The Skids
Scared To Dance |
Label :
Virgin |
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L'Ecosse aura eu elle aussi son heure de gloire punk grâce aux Skids du chanteur poète Richard Jobson. L'homme fut à la tête d'un de ces groupes oubliés aujourd'hui mais qui connurent succès dans les charts à l'époque charnière 70-80. Notamment l'année de leur premier album Scared To Dance.
Album porté par un single fédérateur qui atteindra le top 10 anglais, "Into The Valley". Un rock braillard comme on n'en fait plus et qu'on aimerait chanter pinte à la main sautant à pieds joints chaussés doc-martens malgré des paroles guerrières à tendances mystiques. Marque de fabrique de ces art-school punks celtiques. A la manière de "You'll Never Walk Alone" de Gerry And The Pacemakers pour Liverpool, "Into The Valley" aura d'ailleurs l'immense honneur de devenir hymne officiel de deux clubs de foot. Chanson de stade qu'on aimerait entendre plus souvent.
Les Skids de ce premier opus, sans être fondamentalement géniaux, étaient pour le moins originaux. Mélange de punk énergique clashien et de glam poisseux à la Alice Cooper. La voix très théâtrale de Richard Jobson, assimilable à celle d'Andy Partridge (XTC), lorgne justement du côté d'un Mick Jones lorsqu'il force dans les aiguës.
Parfois à la limite du pompier, les Skids ont tout de même un certain savoir-faire pour balancer dans un moule mal dégrossi des compos aux climats variés. Ambiance carnavalesque pour la tourbillonnante "Dossier". Rock froid et désespéré avec "Scared To Dance". Dégoulinante de guitares stridentes mais pop tout de même cet "Integral Plot". Et puis bien sûr comment passer sous silence la terrible "The Saints Are Coming" qui prend aux tripes direct pour ne plus vous lâcher. Malheureusement repris plus tard par ces sous-doués de Green Day et U2 (mais pour la bonne cause alors on leur pardonnera cet affront), cette apocalypse chantée est sans doute le meilleur fait d'arme de nos Ecossais. Grandiose.
Ce qui n'est pas le cas soyons clair de tout l'album. Scared To Dance souffre de certains passages réellement pénibles (cf les 2 minutes insupportables de rythmiques bégayantes de "Six Times"). Malgré tout, ce premier opus des Skids, leur meilleur, vaut bien son petit quart d'heure de gloire sur la platine de l'amateur de punk d'école d'art.
Album porté par un single fédérateur qui atteindra le top 10 anglais, "Into The Valley". Un rock braillard comme on n'en fait plus et qu'on aimerait chanter pinte à la main sautant à pieds joints chaussés doc-martens malgré des paroles guerrières à tendances mystiques. Marque de fabrique de ces art-school punks celtiques. A la manière de "You'll Never Walk Alone" de Gerry And The Pacemakers pour Liverpool, "Into The Valley" aura d'ailleurs l'immense honneur de devenir hymne officiel de deux clubs de foot. Chanson de stade qu'on aimerait entendre plus souvent.
Les Skids de ce premier opus, sans être fondamentalement géniaux, étaient pour le moins originaux. Mélange de punk énergique clashien et de glam poisseux à la Alice Cooper. La voix très théâtrale de Richard Jobson, assimilable à celle d'Andy Partridge (XTC), lorgne justement du côté d'un Mick Jones lorsqu'il force dans les aiguës.
Parfois à la limite du pompier, les Skids ont tout de même un certain savoir-faire pour balancer dans un moule mal dégrossi des compos aux climats variés. Ambiance carnavalesque pour la tourbillonnante "Dossier". Rock froid et désespéré avec "Scared To Dance". Dégoulinante de guitares stridentes mais pop tout de même cet "Integral Plot". Et puis bien sûr comment passer sous silence la terrible "The Saints Are Coming" qui prend aux tripes direct pour ne plus vous lâcher. Malheureusement repris plus tard par ces sous-doués de Green Day et U2 (mais pour la bonne cause alors on leur pardonnera cet affront), cette apocalypse chantée est sans doute le meilleur fait d'arme de nos Ecossais. Grandiose.
Ce qui n'est pas le cas soyons clair de tout l'album. Scared To Dance souffre de certains passages réellement pénibles (cf les 2 minutes insupportables de rythmiques bégayantes de "Six Times"). Malgré tout, ce premier opus des Skids, leur meilleur, vaut bien son petit quart d'heure de gloire sur la platine de l'amateur de punk d'école d'art.
Sympa 14/20 | par Sirius |
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