The Bronx
Mariachi El Bronx II |
Label :
White Drugs |
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A quoi bon réitérer un kif de copains ? La réponse est dans la question... Suite totalement gratuite est futile en apparence pour nous autres consommateurs, cette seconde anomalie musicale du groupe The Bronx reprend le mariachi là où elle l'avait laissé pour continuer à s'amuser. En gros, c'est identique, mais avec davantage de patate. Rien de neuf, rien de révolutionnaire ni d'incroyable, juste de quoi nous faire comprendre que le groupe croit vraiment en son projet. Dès l'ouverture "48 Roses" on s'aperçoit à quel point la formation considère son répertoire mariachi aussi sérieusement que son répertoire hardcore. Les titres ne sont pas des poubelles à idées inutilisables pour le punk, sont réellement développés, avec cette fois-ci de véritablement belles envolées instrumentales. Encore plus que son précédent méfait, il est même impressionnant de voir à quel point une formation punk, un peu altérée certes mais bon, peut imaginer, arranger et exécuter des compositions d'une toute autre nature avec autant de réussite... De surcroît, bien qu'à nouveau, aucun risque ne soit pris, tout cela sans une faute de goût.
Bien entendu, on ressent cette conversion "blanche anglo-saxonne" d'une musique de chicanos et cette mini-déviance mélodique - purement culturelle - dans les mélodies, essentiellement pour le chant. Cela n'entache pas pour autant le genre, si typé, qu'au pire cela ne fait qu'aider les non-initiés à l'aborder, en plus de la langue anglaise. En matière de composition mélodique pure, c'est même une grande leçon d'écriture, à faire pâlir le monde rock clos dont on ne cesse de vanter la richesse et le foisonnement quand tout se base le plus souvent sur de la pentatonique... Cela donne à réfléchir, tant la sonorité colorée du mariachi, en plus de pouvoir aborder des thèmes tout aussi sombres que le rock, se trouve finalement bien plus bannie des ondes radios et des rayons que notre cher punk-hardcore-rock de rebelles avec des bolas... La passion de The Bronx semble alors aussi intime que logique.
Bien entendu, on ressent cette conversion "blanche anglo-saxonne" d'une musique de chicanos et cette mini-déviance mélodique - purement culturelle - dans les mélodies, essentiellement pour le chant. Cela n'entache pas pour autant le genre, si typé, qu'au pire cela ne fait qu'aider les non-initiés à l'aborder, en plus de la langue anglaise. En matière de composition mélodique pure, c'est même une grande leçon d'écriture, à faire pâlir le monde rock clos dont on ne cesse de vanter la richesse et le foisonnement quand tout se base le plus souvent sur de la pentatonique... Cela donne à réfléchir, tant la sonorité colorée du mariachi, en plus de pouvoir aborder des thèmes tout aussi sombres que le rock, se trouve finalement bien plus bannie des ondes radios et des rayons que notre cher punk-hardcore-rock de rebelles avec des bolas... La passion de The Bronx semble alors aussi intime que logique.
Bon 15/20 | par X_YoB |
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