Gorillaz
Demon Days |
Label :
Virgin |
||||
Second album pour Gorillaz, le projet dont le membre le plus connu est Damon Albarn, chanteur de Blur. Demon Days ne bénéficie plus de l'effet de surprise de son prédécesseur mais on retrouve cependant de très bonnes chansons comme la balade "El Manana", "Dare", ou le single "Feel Good Inc." lequel pourrait apparaître comme une bonne synthèse de "dark pop", l'étiquette qu'on a collée au collectif. D'ailleurs, on pourrait dire que c'est la qualité principale du disque: il est plus homogène que le précédent, plus concentré sur des chansons dark pop/hip hop et il se laisse écouter avec plaisir, mais en même temps on peut regretter le coté plus éclaté du premier album, la face punk étant notamment quasiment effacée (à part les 2 minutes de "White Light").
Demon Days est également marqué par la présence
d'invités innatendus sur certaines chansons comme l'acteur Dennis Hopper sur "Fire Coming Out Of The Monkey's Head", un titre plus parlé que chanté, ou Shaun Ryder sur le génial "Dare" pour ne prendre que ces deux exemples. On retrouve aussi des sons ressortis de musique de films ou de séries des années 70: un sympathique "Dirty Harry" qui nous rappelle au bon souvenir du vieux Clint ou "Every Planet We Reach Is Dead". Des titres comme "Last Living Souls", "Kids With Guns", et "O Green World", sont plaisants et sonnent assez "darkpop", alors que "November Has Come" et le très chouette "All Alone" portent davantage le coté hip hop.
Bref, un second album réussi et agréable,mais à mon sens légèrement inférieur au "Gorillaz" de 2001, peut-être qu'on pouvait espérer encore plus d'un projet qui a déjà montré tellement de qualités.
Demon Days est également marqué par la présence
d'invités innatendus sur certaines chansons comme l'acteur Dennis Hopper sur "Fire Coming Out Of The Monkey's Head", un titre plus parlé que chanté, ou Shaun Ryder sur le génial "Dare" pour ne prendre que ces deux exemples. On retrouve aussi des sons ressortis de musique de films ou de séries des années 70: un sympathique "Dirty Harry" qui nous rappelle au bon souvenir du vieux Clint ou "Every Planet We Reach Is Dead". Des titres comme "Last Living Souls", "Kids With Guns", et "O Green World", sont plaisants et sonnent assez "darkpop", alors que "November Has Come" et le très chouette "All Alone" portent davantage le coté hip hop.
Bref, un second album réussi et agréable,mais à mon sens légèrement inférieur au "Gorillaz" de 2001, peut-être qu'on pouvait espérer encore plus d'un projet qui a déjà montré tellement de qualités.
Bon 15/20 | par Wolrel |
Posté le 22 septembre 2005 à 17 h 15 |
En cette année désolante en nouveautés, le nouveau disque de Gorillaz arrive à point nommé. "Demon Days" possède les qualités du premier album paru quatre ans auparavant, mais explore des contrées musicales sensiblement différentes, du fait de l'absence du producteur Dan The Automator.
Damon Albarn a encore su choisir ses invités : Martina Toppley-Bird (ancienne voix féminine de Tricky), Dennis Hopper, ou encore Shaun Ryder des Happy Mondays chantant un déroutant mais formidable DARE.
Comme avec Blur, Damon ne fait jamais deux fois le même disque (et c'est tant mieux) et prouve une fois de plus au monde qu'il est l'un des meilleurs (le meilleur ?) songwritters de notre époque.
Enfin ce disque prouve que le succès critique et le succès commercial peuvent encore cohabiter, chose extrêmement rare à notre époque ; ce qui est un autre gage de qualité du disque.
Damon Albarn a encore su choisir ses invités : Martina Toppley-Bird (ancienne voix féminine de Tricky), Dennis Hopper, ou encore Shaun Ryder des Happy Mondays chantant un déroutant mais formidable DARE.
