These Arms Are Snakes
Easter |
Label :
Jade Tree |
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Easter était sans conteste l'un des albums que j'attendais le plus en cette année 2006 avec l'excellent Hell Songs de Daughters, et l'imminent No Heroes de Converge. Le premier effort de These Arms Are Snakes, Oxeneers..., avait été une petite bombe fracassante et le quatuor américain se devait de transformer l'essai pour prouver qu'il ne s'agissait pas là d'un simple coup d'épée dans l'eau.
D'ores et déjà la pochette en jette moins que le maxi et l'album précédents: une sobriété étonnante tout en bleu et en neutralité illumine la pochette, succédant aux pochettes beaucoup plus classes desquelles s'échappait néanmoins une sorte de malaise presque pervers. Changement de décor pour changement musical ? Hé bien, non, pas vraiment, hormis évidemment ce (déjà troisième) changement de batteur. La section rythmique devenant la charge de Chris Common (qui s'occupe également de la production de l'album). Bref...
These Arms Are Snakes a choisi, à raison, de continuer de s'engager vers ces horizons post-hardcore qu'il chérit tant. Alors voilà les quatre frappés qui dégainent plus vite que leur ombre quelques "hits" sévèrement burnées, tout en puissance qui auraient pu figuré sur l'excellent Oxeneers..., tels que les tonitruants "Mescaline Eyes" ou "Horse Girl", balancés d'entrée de jeu, qui reprennent les choses exactement là où le premier album s'était terminé, avec leur rythme endiablé. En somme, le quatuor semble reparti comme en 40 pour nous infliger de plein fouet son rock abrasif !
Sauf que, la suite est légèrement différente. Très vite, cet album se démarque des productions précédentes de ses auteurs. Les compositions apparaissent moins fougueuses, et plus canalisées, comme si These Arms Are Snakes avait fait décider de contenir un peu plus son énergie pour privilégier les atmosphères et la construction de ses morceaux. Ou comme si cet album annonçait les prémices d'une musique devenue "mécanique"... espérons que non ! Ceci étant, ces douzes titres nous proposent au final un album à la tension toujours aussi présente, c'est évident, mais sans doute un peu moins flamboyant que ce qu'avait déjà pu nous gratifier le groupe, et qui ne parvient probablement pas à aller plus loin encore que ces territoires post-hardcore découverts sur Oxeneers... et encore une fois défrichés en bonne et dûe forme. Reste ces "Abracadabraca", "Lady North" et l'excellent ""Crazy Woman Dirty Train" clôturant l'album qui nous proposent, sans surprise, ce qui est devenu LE son son de These Arms Are Snakes, commun à tout ce qu'a produit le colectif américain. Puisque si Easter ne sera probablement pas mon album de cette année 2006, il impose désormais et définitivement la patte du combo de Seattle entre rage exacerbée sur fond de guitares acerbes, et énergie tour à tour contenue et totalement éclatée. Et c'est déjà beaucoup.
En tout cas, gageons que ces types ont encore de grandes choses à nous faire découvrir !
D'ores et déjà la pochette en jette moins que le maxi et l'album précédents: une sobriété étonnante tout en bleu et en neutralité illumine la pochette, succédant aux pochettes beaucoup plus classes desquelles s'échappait néanmoins une sorte de malaise presque pervers. Changement de décor pour changement musical ? Hé bien, non, pas vraiment, hormis évidemment ce (déjà troisième) changement de batteur. La section rythmique devenant la charge de Chris Common (qui s'occupe également de la production de l'album). Bref...
These Arms Are Snakes a choisi, à raison, de continuer de s'engager vers ces horizons post-hardcore qu'il chérit tant. Alors voilà les quatre frappés qui dégainent plus vite que leur ombre quelques "hits" sévèrement burnées, tout en puissance qui auraient pu figuré sur l'excellent Oxeneers..., tels que les tonitruants "Mescaline Eyes" ou "Horse Girl", balancés d'entrée de jeu, qui reprennent les choses exactement là où le premier album s'était terminé, avec leur rythme endiablé. En somme, le quatuor semble reparti comme en 40 pour nous infliger de plein fouet son rock abrasif !
Sauf que, la suite est légèrement différente. Très vite, cet album se démarque des productions précédentes de ses auteurs. Les compositions apparaissent moins fougueuses, et plus canalisées, comme si These Arms Are Snakes avait fait décider de contenir un peu plus son énergie pour privilégier les atmosphères et la construction de ses morceaux. Ou comme si cet album annonçait les prémices d'une musique devenue "mécanique"... espérons que non ! Ceci étant, ces douzes titres nous proposent au final un album à la tension toujours aussi présente, c'est évident, mais sans doute un peu moins flamboyant que ce qu'avait déjà pu nous gratifier le groupe, et qui ne parvient probablement pas à aller plus loin encore que ces territoires post-hardcore découverts sur Oxeneers... et encore une fois défrichés en bonne et dûe forme. Reste ces "Abracadabraca", "Lady North" et l'excellent ""Crazy Woman Dirty Train" clôturant l'album qui nous proposent, sans surprise, ce qui est devenu LE son son de These Arms Are Snakes, commun à tout ce qu'a produit le colectif américain. Puisque si Easter ne sera probablement pas mon album de cette année 2006, il impose désormais et définitivement la patte du combo de Seattle entre rage exacerbée sur fond de guitares acerbes, et énergie tour à tour contenue et totalement éclatée. Et c'est déjà beaucoup.
En tout cas, gageons que ces types ont encore de grandes choses à nous faire découvrir !
Sympa 14/20 | par X_Jpbowersock |
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