Gorillaz
The Fall |
Label :
EMI |
||||
De l'usage de l'iPad. Voilà comment aurait pu s'intituler le nouvel et annoncé comme dernier opus de Gorillaz. Disponible en téléchargement gratuit depuis décembre 2010, l'album sort maintenant sous format physique.
Entièrement composé sur iPad lors de la tournée de Gorillaz par l'hyperactif Damon Albarn, cet essai se rapproche d'avantage des premières productions du groupe. Les featurings hip-hop sont absents (on a bien essayé de faire rentrer De La Soul dans l'iPad mais on n'a pas trouver la connexion USB).
Après le très electro "Phoner To Arizona" d'ouverture, on est heureux de retrouver la voix plaintive de 2D sur "Revolving Doors", savant mélange de synthés des 80's et de ukulélé. Puis vient "Hillbilly Man", morceau hybride commençant comme une ballade folk et qui se termine en effusion electro.
Albarn tire totalement profit des sons synthétiques produit par l'outil de Apple pour nous livrer des morceaux planants comme "Little Plastic Bags" ou "California And The Slipping Sun". Ou encore avec "Amarillo" sonnant comme un voyage dans les profondeurs de l'océan. Eric Serra peut aller se noyer.
Et comme toujours, le leader de Blur s'offre une ouverture vers d'autres horizons musicaux avec le très country "Bobby In Phoenix".
Album écrit et enregistré en un mois, The Fall ne se ressent pas de cette urgence. Et Damon 2D Albarn démontre qu'un iPad peut servir à autre chose qu'à caler l'armoire comtoise de votre grand-mère.
Entièrement composé sur iPad lors de la tournée de Gorillaz par l'hyperactif Damon Albarn, cet essai se rapproche d'avantage des premières productions du groupe. Les featurings hip-hop sont absents (on a bien essayé de faire rentrer De La Soul dans l'iPad mais on n'a pas trouver la connexion USB).
Après le très electro "Phoner To Arizona" d'ouverture, on est heureux de retrouver la voix plaintive de 2D sur "Revolving Doors", savant mélange de synthés des 80's et de ukulélé. Puis vient "Hillbilly Man", morceau hybride commençant comme une ballade folk et qui se termine en effusion electro.
Albarn tire totalement profit des sons synthétiques produit par l'outil de Apple pour nous livrer des morceaux planants comme "Little Plastic Bags" ou "California And The Slipping Sun". Ou encore avec "Amarillo" sonnant comme un voyage dans les profondeurs de l'océan. Eric Serra peut aller se noyer.
Et comme toujours, le leader de Blur s'offre une ouverture vers d'autres horizons musicaux avec le très country "Bobby In Phoenix".
Album écrit et enregistré en un mois, The Fall ne se ressent pas de cette urgence. Et Damon 2D Albarn démontre qu'un iPad peut servir à autre chose qu'à caler l'armoire comtoise de votre grand-mère.
Très bon 16/20 | par Smalltown |
Posté le 25 juillet 2011 à 17 h 04 |
On ne l'avait pas vraiment vu arriver ce quatrième opus de Gorillaz, eux qui mettent généralement quatre ou cinq ans entre chaque disque, il ne leur aura fallu cette fois qu'un an pour sortir le successeur du génial Plastic Beach, et encore, si on ne retient que la date de sortie physique.
Il faut dire que The Fall est un album particulier dans la discographie du cartoon-band puisqu'il a été composé intégralement lors de la tournée nord-américaine du groupe à l'automne 2010 (de nombreux titres y font d'ailleurs allusion), avec les moyens du bord, c'est-à-dire un I-Pad et tout un tas d'applications qui vont avec. La composition aura donc été beaucoup plus rapide et spontanée que lors des exercices précédents, et cela s'entend.
