Miossec
Finistériens |
Label :
PIAS |
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Notre 'Hubert Selby' de la chanson du coin nous revient avec un nouveau plateau de fruits amers, le septième, un énième Last Exit To Déprime sur les mêmes plages de prédilections qui resservent les écumes de tristes sorts des 'Harry' qui nagent dans les limites des flottaisons encore possibles. Le tout est mis en musique en grande majorité par le multi-instrumentiste Yann Tiersen, l'autre finistérien qui en a assuré aussi la réalisation dans son intégralité.
Le ton de ce Finistériens concorde bien avec la pochette montrant Miossec ailleurs, l'expression plus grave, plus sombre, trouble comme des eaux dans lesquelles des âmes se noient entre Paris et au large de Concarneau, entre l'énervé et ruminant "A Montparnasse" et "Une Fortune De Mer" à la fin désespérement abyssale dont l'atmosphère est magnifiquement rendue par l'écho d'un piano en plongée. Flagrant, "CDD" n'est pas sans rappeler le réalisme de "On Etait Tellement De Gauche" et, sauf si je me trompe, "Fermer La Maison" semble se finir par une vision positive dans son dernier couplet, à l'inverse de "Nos Plus Belles Années" où ça avance à reculon, lente chanson, l'une des plus mélancolique et tapée au tambour. Au milieu de tous ces doux et lourds tumultes, seul "Haïs-Moi" se manifeste en tant que tempête quoique qu'un peu trop tempéré par la production.
Alors, si le mal de mer ou l'indigestion ne nous a pas encore pris au bout de quatorze années de discographie, on peu se dire que ce dernier album assez chaloupant malgré une dominance de chansons lentes, rassure après un divisant et consternant (si, si, souvent!) L'Etreinte. Mais pouvons-nous espérer qu'un jour Miossec nous sorte son 'Saule', qu'un 'Moishe' puisse l'inspirer ?
Le ton de ce Finistériens concorde bien avec la pochette montrant Miossec ailleurs, l'expression plus grave, plus sombre, trouble comme des eaux dans lesquelles des âmes se noient entre Paris et au large de Concarneau, entre l'énervé et ruminant "A Montparnasse" et "Une Fortune De Mer" à la fin désespérement abyssale dont l'atmosphère est magnifiquement rendue par l'écho d'un piano en plongée. Flagrant, "CDD" n'est pas sans rappeler le réalisme de "On Etait Tellement De Gauche" et, sauf si je me trompe, "Fermer La Maison" semble se finir par une vision positive dans son dernier couplet, à l'inverse de "Nos Plus Belles Années" où ça avance à reculon, lente chanson, l'une des plus mélancolique et tapée au tambour. Au milieu de tous ces doux et lourds tumultes, seul "Haïs-Moi" se manifeste en tant que tempête quoique qu'un peu trop tempéré par la production.
Alors, si le mal de mer ou l'indigestion ne nous a pas encore pris au bout de quatorze années de discographie, on peu se dire que ce dernier album assez chaloupant malgré une dominance de chansons lentes, rassure après un divisant et consternant (si, si, souvent!) L'Etreinte. Mais pouvons-nous espérer qu'un jour Miossec nous sorte son 'Saule', qu'un 'Moishe' puisse l'inspirer ?
Bon 15/20 | par Pascha |
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