Guided By Voices
Earthquake Glue |
Label :
Matador |
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Papes du Lo Fi 90's, les GUIDED BY VOICES nous livrent en cette année 2003 "EARTHQUAKE GLUE". Encore un album constitué de compositions savoureuses aux titres improbables tout droit sortis de l'imagination fertile de Robert Pollard, gourou de GBV. Laissant derrière eux l' approche habituelle, à savoir enregistrement première prise sur le 4 pistes de ma grand mère, pour une production plus léchée (...), Pollard et consorts nous offrent le tube en puissance : "My Kind Of Soldier", invitation au décollage pop rock immédiat, mur de guitare à la solde d'un refrain entêtant. Attention, le passage en boucle menace.
Si "My kind..." sort indéniablement du lot, "Earthquake Glue" nous sert d'autres plats de résistance : "The Best Of Jill Hives" chanson parfaite à la ligne de basse envahissante, "Secret Star" descendant lointain du "Tommy" des Who, "The Main Street Wizard" très rock prog 70's ou "My Son, My Secretary and My Country" à l'introduction fanfaronnesque infantile. Les autres titres, puisant allègrement dans un son progressif et usant de riffs bien sentis, se réfèrent plus à Syd Barett, au Genesys de Peter Gabriel et aux Hollies. S'il ne possède pas le son 2003, "Earthquake Glue" dégage néanmoins un charme certain et accrocheur.
A défaut de marquer son temps, il passera les âges sans encombre.
Si "My kind..." sort indéniablement du lot, "Earthquake Glue" nous sert d'autres plats de résistance : "The Best Of Jill Hives" chanson parfaite à la ligne de basse envahissante, "Secret Star" descendant lointain du "Tommy" des Who, "The Main Street Wizard" très rock prog 70's ou "My Son, My Secretary and My Country" à l'introduction fanfaronnesque infantile. Les autres titres, puisant allègrement dans un son progressif et usant de riffs bien sentis, se réfèrent plus à Syd Barett, au Genesys de Peter Gabriel et aux Hollies. S'il ne possède pas le son 2003, "Earthquake Glue" dégage néanmoins un charme certain et accrocheur.
A défaut de marquer son temps, il passera les âges sans encombre.
Bon 15/20 | par Fan Thomas |
Posté le 07 août 2008 à 18 h 42 |
Ca y est ! De retour dans l'écurie Matador, et après un Universal Truth And Cycles de bonne facture, Guided By Voices retrouve pleinement ses capacités sur Earthquake Glue. Retour à l'artisanal, retour au son dépouillé, retour à l'inspiration mélodique ultime, retour à la pop pure.
Retour également aux collages enfantins pour confectionner la pochette. Une pochette qui dit tout ou presque sur cet album : musique aérienne, astrale, empreinte de cette ambiance fantastico-lunaire typique de Robert Pollard que l'on retrouve avec une joie non dissimulée (et qui faisait cruellement défaut aux albums précédents). On peut donc regarder vers le ciel car c'est le seul endroit d'où peut venir l'inspiration pour composer ce genre de mélodies indescriptibles. Earthquake Glue est un voyage coloré à travers des contrées indescriptibles, un enchaînement d'ambiances diverses. Tour à tour frondeur, rêveur, mélancolique ou tout simplement allumé, Robert Pollard enchaîne les titres à tomber. Certaines plages ne se laisseront pas apprivoiser facilement mais, comme d'habitude chez le groupe, on redécouvre des perles à chaque écoute. A peine catalysées par des arrangements toujours discrets mais pertinents, les mélodies limpides associées au chant cristallin se muent en autant de tickets pour cet univers bigarré si particulier. La production plus consistante et travaillée donne également plus d'ampleur au rendu final. Happé d'entrée par l'attrait irrésistible de "My Kind Of Soldier", on reste abasourdi tout au long de ces quinze morceaux proches de la perfection. Certains font même partie de la longue liste des meilleures compositions du groupe. "The Best Of Jill Hives" est souvent considéré comme leur tube ultime et, au détour de "A Trophy Mule In Particular" ou "Dirty Water", on découvre le talent de mise en place de Robert Pollard dans sa plus pure quintessence.
Il est clair que cette direction toujours plus pop et fantaisiste n'a pas réconcilié le groupe avec ses fans déçus par la période TVT. Toujours à réclamer un retour aux mythiques albums biscornus, ceux-ci sont passés à côté du dernier grand chef d'oeuvre d'un groupe qui a enchaîné les albums remarquables à une vitesse ahurissante. Plusieurs années après sa sortie, il reste frais et varié au possible et peut même représenter une porte d'entrée idéale et simple d'accès pour les néophytes de ce groupe phare.
Retour également aux collages enfantins pour confectionner la pochette. Une pochette qui dit tout ou presque sur cet album : musique aérienne, astrale, empreinte de cette ambiance fantastico-lunaire typique de Robert Pollard que l'on retrouve avec une joie non dissimulée (et qui faisait cruellement défaut aux albums précédents). On peut donc regarder vers le ciel car c'est le seul endroit d'où peut venir l'inspiration pour composer ce genre de mélodies indescriptibles. Earthquake Glue est un voyage coloré à travers des contrées indescriptibles, un enchaînement d'ambiances diverses. Tour à tour frondeur, rêveur, mélancolique ou tout simplement allumé, Robert Pollard enchaîne les titres à tomber. Certaines plages ne se laisseront pas apprivoiser facilement mais, comme d'habitude chez le groupe, on redécouvre des perles à chaque écoute. A peine catalysées par des arrangements toujours discrets mais pertinents, les mélodies limpides associées au chant cristallin se muent en autant de tickets pour cet univers bigarré si particulier. La production plus consistante et travaillée donne également plus d'ampleur au rendu final. Happé d'entrée par l'attrait irrésistible de "My Kind Of Soldier", on reste abasourdi tout au long de ces quinze morceaux proches de la perfection. Certains font même partie de la longue liste des meilleures compositions du groupe. "The Best Of Jill Hives" est souvent considéré comme leur tube ultime et, au détour de "A Trophy Mule In Particular" ou "Dirty Water", on découvre le talent de mise en place de Robert Pollard dans sa plus pure quintessence.
Il est clair que cette direction toujours plus pop et fantaisiste n'a pas réconcilié le groupe avec ses fans déçus par la période TVT. Toujours à réclamer un retour aux mythiques albums biscornus, ceux-ci sont passés à côté du dernier grand chef d'oeuvre d'un groupe qui a enchaîné les albums remarquables à une vitesse ahurissante. Plusieurs années après sa sortie, il reste frais et varié au possible et peut même représenter une porte d'entrée idéale et simple d'accès pour les néophytes de ce groupe phare.
Excellent ! 18/20
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