Biffy Clyro
Birmingham - Royaume-Uni [O2 Academy] - lundi 09 novembre 2009 |
Le groupe apparait sur scène. Pas un mot, pas un regard. Juste un riff. Celui de "That Golden Rule", qui vient écraser le cri des fans de par sa force. Le son est puissant, le groupe entame le premier couplet et Simon hurle ses parties comme à son habitude. La bonne nouvelle est qu'il semble avoir dompté le morceau, lui qui il y a encore quelques semaines s'explosait la voix en essayant de trouver la meilleure façon de placer sa ligne de chant. Il alterne hurlements et passages plus posés, mais le morceau a une pêche folle. Même l'absence de l'orchestre ne se fera finalement pas trop sentir, alors que celui-ci tient un rôle central sur la partie finale. Grosse tuerie live donc, et le groupe n'attend même pas que le public puisse applaudir cette bien belle prestation qu'il enchaine sur "Living Is A Problem".
Autant dire une intro de concert intense.
La piste d'ouverture de Puzzle est toujours aussi épique en live, et le public joue bien le jeu, répondant au groupe de toutes ses forces. Comme a son habitude depuis la dernière tournée, avant la reprise du dernier couplet, Simon dégaine un énormissime "SING IT !" long et hurlé, avant de se taire et de laisser le public faire son boulot. Frissons assurés, puisque la salle toute entière, ne formant qu'une voix, répond un sublime "I pray to god that you're right before my eyes". Premier bref sourire sur le visage de Simon, qui reprend là ou il s'était arrêté. Le morceau s'arrête, le public exulte, et James nous remercie pour la participation.
Toujours sans perdre de temps, Biffy enchaine sur "A Whole Child Ago", une autre piste de Puzzle. Même si Birmingham semble aux anges, le morceau fait un peu tomber la pression des deux claques précédentes. Reste une version solide, enjouée, et un groupe toujours au taquet.
"Bubbles", assurément l'un des meilleurs morceaux du nouvel album Only Revolutions, est lancé par son fameux et génial riff d'intro. Le couplet mid-tempo repose tout le monde, et visiblement la salle connait déjà les paroles par cœur. La piste passe de manière spectaculaire l'épreuve du live, avec cette basse ronflante et ce couplet très Beach Boys dans l'âme. Le final est dantesque, et le groupe semble vraiment s'éclater sur les nouvelles pistes.
La désormais classique et incontournable "Who's Got A Match?" remplit son rôle de karaoké géant, et le son est toujours aussi puissant. Mais le groupe semble puis distant qu'a l'accoutumée et on peut clairement détecter les premiers signes de fatigue ici et la. Biffy n'est qu'au commencement d'une tournée marathon, mais entre les concerts, leur présence en première partie de Muse et tous les événements promo (showcases, interviews), il n'est pas étonnant de remarquer qu'ils ressentent visiblement déjà le contrecoup de ce calendrier démentiel.
"9/15ths", l'un des temps forts du concert de l'année dernière, déçoit un peu. Si "That Golden Rule" se passe très bien de son orchestration, le format ne rend pas hommage à ce sublime morceau. Biffy fait le boulot et il est impossible de ne pas se laisser porter par la chanson, mais il manque clairement quelque chose.
L'hymne live "57" débarque et remet les pendules à l'heure. Le groupe balance l'intro à 200 à l'heure et il est toujours incroyable de voir Ben enchainer ses parties batteries si précises et techniques en un festival de cymbales volantes, de roulements, sans qu'il ne donne jamais l'impression de forcer. Le refrain est repris en chœur par tout un public acquis à la cause des écossais. L'improbable et très Marmaduke Duke (le side-project barré de Simon Neil) dans l'âme "Born On A Horse" fait forte impression. Le synthé groovy, la partie gratte funky et le final puissant en font un gros client live, et le public répond positivement a ce nouveau morceau.
Le groupe se dépense toujours autant sur scène, et "Get Fuck Stud" enfonce tout sur son passage.
La piste acoustique "Machines", qui voit Simon seul a la guitare sur les ¾ du morceau, est un véritable question/réponse avec le public, et le frontman est visiblement ému de voir (et surtout d'entendre) le public donner autant de voix. Le morceau se termine par une série de "lalalalalala, lalalalalala" échangés entre la salle et Simon, qui ne peut s'empêcher de lâcher un "beautiful" après la dernière note.
