Gong
The Very Best Of Gong |
Label :
Summit |
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Plus qu'à un album, j'assimile Gong à une période, la même que celle où j'ai découvert Magma, me rendant compte qu'il y avait une musique valable en dehors du metal et surtout que la France était capable de produire un rock de très grande qualité. Bon, Daevid Allen est Australien c'est vrai, et alors ?
D'ordinaire peu friand des compilations, je suis le premier à me plaindre lorsqu'un groupe en sort une pour boucler sa fin de mois mais, dans le cas de Gong, l'attachement à ce best of va bien au-delà des considérations mercantiles. D'abord parce que forcément, tous les titres présents ici sont excellents puisque extraits de la "Radio Gnome Trilogy", ensuite parce que c'est le premier enregistrement que j'ai écouté de Gong et que le souvenir des premières fois reste impérissable.
Vous allez dire que je ne parle pas beaucoup de musique mais comment décrire ce jazz-rock psychédélique d'un autre temps au swing unique ("Oily Way"), les incongruités d'une "Flute Salad" ou l'étrangeté de "Inner Temple" ? Gong doit se découvrir vierge de références, sans attentes ni appréhensions.
Le gros avantage de ce best of, c'est qu'il a l'unité d'un album, à savoir que l'on ne ressent pas les changements de périodes ni de sautes de qualité dans les enregistrements. Comme souvent chez les groupes de cette époque, la section rythmique y joue un rôle prépondérant ("The Isle Of Everywhere"), plus jazzy et légère que chez un Magma avec qui le groupe ne partage stylistiquement que peu de points communs. Gong est léger comme un nuage d'été, une brise de printemps, c'est un sourire mélancolique esquissé.
Bien sûr, cet album ne vaut que si vous ne connaissez pas l'œuvre de Gong car il vous offrira une belle vision d'ensemble et une porte d'entrée accessible. Pour les indécrottables, la présence de l'inédit et très rock "Stone Innocent Frankenstein" est un atout supplémentaire à ce disque que je réécoute régulièrement depuis une quinzaine d'année. C'est au-delà du divertissement.
D'ordinaire peu friand des compilations, je suis le premier à me plaindre lorsqu'un groupe en sort une pour boucler sa fin de mois mais, dans le cas de Gong, l'attachement à ce best of va bien au-delà des considérations mercantiles. D'abord parce que forcément, tous les titres présents ici sont excellents puisque extraits de la "Radio Gnome Trilogy", ensuite parce que c'est le premier enregistrement que j'ai écouté de Gong et que le souvenir des premières fois reste impérissable.
Vous allez dire que je ne parle pas beaucoup de musique mais comment décrire ce jazz-rock psychédélique d'un autre temps au swing unique ("Oily Way"), les incongruités d'une "Flute Salad" ou l'étrangeté de "Inner Temple" ? Gong doit se découvrir vierge de références, sans attentes ni appréhensions.
Le gros avantage de ce best of, c'est qu'il a l'unité d'un album, à savoir que l'on ne ressent pas les changements de périodes ni de sautes de qualité dans les enregistrements. Comme souvent chez les groupes de cette époque, la section rythmique y joue un rôle prépondérant ("The Isle Of Everywhere"), plus jazzy et légère que chez un Magma avec qui le groupe ne partage stylistiquement que peu de points communs. Gong est léger comme un nuage d'été, une brise de printemps, c'est un sourire mélancolique esquissé.
Bien sûr, cet album ne vaut que si vous ne connaissez pas l'œuvre de Gong car il vous offrira une belle vision d'ensemble et une porte d'entrée accessible. Pour les indécrottables, la présence de l'inédit et très rock "Stone Innocent Frankenstein" est un atout supplémentaire à ce disque que je réécoute régulièrement depuis une quinzaine d'année. C'est au-delà du divertissement.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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