Gorillaz
The Now Now |
Label :
Parlophone |
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Et si je commençais directement par vous dire que The Now Now est ce que Gorillaz a produit de meilleur depuis Plastic Beach, ça vous mettrait en confiance ? Si je rajoute qu'il est compréhensible que certains fans puissent le trouver presque supérieur à ce dernier et qu'il devienne donc le nouveau détenteur de la 3è place du podium dans leurs cœurs, alors là soit vous vous dites que vous avez affaire à un fou, à un gars qui exagère fortement ou alors vous attendez patiemment de découvrir ce que je vais vous en dire en dessous.
En plus de George Benson qui vient jouer de la gratte sur "Humility", il n'y a que 2 invités sur l'album, Jamie Principle & Snoop Dogg et ce, seulement sur le titre entêtant "Hollywood". En réalité il y a quand même 3 autres personnes qui viennent faire un coucou : Junior Dan & Abra sur "Sorcererz" et Graham Coxon pour "Magic City". 2D/Damon Albarn redevient le centre d'attention du groupe, le compositeur, la voix et l'apport de ce sentiment de joie globale, malgré que le thème de la solitude soit évoqué à quelques reprises. The Now Now est principalement un disque joyeux, même si ça se ressent surtout sur la première moitié, la Face A en réalité car la seconde moitié est un peu plus posée ; de la Synth-Pop-Électro dansante puisant son inspiration, son groove dans le Funk et la Neo-Soul – il est fort possible que vous pensiez plus d'une fois à Parliament ("Kansas" / "Sorcererz" / "Lake Zurich"), version plus moderne et il faut le dire, un peu plus inspirée que les dernières créations signées George Clinton.
Murdoc n'est plus là, il est en taule, c'est donc Ace (un méchant tout droit sorti du dessin animé "Les Supers Nanas") qui le remplace et ce gaillard prend un plaisir à utiliser un son de basse "bubble", je ne sais pas si le terme aquatique est adéquat pour vous faire comprendre cette idée, c'est un peu le son que Thundercat peut sortir de ses pédales d'effets avec sa basse ou comme si on utilisait une talk-box – comme dit au-dessus, c'est Junior Dan qui s'occupe de cet effet sur "Sorcererz" et qui signe un petit retour au sein du groupe.
The Now Now est assez homogène dans le sens où l'ambiance est assez semblable d'un bout à l'autre, ce qui ne veut pas dire qu'aucune chanson n'en ressort, c'est plus le fait que l'une sert l'autre – la mise en perspective. Et c'est aussi le but d'un album d'être écouté d'un bout à l'autre. Ça regorge d'idées assez simples, mais très bien assemblées, il n'y a pas des couches de sons qui viennent s'ajouter encore et encore, Damon va à l'essentiel, mais pas à la manière de The Fall non plus – ce n'est pas Lo-Fi, James Ford & Remi Kabaka sont à la production – il se laisse le juste espace pour incorporer des sons qui embellissent les pistes, le petit plus qui va accrocher l'oreille et qui va rester en tête après la fin du disque. La petite déception pourrait être le fait qu'Albarn semble avoir plus de difficultés à créer un tube éternel... lui qui en a beaucoup composé au fil de sa carrière, ici il n'y a pas LA chanson qui restera dans les mémoires collectives. Il y a peut-être bien "Tranz" qui a cette capacité, notamment son pré-refrain/refrain qui amène une certaine envie de tout foutre en l'air :
"When you get back on a Saturday night
And your head is caving in
Do you look like me, do you feel like me
Do you turn into your effigy?
Do you dance like this?
Forever!"
The Now Now est le vrai successeur de Plastic Beach auquel on pouvait s'attendre et même si personnellement j'ai bien aimé Humanz, ça fait quand même un bien fou d'avoir un disque de cette qualité ! Sortie pour l'été, on ne pouvait pas rêver mieux. Ouvrez les fenêtres de chez vous, celles de votre voiture, laissez la porte de votre boutique ouverte, baladez-vous un casque vissé sur les oreilles, emmerdez vos collègues de bureau... écoutez The Now Now et soyez heureux. Allelu... bon je m'arrête là, je commence à délirer.