Alors que le groupe avait réussi l'année dernière à établir une setlist éclectique, couvrant plutôt bien toute leur discographie, ce soir Puzzle semble être définitivement a l'honneur, puisque "Now I'm Everyone" suit cette aparté acoustique. Le morceau fait bouger la fosse, et Simon semble plus que jamais ne faire qu'un avec sa guitare. Dantesque, tel est le mot qui pourrait mieux définir, encore une fois, le final du morceau.
Pas de répit pour autant, puisque Biffy dégaine l'une des bombes d'Only Revolutions, "Cloud Of Stink". Une puissance folle, et un Simon virevoltant qui nous gratifie d'un chant en falsetto de grande classe. Un futur classique live, et possiblement une énorme fin de set pour le futur. Une bombe, pour faire simple.
"Justboy" ne remue pas la fosse autant que je l'aurai espéré, ce qui confirme que la grande majorité des fans présents ce soir n'a découvert Biffy que récemment. Le petit homme à mes cotés, du haut de ses probables 15 ans, semble se demander de quel album sort ce titre. Pour autant, "Justboy" est clairement puissante et ce final ou les trois membres se répondent tout a tour me fera toujours autant d'effet.
"Love Has A Diameter" est vraiment une énigme pour moi. Moins bonne chanson de Puzzle, molle, elle continue pourtant d'apparaitre à chaque concert du groupe. Reste que la fin du morceau, lors duquel un Simon dégoulinant s'assoie, yeux fermés, et profite des "Oh oh oh oh" du public, guidé par les jumeaux James et Ben, prouve bien que Biffy prend toujours son pied sur scène.
Apres cette outro planante, Simon reprend ses esprits, et laisse deviner, en faisant trainer ses doigts sur la guitare en mimant le riff, l'orage à suivre... Jaggy Snake. Déjà ahurissant de violence sur CD, Jaggy est ce soir encore un cran au-dessus. Simon hurle son fameux "look up, c-c-c-c-c- captain christ says !", le public l'imite, et la fosse remue allégrement, mais sans violence. Le final est monstrueux, laissant tout le monde à la recherche de leurs poumons. L'un des moments forts du concert, assurément.
"God And Satan", jolie piste acoustique extraite d'Only Revolutions, calme les esprits et prouve encore une fois que Biffy est autant à l'aise avec les charges a 200km/h qu'avec les mid-tempos acoustiques.
Laissant juste le temps à Simon de s'emparer de sa guitare, Ben lance la fameuse intro de "Glitter And Trauma". Moins violente que l'année dernière, la piste est tout de même loin de manquer de puissance. Le public répond bien au groupe, et les dernières secondes font trembler toute la salle.
La grosse surprise de ce soir arrive quelques secondes plus tard, quand Simon attaque les premières notes de "Liberate The Illiterate". Seule piste du sublime The Vertigo Of Bliss à faire une apparition ce soir, "Liberate" voit le groupe prendre un énorme plaisir. Les jumeaux nous gratifient comme a leur habitude de sublimes backs-vocals.
Saturday Superhouse réveille les fans les plus récents, mais est joué sans surprise.
"The Captain" est un autre grand moment du concert. Au contraire de "9/15ths", "The Captain" se passe parfaitement de son orchestration, et le morceau est vraiment le climax du concert. Il est plaisant de voir que le groupe s'éclate vraiment a jouer leurs nouveaux morceaux, et le son ne fut jamais aussi bon que sur ce titre. Les "somebody help me sing" sont repris en chœur par toute la foule.
Le groupe se retire quelques minutes, et le rappel commence sur les premières notes de "Joy.Discovery.Invention". Une version brute, rapide, où Simon laissera le public faire le travail.
"Semimental" bénéficie elle aussi d'un son énorme. Les amplis crachent et donnent tout ce qu'ils ont, comme le groupe, topless, dégoulinant, qui balance ces dernières cartouches de bien belle façon.