Comme avec Blur, Damon ne fait jamais deux fois le même disque (et c'est tant mieux) et prouve une fois de plus au monde qu'il est l'un des meilleurs (le meilleur ?) songwritters de notre époque.
Enfin ce disque prouve que le succès critique et le succès commercial peuvent encore cohabiter, chose extrêmement rare à notre époque ; ce qui est un autre gage de qualité du disque.
Parfait 17/20
Posté le 05 mars 2006 à 01 h 06 |
Gorillaz avait soufflé son monde, Damon Albarn dévoilant l'étendue de son génie musical en explorant de nouveaux horizons. Le leader de Blur, fort de ce premier succès aussi large que mérité (une performance qui se doit d'être saluée), reste pourtant fidèle à sa devise d'une constante évolution. Progresser par la remise en question.
Aussi, Dan The Automator ne gérant plus la production, on pouvait craindre que Gorillaz n'aille s'agiter en eaux troubles, et ne finisse par se parodier. Fort heureusement, il n'en rien.
Demon Days est un disque qui tient définitivement toutes ses promesses, affichant davantage de variété et de souffle que son prédécesseur. On s'enthousiasme évidemment du tube "Feel Good Inc.", qui s'inscrit dans la lignée de "Clint Eastwood", alliant un refrain entraînant et un rap de haute voltige (le flow de De La Soul associé au talent de Damon Albarn: on nage en plein fantasme). Mais au-delà de ce single les titres de qualité se multiplient : de "DARE", véritable joyau pour se démener sur le dancefloor, à "Dirty Harry", autre tube en puissance qui réussit l'exploit de ne pas agacer malgré les choeurs d'enfant ; en passant par "Fire Coming Out Of A Monkey's Head", morceau pour lequel Dennis Hopper a prêté sa voix et toute sa gravité ; et "White Light", référence explicite au Velvet Underground (White Light White Heat).
Gorillaz propose une nouvelle un disque essentiel et abordable (au sens non péjoratif du terme), aussi coloré qu'inspiré. Damon Albarn sait mener sa barque. Vivement le prochain Blur !
Aussi, Dan The Automator ne gérant plus la production, on pouvait craindre que Gorillaz n'aille s'agiter en eaux troubles, et ne finisse par se parodier. Fort heureusement, il n'en rien.
Demon Days est un disque qui tient définitivement toutes ses promesses, affichant davantage de variété et de souffle que son prédécesseur. On s'enthousiasme évidemment du tube "Feel Good Inc.", qui s'inscrit dans la lignée de "Clint Eastwood", alliant un refrain entraînant et un rap de haute voltige (le flow de De La Soul associé au talent de Damon Albarn: on nage en plein fantasme). Mais au-delà de ce single les titres de qualité se multiplient : de "DARE", véritable joyau pour se démener sur le dancefloor, à "Dirty Harry", autre tube en puissance qui réussit l'exploit de ne pas agacer malgré les choeurs d'enfant ; en passant par "Fire Coming Out Of A Monkey's Head", morceau pour lequel Dennis Hopper a prêté sa voix et toute sa gravité ; et "White Light", référence explicite au Velvet Underground (White Light White Heat).
Gorillaz propose une nouvelle un disque essentiel et abordable (au sens non péjoratif du terme), aussi coloré qu'inspiré. Damon Albarn sait mener sa barque. Vivement le prochain Blur !