Ce n'est guère une surprise quand on connait la façon dont l'album a été enregistré, mais The Fall est assez éloigné de ses grands frères à plusieurs égards : il est davantage orienté électro, souvent instrumental et d'une manière générale, plus basique. Damon Albarn vient tout de même pousser la chansonnette sur "Revolving Doors" mais aussi le bien sympathique "Little Pink Plastic Bag" ou encore "The Parish Of Space Dust". Bobby Womack est également présent pour un morceau (sobrement intitulé "Bobby In Phoenix"), lui qui avait marqué de son empreinte "Plastic Beach" avec, entre autre, l'excellent "Stylo". Et puis même si les morceaux sont plutôt simples et courts, ils ne dénotent pas pour autant avec l'univers si atypique de Gorillaz. Sans parler du fait qu'ils compensent souvent leur manque de profondeur par des mélodies imparables ("Detroit", "The Snake In Dallas" ou "Amarillo").
Ce disque est une bonne occasion pour Gorillaz d'explorer de nouvelles contrées : l'électro donc, mais on surprend également le groupe à lorgner avec le psychédélique par moment ("The Speak It Mountains", "California & The Slipping Sun"...). On est donc loin d'une simple version light de ce qu'a déjà fait la bande auparavant.
Non, on ne l'avait pas vu arriver cet album, et il constitue au final une bonne surprise pour les fans du groupe. L'exercice est évidemment particulier en raison de la méthode et des conditions d'enregistrement. Malgré tout, on reconnait la "Gorillaz touch" et l'ensemble est cohérent et agréable à écouter.Cependant, inutile de se mentir, aucun morceau n'ira faire de l'ombre aux "Clint Eastwood", "Feel Good Inc" et autres "Stylo".
The Fall n'a pas les épaules pour rivaliser avec ses prédécesseurs, mais l'ambition d'Albarn n'était de toute façon pas là.
Un disque qui reste destiné aux fans avant tout.
Il faut dire que The Fall est un album particulier dans la discographie du cartoon-band puisqu'il a été composé intégralement lors de la tournée nord-américaine du groupe à l'automne 2010 (de nombreux titres y font d'ailleurs allusion), avec les moyens du bord, c'est-à-dire un I-Pad et tout un tas d'applications qui vont avec. La composition aura donc été beaucoup plus rapide et spontanée que lors des exercices précédents, et cela s'entend.
Ce n'est guère une surprise quand on connait la façon dont l'album a été enregistré, mais The Fall est assez éloigné de ses grands frères à plusieurs égards : il est davantage orienté électro, souvent instrumental et d'une manière générale, plus basique. Damon Albarn vient tout de même pousser la chansonnette sur "Revolving Doors" mais aussi le bien sympathique "Little Pink Plastic Bag" ou encore "The Parish Of Space Dust". Bobby Womack est également présent pour un morceau (sobrement intitulé "Bobby In Phoenix"), lui qui avait marqué de son empreinte "Plastic Beach" avec, entre autre, l'excellent "Stylo". Et puis même si les morceaux sont plutôt simples et courts, ils ne dénotent pas pour autant avec l'univers si atypique de Gorillaz. Sans parler du fait qu'ils compensent souvent leur manque de profondeur par des mélodies imparables ("Detroit", "The Snake In Dallas" ou "Amarillo").
Ce disque est une bonne occasion pour Gorillaz d'explorer de nouvelles contrées : l'électro donc, mais on surprend également le groupe à lorgner avec le psychédélique par moment ("The Speak It Mountains", "California & The Slipping Sun"...). On est donc loin d'une simple version light de ce qu'a déjà fait la bande auparavant.
Non, on ne l'avait pas vu arriver cet album, et il constitue au final une bonne surprise pour les fans du groupe. L'exercice est évidemment particulier en raison de la méthode et des conditions d'enregistrement. Malgré tout, on reconnait la "Gorillaz touch" et l'ensemble est cohérent et agréable à écouter.Cependant, inutile de se mentir, aucun morceau n'ira faire de l'ombre aux "Clint Eastwood", "Feel Good Inc" et autres "Stylo".
The Fall n'a pas les épaules pour rivaliser avec ses prédécesseurs, mais l'ambition d'Albarn n'était de toute façon pas là.
Un disque qui reste destiné aux fans avant tout.
Sympa 14/20
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