Gorillaz
Gorillaz |
Label :
Parlophone |
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Gorillaz est en fait un collectif ! Autour de Damon Albarn de Blur, on trouve Robert Naja (3D chez Massive Attack), Ibrahim Ferrer du Buena Vista Social Club, le rappeur Del Tha Funky Homosapien, bref c'est assez surprenant ! D'autant plus qu'ils restent dans l'anonymat, se cachent derrière des pseudonymes (2D, Murdock, Russel, Noodle) et ne se montrent qu'à travers des dessins animés, qui, soit dit en passant, possèdent un style genial !
Musicalement, l'album est un vrai bol d'air frais ! Des titres accrocheurs mais excellents comme "Clint Eastwood", "5/4", "Re-hash", cotoient des pièces plus bizarres comme "Double Bass","Starshine" ou "Sound Check (Gravity)", clairement influencés par Massive Attack, mais en moins froid ! On trouve aussi des délires, comme "Man Research (Clapper)", chanté par un Damon Albarn méconaissable, ou "19-2000 (Soulchild Remix)" ! On remarque aussi "M1 A1", qui commence par une complainte une minute et demi, puis continue par un gros rush ! "Latin Simone (que Pasa Contigo)",quant à lui, est chanté par Ibrahim Ferrer, avec une musique hispanique !
Bref cet album est une franche reussite !! Les compositions sont totalement débridées et originales, elles respirent la joie de vivre ! En plus cet album a été un échapatoire pour Albarn, ce qui a permis de garder Blur "alive" !C'est que du bonheur !!
Musicalement, l'album est un vrai bol d'air frais ! Des titres accrocheurs mais excellents comme "Clint Eastwood", "5/4", "Re-hash", cotoient des pièces plus bizarres comme "Double Bass","Starshine" ou "Sound Check (Gravity)", clairement influencés par Massive Attack, mais en moins froid ! On trouve aussi des délires, comme "Man Research (Clapper)", chanté par un Damon Albarn méconaissable, ou "19-2000 (Soulchild Remix)" ! On remarque aussi "M1 A1", qui commence par une complainte une minute et demi, puis continue par un gros rush ! "Latin Simone (que Pasa Contigo)",quant à lui, est chanté par Ibrahim Ferrer, avec une musique hispanique !
Bref cet album est une franche reussite !! Les compositions sont totalement débridées et originales, elles respirent la joie de vivre ! En plus cet album a été un échapatoire pour Albarn, ce qui a permis de garder Blur "alive" !C'est que du bonheur !!
Très bon 16/20 | par Joe the lion |
Posté le 04 mars 2007 à 09 h 16 |
2001, c'est l'année de sortie du premier album de Gorillaz du même nom que le groupe. Mélangeant des sons assez électroniques voire trip-hop et allant jusqu'à des sons assez 'hard' comme "M1 A1" où la première minute n'est qu'une longue complainte et où on entend la guitare faire un long crescendo pour enfin arriver aux premières paroles puis à un solo de guitare assez 'hard'. Gorillaz signe un premier album plutôt bon. "Tomorrow Comes Today" qui est d'ailleurs le premier single, est plus dans un genre 'blues' que trip-hop ou électronique. J'ajouterais également une dernière chanson avant de vraiment commencer la chronique de ce disque; cette chanson est 'Re-Hash' qui est la première piste de l'album et qui n'est pas non plus pour me déplaire. Commençons donc cette chronique, Gorillaz signe donc son premier album. Les compositions ne sont pas mauvaises et le son qui en ressort n'est pas toujours mauvais non plus. Le groupe a seulement un petit problème, c'est qu'il commence déjà à être un peu commercial alors que ce n'est que le premier album du groupe. Malheureusement ce défaut sera amplifié dans leur second album Demon Days dont le contenu est surtout éclectronique et non plus électrique. Mais revenons au premier album du groupe donc. Gorillaz est à l'origine de cet opus qui contient des morceaux plutôt bon et d'autres... plutôt médiocres. Voilà le problème de Gorillaz, c'est le fait qu'ils sont capables de faire de très bonnes chansons mais qu'ils gâchent parfois leur talent en composant des mélodies sans aucune utilité. Ils auraient pu faire un album ne contenant que 10 chansons voire moins, mais qui aurait été sublime, mais non, ils préfèrent sortir un album commercial contenant 17 titres et qui, pour la plupart, ne sont que moyens. Alors qu'en ayant travaillé cet album aussi longtemps mais en ayant pondu 2 fois moins de titres, Ils auraient pu composer de très bonnes mélodies et l'album aurait pu se voir attribuer une meilleure appréciation de ma part. Gorillaz est donc un groupe qui n'est qu'à l'appât du gain et qui se fiche de faire de la merde ou de la bonne musique. C'est tout ce qui est exécrable pour un groupe, c'est-à-dire ne pas utiliser tout son potentiel mais faire des musiques dont on sera sûr que le public appréciera; chose que Muse et Placebo n'ont pas beaucoup capté. C'est donc avec un irrespect total pour ce groupe que je vais lui donner une note sous la moyenne car c'est tout ce que cet album insipide mérite. Une note exécrable pour un groupe qui l'est tout autant et un album qui l'est encore plus. Heureusement que le groupe s'est séparé car le deuxième album est deux fois pire. Deux fois plus commercial, deux fois plus exécrable, deux fois plus chiant. Mais l'irrespect ne s'arrête pas là, Quand on entend pour la première fois la voix du "chanteur", on a un peu peur pour la suite.