"As Dust Dances", pourtant prévue comme le démontre la setlist, sera zappé par le groupe. Biffy remercie une dernière fois Birmingham et les premières notes de "Mountains" se font entendre. Bien que la chanson soit une autre réussite et que la version de ce soir soit particulièrement pointue, "Mountains" n'est pas la meilleure chanson du groupe pour conclure un set. "Now The Action" l'année dernière avait une toute autre carrure.
Le groupe se retire pour de bon, et nous sortons attendre vers la sortie des artistes, avec l'espoir fou de pouvoir rencontrer ce que l'Ecosse a produit de meilleur.
3 heures 30 d'attente, dans un froid insoutenable, mais le jeu en valait la chandelle ; alors que je perds peu à peu la notion du temps (et mes orteils), la porte s'ouvre et Ben apparait. Il s'excuse pour l'attente (apparemment un très long coup de téléphone avec le management) et se montre très bavard et souriant. Il discute quelques minutes, signe autographes, pose pour les photos puis nous salue et rejoint le tour bus. Quelques instants plus tard, James et Simon sortent à leur tour et se prêtent eux-aussi au jeu. Très amicaux, ils discutent avec nous comme de vieux potes, sans jamais laisser s'installer la fameuse barrière star/fan. Pour un groupe de cette ampleur (au Royaume-Uni le groupe est partout), se montrer si approchable et proche des fans est un véritable bonheur. Certaines formations devraient prendre quelques notes... Apres ces instants magiques, ils partent eux-aussi se reposer. Ho qu'ils le méritent !
En définitive, même si le groupe est apparu un peu usé et que leur set n'a contenu que très peu de surprises, Biffy reste Biffy. Même à 70% de leurs capacités, Simon Ben et James enterrent facilement une majorité de formation rock sur scène. L'absence d'orchestre fait que le concert restera un cran en dessous de l'année précédente, mais quelle classe... Pros et possédés sur scène, adorables et "pieds sur terre" au contact des fans. Tout ce qui arrive au groupe est amplement mérité, et on ne peut que leur souhaiter de tout exploser cette année. Comme chaque vieux fan dirait, "Mon the Biffy !", et non "Mon the fucking Biff", appropriation ridicule des fans les plus récents. Fuck off and rock&Roll !
Autant dire une intro de concert intense.
La piste d'ouverture de Puzzle est toujours aussi épique en live, et le public joue bien le jeu, répondant au groupe de toutes ses forces. Comme a son habitude depuis la dernière tournée, avant la reprise du dernier couplet, Simon dégaine un énormissime "SING IT !" long et hurlé, avant de se taire et de laisser le public faire son boulot. Frissons assurés, puisque la salle toute entière, ne formant qu'une voix, répond un sublime "I pray to god that you're right before my eyes". Premier bref sourire sur le visage de Simon, qui reprend là ou il s'était arrêté. Le morceau s'arrête, le public exulte, et James nous remercie pour la participation.
Toujours sans perdre de temps, Biffy enchaine sur "A Whole Child Ago", une autre piste de Puzzle. Même si Birmingham semble aux anges, le morceau fait un peu tomber la pression des deux claques précédentes. Reste une version solide, enjouée, et un groupe toujours au taquet.
"Bubbles", assurément l'un des meilleurs morceaux du nouvel album Only Revolutions, est lancé par son fameux et génial riff d'intro. Le couplet mid-tempo repose tout le monde, et visiblement la salle connait déjà les paroles par cœur. La piste passe de manière spectaculaire l'épreuve du live, avec cette basse ronflante et ce couplet très Beach Boys dans l'âme. Le final est dantesque, et le groupe semble vraiment s'éclater sur les nouvelles pistes.
La désormais classique et incontournable "Who's Got A Match?" remplit son rôle de karaoké géant, et le son est toujours aussi puissant. Mais le groupe semble puis distant qu'a l'accoutumée et on peut clairement détecter les premiers signes de fatigue ici et la. Biffy n'est qu'au commencement d'une tournée marathon, mais entre les concerts, leur présence en première partie de Muse et tous les événements promo (showcases, interviews), il n'est pas étonnant de remarquer qu'ils ressentent visiblement déjà le contrecoup de ce calendrier démentiel.
"9/15ths", l'un des temps forts du concert de l'année dernière, déçoit un peu. Si "That Golden Rule" se passe très bien de son orchestration, le format ne rend pas hommage à ce sublime morceau. Biffy fait le boulot et il est impossible de ne pas se laisser porter par la chanson, mais il manque clairement quelque chose.
