitare accueillante d'office doublée par une sitar, une voix parle/chante dans ce doux marasme, une flûte, tout est là, ça sent bon les fleurs, pour mieux accélérer, mêlant traditionalisme & composition contemporaine (à l'instar de certains albums des trois filles de Ninsenenmondai). Cette curieuse association marche à tout les coups, que ce soit lorsqu'ils lorgnent vers Pink Floyd ("Zo Na Senaka"), un theremin venant ajouter une once de magie à cette rythmique 60's comme il faut, le tout faisant presque penser aux Rennais de Sudden Death Of Stars. Ils ont tout compris, même comment sublimer les morceaux en nous faisant croire qu'ils durent tous plus que leur durée réelle. Faussement contemplatifs par moment ("Tree Smoke" & sa construction rappelant le "Small" de Portishead), il n'y a rien d'étonnant au fait qu'Alex Maas les ait repérés pour sévir lors de la prochaine session de l'Austin Psych Fest.
Un album qui se consomme en boucle, avec ou sans drogues, même si c'est mieux avec.
Toujours est il que ce premier album (ou EP, ça dépend une nouvelle fois comment on voit les choses) de Kikagaku Moyo est pas loin de résumer à lui seul la quintessence du psychédélisme. en seulement cinq titres, & ça, c'est plutôt fortiche.
Par moment ça ressemble à du post-rock d'obédience indienne, parfaitement condensé en un peu plus de six minutes (le final "Dawn"), une guitare accueillante d'office doublée par une sitar, une voix parle/chante dans ce doux marasme, une flûte, tout est là, ça sent bon les fleurs, pour mieux accélérer, mêlant traditionalisme & composition contemporaine (à l'instar de certains albums des trois filles de Ninsenenmondai). Cette curieuse association marche à tout les coups, que ce soit lorsqu'ils lorgnent vers Pink Floyd ("Zo Na Senaka"), un theremin venant ajouter une once de magie à cette rythmique 60's comme il faut, le tout faisant presque penser aux Rennais de Sudden Death Of Stars. Ils ont tout compris, même comment sublimer les morceaux en nous faisant croire qu'ils durent tous plus que leur durée réelle. Faussement contemplatifs par moment ("Tree Smoke" & sa construction rappelant le "Small" de Portishead), il n'y a rien d'étonnant au fait qu'Alex Maas les ait repérés pour sévir lors de la prochaine session de l'Austin Psych Fest.
Un album qui se consomme en boucle, avec ou sans drogues, même si c'est mieux avec.
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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