En plus de George Benson qui vient jouer de la gratte sur "Humility", il n'y a que 2 invités sur l'album, Jamie Principle & Snoop Dogg et ce, seulement sur le titre entêtant "Hollywood". En réalité il y a quand même 3 autres personnes qui viennent faire un coucou : Junior Dan & Abra sur "Sorcererz" et Graham Coxon pour "Magic City". 2D/Damon Albarn redevient le centre d'attention du groupe, le compositeur, la voix et l'apport de ce sentiment de joie globale, malgré que le thème de la solitude soit évoqué à quelques reprises. The Now Now est principalement un disque joyeux, même si ça se ressent surtout sur la première moitié, la Face A en réalité car la seconde moitié est un peu plus posée ; de la Synth-Pop-Électro dansante puisant son inspiration, son groove dans le Funk et la Neo-Soul – il est fort possible que vous pensiez plus d'une fois à Parliament ("Kansas" / "Sorcererz" / "Lake Zurich"), version plus moderne et il faut le dire, un peu plus inspirée que les dernières créations signées George Clinton.
Murdoc n'est plus là, il est en taule, c'est donc Ace (un méchant tout droit sorti du dessin animé "Les Supers Nanas") qui le remplace et ce gaillard prend un plaisir à utiliser un son de basse "bubble", je ne sais pas si le terme aquatique est adéquat pour vous faire comprendre cette idée, c'est un peu le son que Thundercat peut sortir de ses pédales d'effets avec sa basse ou comme si on utilisait une talk-box – comme dit au-dessus, c'est Junior Dan qui s'occupe de cet effet sur "Sorcererz" et qui signe un petit retour au sein du groupe.
The Now Now est assez homogène dans le sens où l'ambiance est assez semblable d'un bout à l'autre, ce qui ne veut pas dire qu'aucune chanson n'en ressort, c'est plus le fait que l'une sert l'autre – la mise en perspective. Et c'est aussi le but d'un album d'être écouté d'un bout à l'autre. Ça regorge d'idées assez simples, mais très bien assemblées, il n'y a pas des couches de sons qui viennent s'ajouter encore et encore, Damon va à l'essentiel, mais pas à la manière de The Fall non plus – ce n'est pas Lo-Fi, James Ford & Remi Kabaka sont à la production – il se laisse le juste espace pour incorporer des sons qui embellissent les pistes, le petit plus qui va accrocher l'oreille et qui va rester en tête après la fin du disque. La petite déception pourrait être le fait qu'Albarn semble avoir plus de difficultés à créer un tube éternel... lui qui en a beaucoup composé au fil de sa carrière, ici il n'y a pas LA chanson qui restera dans les mémoires collectives. Il y a peut-être bien "Tranz" qui a cette capacité, notamment son pré-refrain/refrain qui amène une certaine envie de tout foutre en l'air :
"When you get back on a Saturday night
And your head is caving in
Do you look like me, do you feel like me
Do you turn into your effigy?
Do you dance like this?
Forever!"
The Now Now est le vrai successeur de Plastic Beach auquel on pouvait s'attendre et même si personnellement j'ai bien aimé Humanz, ça fait quand même un bien fou d'avoir un disque de cette qualité ! Sortie pour l'été, on ne pouvait pas rêver mieux. Ouvrez les fenêtres de chez vous, celles de votre voiture, laissez la porte de votre boutique ouverte, baladez-vous un casque vissé sur les oreilles, emmerdez vos collègues de bureau... écoutez The Now Now et soyez heureux. Allelu... bon je m'arrête là, je commence à délirer.
Parfait 17/20 | par Beckuto |
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