L'hymne live "57" débarque et remet les pendules à l'heure. Le groupe balance l'intro à 200 à l'heure et il est toujours incroyable de voir Ben enchainer ses parties batteries si précises et techniques en un festival de cymbales volantes, de roulements, sans qu'il ne donne jamais l'impression de forcer. Le refrain est repris en chœur par tout un public acquis à la cause des écossais. L'improbable et très Marmaduke Duke (le side-project barré de Simon Neil) dans l'âme "Born On A Horse" fait forte impression. Le synthé groovy, la partie gratte funky et le final puissant en font un gros client live, et le public répond positivement a ce nouveau morceau.
Le groupe se dépense toujours autant sur scène, et "Get Fuck Stud" enfonce tout sur son passage.
La piste acoustique "Machines", qui voit Simon seul a la guitare sur les ¾ du morceau, est un véritable question/réponse avec le public, et le frontman est visiblement ému de voir (et surtout d'entendre) le public donner autant de voix. Le morceau se termine par une série de "lalalalalala, lalalalalala" échangés entre la salle et Simon, qui ne peut s'empêcher de lâcher un "beautiful" après la dernière note.
Alors que le groupe avait réussi l'année dernière à établir une setlist éclectique, couvrant plutôt bien toute leur discographie, ce soir Puzzle semble être définitivement a l'honneur, puisque "Now I'm Everyone" suit cette aparté acoustique. Le morceau fait bouger la fosse, et Simon semble plus que jamais ne faire qu'un avec sa guitare. Dantesque, tel est le mot qui pourrait mieux définir, encore une fois, le final du morceau.
Pas de répit pour autant, puisque Biffy dégaine l'une des bombes d'Only Revolutions, "Cloud Of Stink". Une puissance folle, et un Simon virevoltant qui nous gratifie d'un chant en falsetto de grande classe. Un futur classique live, et possiblement une énorme fin de set pour le futur. Une bombe, pour faire simple.
"Justboy" ne remue pas la fosse autant que je l'aurai espéré, ce qui confirme que la grande majorité des fans présents ce soir n'a découvert Biffy que récemment. Le petit homme à mes cotés, du haut de ses probables 15 ans, semble se demander de quel album sort ce titre. Pour autant, "Justboy" est clairement puissante et ce final ou les trois membres se répondent tout a tour me fera toujours autant d'effet.
"Love Has A Diameter" est vraiment une énigme pour moi. Moins bonne chanson de Puzzle, molle, elle continue pourtant d'apparaitre à chaque concert du groupe. Reste que la fin du morceau, lors duquel un Simon dégoulinant s'assoie, yeux fermés, et profite des "Oh oh oh oh" du public, guidé par les jumeaux James et Ben, prouve bien que Biffy prend toujours son pied sur scène.
Apres cette outro planante, Simon reprend ses esprits, et laisse deviner, en faisant trainer ses doigts sur la guitare en mimant le riff, l'orage à suivre... Jaggy Snake. Déjà ahurissant de violence sur CD, Jaggy est ce soir encore un cran au-dessus. Simon hurle son fameux "look up, c-c-c-c-c- captain christ says !", le public l'imite, et la fosse remue allégrement, mais sans violence. Le final est monstrueux, laissant tout le monde à la recherche de leurs poumons. L'un des moments forts du concert, assurément.
"God And Satan", jolie piste acoustique extraite d'Only Revolutions, calme les esprits et prouve encore une fois que Biffy est autant à l'aise avec les charges a 200km/h qu'avec les mid-tempos acoustiques.
Laissant juste le temps à Simon de s'emparer de sa guitare, Ben lance la fameuse intro de "Glitter And Trauma". Moins violente que l'année dernière, la piste est tout de même loin de manquer de puissance. Le public répond bien au groupe, et les dernières secondes font trembler toute la salle.
La grosse surprise de ce soir arrive quelques secondes plus tard, quand Simon attaque les premières notes de "Liberate The Illiterate". Seule piste du sublime The Vertigo Of Bliss à faire une apparition ce soir, "Liberate" voit le groupe prendre un énorme plaisir. Les jumeaux nous gratifient comme a leur habitude de sublimes backs-vocals.