J'ai utilisé le terme 'irrespect' pour ce groupe mais ce que je vient de dire est loin d'être irrespectueux mais je trouve mais que c'est indulgent de ma part de lui attribuer la note de 6/20. Mais pour marquer mon soi-disant 'irrespect' je vais baisser cette note et lui attribuer un joli 5/20 que l'album puisse s'estimer heureux de le mériter.
J'ai utilisé le terme 'irrespect' pour ce groupe mais ce que je vient de dire est loin d'être irrespectueux mais je trouve mais que c'est indulgent de ma part de lui attribuer la note de 6/20. Mais pour marquer mon soi-disant 'irrespect' je vais baisser cette note et lui attribuer un joli 5/20 que l'album puisse s'estimer heureux de le mériter.
Mauvais 5/20
Posté le 06 mars 2007 à 17 h 58 |
2001, Damon Albarn se lance dans ce projet parallèle à Blur, épaulé par plusieurs compagnons. Gorillaz fait immédiatement un carton dès la sortie de leur premier single, "Clint Eastwood". Carton commercial notamment grâce au travail de Jamie Hewlett, créateur du graphisme du faux-groupe, composé de 2D, Murdoc, Noodle et Russel. Le graphisme est très réussi et provoque tout un effet de mode, un engouement pour les clips et autres fonds d'écran. Gorillaz joue à fond la carte du multimédia-multisupports. Ca marche très bien, ça passe sur toutes les radios et toutes les chaînes musicales et c'est pour moi une grande raison de ce succès.
Mais la réussite n'est pas que commerciale. Les critiques sont toutes d'accord. L'album est un vrai concentré de sons hétéroclites, il est d'une incroyable richesse, d'une diversité parfaitement maîtrisée. En 15 chansons plus deux remixes, on explore une palette de sons et d'ambiances extrêmement différentes.
"Re-Hash" et "5/4" sont deux titres parfaits, très "Blur". "Tomorrow Comes Today" et "New Genius" le sont aussi, mais plus dans la catégorie "lent, rythmé, glauque-mais-bien-huilé".
Arrive ensuite "Clint Eastwood", titre fédérateur, celui qui a squatté tous les M6 Music et autres soirées NRJ, qui tient très bien son statut de "tube de l'album", tout en se payant le luxe d'être très très bon. "Man Research" est selon moi un peu plus faible même si le côté "groovy-sous-LSD" des basses est plutôt bien trouvé. "Punk" est le morceau défouloir-débile-kiffant de l'album, et est carrément génial. "Sound Check" est, un peu comme "Man Research", un peu moins entraînant que le reste de l'album. Il reste quand même tout à fait à la hauteur. La suite de l'album, elle, est un sans-faute absolument parfait.
"Double Bass" est fabuleusement minimaliste et répétitive, et il faut saluer une expérimentation pop aussi réussie. "Rock The House" est très réussi aussi, grâce à un rap parfait et à une instrumentation très décalée et totalement jouissive. "19-2000" est le deuxième tube de l'album, connu de tous, et a gagné sur l'édition eurpoéenne (ainsi que sur les G-sides) un remix plus eléctro fantastiquement réjouissant. "Latin Simone" est le titre "hispanisant" de l'album et est parfaitement réussi et dansant. "Starshine" et "Slow Country" sont parfaits entre pop et expérimentation.
Le dernier morceau de l'album, "M1A1" (mon préféré), dont il a déjà été question dans les chroniques précédentes, commence donc par 1 minute 30 d'une voix appelant à l'aide dans le vide, plus une quitare qui s'amplifie pour un morceau fabuleusement dynamique et quasi-punk. Blur n'est pas loin, ça se sent, et ça fait plaisir. Ce début aurait même pu durer beaucoup beaucoup plus longtemps. Bref.
Cet album est une réussite totale. La diversité est telle que d'un bout à l'autre on ne peut s'ennuyer. Cet album est multifacettes et c'est ce qui en fait la force. Même si certains morceaux ne sont effectivement pas imémdiatement appréciables, rien ici n'est à jeter. Il faut prendre cet album comme il est: hétéroclite, direct, jouissif.
J'hésitais entre "excellent" et "parfait", mais cette moyenne se doit d'être remontée prestemment.
