Gong
2032 |
Label :
G-Wave |
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Comment parler de Gong sans évoquer ce disque car depuis la fin du groupe d'Allen en 1975 on pensait que la planète n'était plus qu'un trou noir qui allait aspirer le Moerlen's Gong, le Mother Gong, le Acid Mother Gong et de rééditions Live en célébrations publics on avait un peu oublié toute la magie de cette appellation d'origine contrôlée. Et bien en 2009 Gong affiche une belle vitalité créatrice et ne se contente pas de faire semblant de ressembler à...
Dès le premier titre on sent la maîtrise, sans douter une seconde de la source de cette musique avec cette voix nougatine du Allen le retour, tout est là.
La suite avec un riff qui envoie la purée, pour s'étaler sur sax planant et "How To Stay Alive" nous la joue rap à fromage sur rythmique hip-hop bien appuyée sans vergogne avec toujours ces space whispers de la Gilli qui déferlent au gré des plages.
Le tryptique bien barré "Yoni Poem/Dance with the Pixies/Waccy Baccy Banker" permet de retrouver l'univers connu de l'ancienne époque sans vraiment convaincre sur l'utilité de retours en arrière. Un artiste se doit d'avancer même au détriment des gémissements de ses anciens fans transis ; à ce titre "Robot-Warriors", signé Smyth/Giraudy propose une complainte biodégradable à partir de percus et voix vocodées étonnante...
Ça "canterburise" joliment sur "The Gris Gris Girl", ça plane pour vous comme à la grande époque sur "Wake And A Particle" & "Pinkle Ponkle"...
Un disque loin d'être parfait, certes, où la longueur du CD incite à remplissage ("Guitar Zero", "The Portal Is Open"), mais il en faut pour tous les égouts et comme le susurre Yoni à la toute fin "Le portail est ouvert"...
A noter un Hillage au top sur sa grat' au niveau des plans, des sons, des idées, une belle leçon d'instrument sans frime, l'homme est aussi le producteur, talentueux, de cet l'album qui fait plaisir aux sens.
Bilan : ce nouveau fromage suffit à balayer tous les doutes et confirme qu'Allen et Hillage en ont encore dans la nébuleuse.
Quand cette planète s'éteindra, sa lumière nous parviendra encore longtemps grâce à ses rondelles qui traversent le temps.
Dès le premier titre on sent la maîtrise, sans douter une seconde de la source de cette musique avec cette voix nougatine du Allen le retour, tout est là.
La suite avec un riff qui envoie la purée, pour s'étaler sur sax planant et "How To Stay Alive" nous la joue rap à fromage sur rythmique hip-hop bien appuyée sans vergogne avec toujours ces space whispers de la Gilli qui déferlent au gré des plages.
Le tryptique bien barré "Yoni Poem/Dance with the Pixies/Waccy Baccy Banker" permet de retrouver l'univers connu de l'ancienne époque sans vraiment convaincre sur l'utilité de retours en arrière. Un artiste se doit d'avancer même au détriment des gémissements de ses anciens fans transis ; à ce titre "Robot-Warriors", signé Smyth/Giraudy propose une complainte biodégradable à partir de percus et voix vocodées étonnante...
Ça "canterburise" joliment sur "The Gris Gris Girl", ça plane pour vous comme à la grande époque sur "Wake And A Particle" & "Pinkle Ponkle"...
Un disque loin d'être parfait, certes, où la longueur du CD incite à remplissage ("Guitar Zero", "The Portal Is Open"), mais il en faut pour tous les égouts et comme le susurre Yoni à la toute fin "Le portail est ouvert"...
A noter un Hillage au top sur sa grat' au niveau des plans, des sons, des idées, une belle leçon d'instrument sans frime, l'homme est aussi le producteur, talentueux, de cet l'album qui fait plaisir aux sens.
Bilan : ce nouveau fromage suffit à balayer tous les doutes et confirme qu'Allen et Hillage en ont encore dans la nébuleuse.
Quand cette planète s'éteindra, sa lumière nous parviendra encore longtemps grâce à ses rondelles qui traversent le temps.
Bon 15/20 | par Raoul vigil |
En écoute : https://gong2032.bandcamp.com/album/2032
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