Saturday Superhouse réveille les fans les plus récents, mais est joué sans surprise.
"The Captain" est un autre grand moment du concert. Au contraire de "9/15ths", "The Captain" se passe parfaitement de son orchestration, et le morceau est vraiment le climax du concert. Il est plaisant de voir que le groupe s'éclate vraiment a jouer leurs nouveaux morceaux, et le son ne fut jamais aussi bon que sur ce titre. Les "somebody help me sing" sont repris en chœur par toute la foule.
Le groupe se retire quelques minutes, et le rappel commence sur les premières notes de "Joy.Discovery.Invention". Une version brute, rapide, où Simon laissera le public faire le travail.
"Semimental" bénéficie elle aussi d'un son énorme. Les amplis crachent et donnent tout ce qu'ils ont, comme le groupe, topless, dégoulinant, qui balance ces dernières cartouches de bien belle façon.
"As Dust Dances", pourtant prévue comme le démontre la setlist, sera zappé par le groupe. Biffy remercie une dernière fois Birmingham et les premières notes de "Mountains" se font entendre. Bien que la chanson soit une autre réussite et que la version de ce soir soit particulièrement pointue, "Mountains" n'est pas la meilleure chanson du groupe pour conclure un set. "Now The Action" l'année dernière avait une toute autre carrure.
Le groupe se retire pour de bon, et nous sortons attendre vers la sortie des artistes, avec l'espoir fou de pouvoir rencontrer ce que l'Ecosse a produit de meilleur.
3 heures 30 d'attente, dans un froid insoutenable, mais le jeu en valait la chandelle ; alors que je perds peu à peu la notion du temps (et mes orteils), la porte s'ouvre et Ben apparait. Il s'excuse pour l'attente (apparemment un très long coup de téléphone avec le management) et se montre très bavard et souriant. Il discute quelques minutes, signe autographes, pose pour les photos puis nous salue et rejoint le tour bus. Quelques instants plus tard, James et Simon sortent à leur tour et se prêtent eux-aussi au jeu. Très amicaux, ils discutent avec nous comme de vieux potes, sans jamais laisser s'installer la fameuse barrière star/fan. Pour un groupe de cette ampleur (au Royaume-Uni le groupe est partout), se montrer si approchable et proche des fans est un véritable bonheur. Certaines formations devraient prendre quelques notes... Apres ces instants magiques, ils partent eux-aussi se reposer. Ho qu'ils le méritent !
En définitive, même si le groupe est apparu un peu usé et que leur set n'a contenu que très peu de surprises, Biffy reste Biffy. Même à 70% de leurs capacités, Simon Ben et James enterrent facilement une majorité de formation rock sur scène. L'absence d'orchestre fait que le concert restera un cran en dessous de l'année précédente, mais quelle classe... Pros et possédés sur scène, adorables et "pieds sur terre" au contact des fans. Tout ce qui arrive au groupe est amplement mérité, et on ne peut que leur souhaiter de tout exploser cette année. Comme chaque vieux fan dirait, "Mon the Biffy !", et non "Mon the fucking Biff", appropriation ridicule des fans les plus récents. Fuck off and rock&Roll !
Très bon 16/20 | par Paint |
Setlist :
That Golden Rule
Living Is A Problem
A Whole Child Ago
Bubbles
Who's got a match?
9/15ths
57
Borne on a horse
Get Fuck Stud
Machines
Now I'm Everyone
Cloud of Stink
Justboy
Love Has a Diameter
Jaggy Snake
God And Satan
Glitter and Trauma
Liberate the Illiterate
Saturday Superhouse
The Captain
--------------------------------
Joy.Discovery.Invention
Semimental
Mountains
That Golden Rule
Living Is A Problem
A Whole Child Ago
Bubbles
Who's got a match?
9/15ths
57
Borne on a horse
Get Fuck Stud
Machines
Now I'm Everyone
Cloud of Stink
Justboy
Love Has a Diameter
Jaggy Snake
God And Satan
Glitter and Trauma
Liberate the Illiterate
Saturday Superhouse
The Captain
--------------------------------
Joy.Discovery.Invention
Semimental
Mountains
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