Mais la réussite n'est pas que commerciale. Les critiques sont toutes d'accord. L'album est un vrai concentré de sons hétéroclites, il est d'une incroyable richesse, d'une diversité parfaitement maîtrisée. En 15 chansons plus deux remixes, on explore une palette de sons et d'ambiances extrêmement différentes.
"Re-Hash" et "5/4" sont deux titres parfaits, très "Blur". "Tomorrow Comes Today" et "New Genius" le sont aussi, mais plus dans la catégorie "lent, rythmé, glauque-mais-bien-huilé".
Arrive ensuite "Clint Eastwood", titre fédérateur, celui qui a squatté tous les M6 Music et autres soirées NRJ, qui tient très bien son statut de "tube de l'album", tout en se payant le luxe d'être très très bon. "Man Research" est selon moi un peu plus faible même si le côté "groovy-sous-LSD" des basses est plutôt bien trouvé. "Punk" est le morceau défouloir-débile-kiffant de l'album, et est carrément génial. "Sound Check" est, un peu comme "Man Research", un peu moins entraînant que le reste de l'album. Il reste quand même tout à fait à la hauteur. La suite de l'album, elle, est un sans-faute absolument parfait.
"Double Bass" est fabuleusement minimaliste et répétitive, et il faut saluer une expérimentation pop aussi réussie. "Rock The House" est très réussi aussi, grâce à un rap parfait et à une instrumentation très décalée et totalement jouissive. "19-2000" est le deuxième tube de l'album, connu de tous, et a gagné sur l'édition eurpoéenne (ainsi que sur les G-sides) un remix plus eléctro fantastiquement réjouissant. "Latin Simone" est le titre "hispanisant" de l'album et est parfaitement réussi et dansant. "Starshine" et "Slow Country" sont parfaits entre pop et expérimentation.
Le dernier morceau de l'album, "M1A1" (mon préféré), dont il a déjà été question dans les chroniques précédentes, commence donc par 1 minute 30 d'une voix appelant à l'aide dans le vide, plus une quitare qui s'amplifie pour un morceau fabuleusement dynamique et quasi-punk. Blur n'est pas loin, ça se sent, et ça fait plaisir. Ce début aurait même pu durer beaucoup beaucoup plus longtemps. Bref.
Cet album est une réussite totale. La diversité est telle que d'un bout à l'autre on ne peut s'ennuyer. Cet album est multifacettes et c'est ce qui en fait la force. Même si certains morceaux ne sont effectivement pas imémdiatement appréciables, rien ici n'est à jeter. Il faut prendre cet album comme il est: hétéroclite, direct, jouissif.
J'hésitais entre "excellent" et "parfait", mais cette moyenne se doit d'être remontée prestemment.
Excellent ! 18/20
Posté le 20 octobre 2008 à 19 h 50 |
En 2001, Gorillaz sort son premier album, Gorillaz. La critique leur prédisait une descente rapide vers l'oubli, et c'est l'inverse qui se produisit: le groupe devint un véritable phénomène, autant sur le plan commercial que critique. Il parvint même à ancrer dans la mémoire collective ce "Clint Eastwood". Fort non?
Et à l'écoute de cet album, en 2008, que reste-t-il?
Les deux premiers morceaux sont géniaux, "Tomorrow Comes Today" est vide, tout comme "New Genious (Brother)", "Clint Eastwood" est très bon, "Man Reasearch (Clapper)" est oubliable, "Punk" est le contemporain de "We've Got a File On You" sur Think Tank de Blur et préfigure "White Light" sur Demon Days. La progression de "Sound Check (Gravity)" est excellente tout comme le morceau. Puis à partir de là, vraiment pas grand-chose d'intéréssant à part "19-2000". Je ne nie pas que l'album eut son importance quelques années plus tôt, mais il ne vaut vraiment pas le génial Think Tank de la même époque, et encore moins le vrai et seul sommet de Gorillaz : Demon Days.
Toujours est-il que Gorillaz, en sortant deux albums significatifs (pas pour tout le monde) et destinés à devenir cultes (je pense), s'inscrit dans le paysage musical de la décennie.
Et à l'écoute de cet album, en 2008, que reste-t-il?
Les deux premiers morceaux sont géniaux, "Tomorrow Comes Today" est vide, tout comme "New Genious (Brother)", "Clint Eastwood" est très bon, "Man Reasearch (Clapper)" est oubliable, "Punk" est le contemporain de "We've Got a File On You" sur Think Tank de Blur et préfigure "White Light" sur Demon Days. La progression de "Sound Check (Gravity)" est excellente tout comme le morceau. Puis à partir de là, vraiment pas grand-chose d'intéréssant à part "19-2000". Je ne nie pas que l'album eut son importance quelques années plus tôt, mais il ne vaut vraiment pas le génial Think Tank de la même époque, et encore moins le vrai et seul sommet de Gorillaz : Demon Days.
Toujours est-il que Gorillaz, en sortant deux albums significatifs (pas pour tout le monde) et destinés à devenir cultes (je pense), s'inscrit dans le paysage musical de la décennie.
Sympa 14/20
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