Low
Things We Lost In The Fire |
Label :
Beggars Banquet |
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Ce qui est bien (ou pas) avec Low, c'est qu'on n'est jamais dépaysé avec eux. Pourtant, chacun de leurs albums sont de petites merveilles, et ce Things We Lost In The Fire est un sommet de leur discographie quasi parfaite. Pas le plus connu, ni le plus reconnu, c'est grâce à cet album que j'ai découvert le groupe.
Tout commence avec un "Sunflower" ou l'on voit se mêler les voix d'Alan Sparhawk et de Mimi Parker, c'est lent mais surtout magnifique. Ce titre fait partie des meilleurs de l'album, tout comme "Dinosaur Act" ou "Like A Forest", qui sont de fantastiques bijoux de pop. Certes, tout ça est joué au ralenti, (c'est du slowcore les amis), mais l'ensemble respire la perfection, les arrangements sont d'une justesse folle, les mélodies sont parfaites. Même quand le groupe ralenti encore le rythme, (oui c'est possible) sur des morceaux comme "Whitetail" ou "Closer", jamais ca ne devient chiant.
De manière assez paradoxale, ce disque est lumineux, m'évoquant de beaux souvenirs de fins de journées d'été, moments perdus à jamais de mon enfance, et qui semble resurgir le temps d'une chanson, notamment sur la bien nommé "July", instant de grâce absolue et surement plus belle chanson jamais écrite, véritable madeleine de Proust capable de me faire verser quelques larmes tout en souriant béatement.
Tout commence avec un "Sunflower" ou l'on voit se mêler les voix d'Alan Sparhawk et de Mimi Parker, c'est lent mais surtout magnifique. Ce titre fait partie des meilleurs de l'album, tout comme "Dinosaur Act" ou "Like A Forest", qui sont de fantastiques bijoux de pop. Certes, tout ça est joué au ralenti, (c'est du slowcore les amis), mais l'ensemble respire la perfection, les arrangements sont d'une justesse folle, les mélodies sont parfaites. Même quand le groupe ralenti encore le rythme, (oui c'est possible) sur des morceaux comme "Whitetail" ou "Closer", jamais ca ne devient chiant.
De manière assez paradoxale, ce disque est lumineux, m'évoquant de beaux souvenirs de fins de journées d'été, moments perdus à jamais de mon enfance, et qui semble resurgir le temps d'une chanson, notamment sur la bien nommé "July", instant de grâce absolue et surement plus belle chanson jamais écrite, véritable madeleine de Proust capable de me faire verser quelques larmes tout en souriant béatement.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par El rodeo |
Posté le 27 juin 2018 à 17 h 41 |
Confortablement installé chez Kranky, Low est lancé sur son deuxième album avec Albinouze à la prod. Par contre sur celui-ci, c'est possible qu'ils se soient un peu trop confortablement installés... car dans mon parcours dans la disco du groupe (qui à l'instant où j'écris ces lignes s'étend jusque Drums & Guns inclus), il s'agit du moins palpitant, à mes oreilles. Et quasiment exclusivement à mes oreilles ai-je l'impression, au vu de la réputation de l'album, qui accumule les plus hauts compliments des critiques de l'époque... Peut-être la caution Albini a-t-elle favorisé ça ? Peut-être que Low se rapprochait de plus en plus d'un groupe d'indie rock mélancolique ? (c'est d'ailleurs assez drôle de voir comme certaines pistes de Things We Lost ressemblent trait pour trait à du Elliott Smith fatigué, prenez "July", "Whore", ou plus encore "Kind of Girl" c'est criant)
Je ne sais pas. En tout cas ça commençait vachement bien, "Sunflower" est à chialer avec son motif simple, sa suite d'accord descendante qui me rend un peu plus chose à chaque nouvelle itération (même si je me serais passé de ces violons et que je ne suis pas sûr quoi penser de ce banjo), sa conclusion se fond à merveille dans la plus migraineuse "Whitetail" qui me rappelle les meilleurs moments de Secret Name avec son tapis de cymbales dégageant un feeling quasi-électronique (on croirait l'intro extraite du génial And the Black Moths Play the Grand Cinema de Dean Roberts) et son apesanteur soutenue pendant 5 menaçantes minutes. Il y a aussi "Dinosaur Act", une des chansons les plus connues de Low, quasi un hymne indie-rock, pas loin du mid-tempo, et clairement un des morceaux les plus mémorables dans ce style avec lequel ils se familiarisent petit à petit (on est pas si loin de The Great Destroyer l'air de rien). Pas grand chose à reprocher à la bourdonneuse "Medecine Magazine".
Et puis... dès "Laser Beam" je décroche à moitié, à partir de là ce sera hit or miss comme on dit. Les pistes "Elliott Smith" ne me passionnent pas, et malgré la présence de belles choses comme la tristissime "Embrace" (qui me fait penser à "Over My Soulder" de Mika, mais passons) qui n'a pas grand chose de plus qu'une pulsation de basse, avant de s'envoler brièvement, ou l'enlevée "Like a Forest", aussi pleine de vie qu'elle est brève, l'album prend une direction stylistique qui ne me parle pas plus que ça. Et qui consiste globalement à creuser le sillon americana embrayé sur quelques pistes de Secret Name... sauf que ça rend la pâte du groupe plus soporifique, plus tranquille, moins vibrante, plus plate en somme... trop de violons... trop de choeurs et pas assez de lead (notamment de la part de Sparhawk qui me semble plus en retrait). Bref, statut assez incompréhensible pour moi, d'autant que cette galette est coincée entre deux autres bien plus inventives.
Je ne sais pas. En tout cas ça commençait vachement bien, "Sunflower" est à chialer avec son motif simple, sa suite d'accord descendante qui me rend un peu plus chose à chaque nouvelle itération (même si je me serais passé de ces violons et que je ne suis pas sûr quoi penser de ce banjo), sa conclusion se fond à merveille dans la plus migraineuse "Whitetail" qui me rappelle les meilleurs moments de Secret Name avec son tapis de cymbales dégageant un feeling quasi-électronique (on croirait l'intro extraite du génial And the Black Moths Play the Grand Cinema de Dean Roberts) et son apesanteur soutenue pendant 5 menaçantes minutes. Il y a aussi "Dinosaur Act", une des chansons les plus connues de Low, quasi un hymne indie-rock, pas loin du mid-tempo, et clairement un des morceaux les plus mémorables dans ce style avec lequel ils se familiarisent petit à petit (on est pas si loin de The Great Destroyer l'air de rien). Pas grand chose à reprocher à la bourdonneuse "Medecine Magazine".
Et puis... dès "Laser Beam" je décroche à moitié, à partir de là ce sera hit or miss comme on dit. Les pistes "Elliott Smith" ne me passionnent pas, et malgré la présence de belles choses comme la tristissime "Embrace" (qui me fait penser à "Over My Soulder" de Mika, mais passons) qui n'a pas grand chose de plus qu'une pulsation de basse, avant de s'envoler brièvement, ou l'enlevée "Like a Forest", aussi pleine de vie qu'elle est brève, l'album prend une direction stylistique qui ne me parle pas plus que ça. Et qui consiste globalement à creuser le sillon americana embrayé sur quelques pistes de Secret Name... sauf que ça rend la pâte du groupe plus soporifique, plus tranquille, moins vibrante, plus plate en somme... trop de violons... trop de choeurs et pas assez de lead (notamment de la part de Sparhawk qui me semble plus en retrait). Bref, statut assez incompréhensible pour moi, d'autant que cette galette est coincée entre deux autres bien plus inventives.
Sympa 14/20
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