Excellent ! 18/20
Posté le 05 mars 2007 à 07 h 42 |
Demon Days et le second et dernier album de Gorillaz. Si vous voulez un album encore plus commercial que le premier et encore plus pourri que commercial achetez celui-ci c'est dur de trouver mieux. Le jour où je l'ai acheté, il était réuni dans un coffret avec l'autre album. Quand je vois que le prix est d'environ 25 euros je me dis "Putain, voilà des mecs qui crachent pas sur le fric". Je l'ai quand même acheté ce qui fut une erreur de ma part que d'avoir amplifié le compte en banque de ces connards pour un album pareil. J'écoute en premier le premier album que je trouve pourri. Puis je place Demon Days sur ma platine, l'album commence très très mal par une intro qui porte le nom très original (c'est vrai qu'ils ont dû mettre longtemps à lui attribuer ce nom-là) de "Intro". Une intro totalement dispensable. Alors là je me dit "Putain, c'est une catastrophe, si ça continue, je vais finir par le foutre par la fenêtre ce CD de merde". L'écoute continue avec "Last Living Souls" où l'on a l'impression que le groupe s'est défoncé à la marijuana juste avant de l'enregistrer mais en réalité c'est que le chanteur fait exprès de prendre une voix de merde (quoique je me demande s'il le fait exprès ou si c'est sa voix naturelle, car si c'est sa voix naturelle, on a du souci à se faire). Le disque continue jusqu'au deux premiers singles dont je ne me donnerai pas la peine de citer le nom et qui sont ne serait-ce que très pourris, médiocres à souhait et vraiment nuls, insipides... Bon pas besoin de vous faire languir ils sont tout simplement inaudibles. Le CD continue avec de meilleures chansons mais qui sont très loin d'atteindre l'insipide. mais c'est grâce à ces chansons que je vais relever la note d'un point. les deux dernières chansons, je ne prendrai même pas la peine de les commenter. Le seul mérit que ce groupe a, c'est d'être meilleur que le pire groupe n'ayant jamais existé sur cette planète, System Of A Down. Je vais également rajouté un point supplémentaire pour le geste énorme qu'ils font pour la planète en se séparant, car il est vrai que l'on est pas débarassés du réchauffement de la planète mais on est débarrassé d'un groupe de merde et ça, c'est vraiment gentil à eux.
Note: La note que je vais leur attribuer est 2 car ce sont les deux points supplémentaires que je leur ai rajoutés qui les font monter à l'excellente marche d'immonde.
Note: La note que je vais leur attribuer est 2 car ce sont les deux points supplémentaires que je leur ai rajoutés qui les font monter à l'excellente marche d'immonde.
Immonde ! 2/20
Posté le 07 octobre 2008 à 19 h 05 |
Gorillaz n'a rien d'un groupe uniquement commercial. Peut-être en se limitant à "Feel Good Inc", "Dare" et à un survollement de l'album... et encore. Mais croyez-moi, il y a vraiment de la matière dans ce Demon Days.
Une intro angoissante....
Un chant des dernières âmes vivantes...
Des enfants flingués dans un monde vert...
Un rap désertique, des moulins volants...
Puis le jour des demons... Et l'on se tournera vers le soleil...
À la manière des refrains éclairés et magnifiques qui illuminent la plupart des chansons, Demon Days brille sur un monde musical plutôt terne en ce moment.
Ce disque est indéfinissable. Comment déterminer ce que l'on vient d'entendre? Est-ce du rock, du jazz, du rap, du gospel, du hip hop, de la soul...? Un mélange de tout cela probablement, et même plus. Mais qu'importe. Demon Days, c'est une entité musicale, un bouillonnement des genres qui ne ressemble à aucun autre, et c'est ce qui fait son charme.
Une intro angoissante....
Un chant des dernières âmes vivantes...
Des enfants flingués dans un monde vert...
Un rap désertique, des moulins volants...
Puis le jour des demons... Et l'on se tournera vers le soleil...
À la manière des refrains éclairés et magnifiques qui illuminent la plupart des chansons, Demon Days brille sur un monde musical plutôt terne en ce moment.
Ce disque est indéfinissable. Comment déterminer ce que l'on vient d'entendre? Est-ce du rock, du jazz, du rap, du gospel, du hip hop, de la soul...? Un mélange de tout cela probablement, et même plus. Mais qu'importe. Demon Days, c'est une entité musicale, un bouillonnement des genres qui ne ressemble à aucun autre, et c'est ce qui fait son charme.
Parfait 17/20
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