Daniel Johnston
Why Me? Live Volksbuhne Am Rosa Luxemburg-Platz 6/6/99 |
Label :
Trikont |
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Applaudissements nourris, hourras sincères, sifflets encourageants ; Daniel Johnston entre en scène, les Allemands sont polis. 'Good evening' puis tout de suite, direct, en piano-voix douloureuse, "I Had Dream", enchaîné sans transition avec, hum, "I Hate Myself". Là, d'entrée, ça vous pose une ambiance. 'Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi', voilà le topo.
Et les Allemands sont ok, envoyant de leur amour clamé à cette âme pleurnicharde qui, rassurée, continue sur sa lancée désenchantée. "History Of Our Love (Broken)". 'Love, it let me down/Like a nightmare/You weren't around...' Un concert de pendu, une longue et arrachante morfonderie qui se profile mais, patatra, vlà l'imprévu qui gâche l'affaire. Problème de son. On n'entend plus Daniel conter ses malheurs. Secondes embarrassantes avant qu'il ne s'en rende compte et fasse ce que Liam Gallagher, lui, ne fera probablement jamais : il s'excuse.
Daniel Johnston s'attiraille de sa guitare et le concert reprend. Et l'ambiance d'un coup, a changé. Abandonnées les coulées de tristesse et place à, oui, une certaine euphorie, une liesse apeurée qui déborde, prend de son envol, sur la fascinante reprise de l'idole Macca, "Live And Let Die", l'hymne stadier muté en bouffonnante jérémiade.
Quelques chansons plus loin, Daniel revient à son piano et par la même, à ce chagrin tétanisant promis à l'origine, qu'il fait alors durer jusqu'à la fin. "Everlasting Love" (le sien hein, pas le tube du même nom), "Wishing You Well", "Like A Dream", la terrible "Death"... Dix chansons, dix lamentations, longue et arrachante morfonderie. Beau mais éprouvant.
Et les Allemands sont ok, envoyant de leur amour clamé à cette âme pleurnicharde qui, rassurée, continue sur sa lancée désenchantée. "History Of Our Love (Broken)". 'Love, it let me down/Like a nightmare/You weren't around...' Un concert de pendu, une longue et arrachante morfonderie qui se profile mais, patatra, vlà l'imprévu qui gâche l'affaire. Problème de son. On n'entend plus Daniel conter ses malheurs. Secondes embarrassantes avant qu'il ne s'en rende compte et fasse ce que Liam Gallagher, lui, ne fera probablement jamais : il s'excuse.
Daniel Johnston s'attiraille de sa guitare et le concert reprend. Et l'ambiance d'un coup, a changé. Abandonnées les coulées de tristesse et place à, oui, une certaine euphorie, une liesse apeurée qui déborde, prend de son envol, sur la fascinante reprise de l'idole Macca, "Live And Let Die", l'hymne stadier muté en bouffonnante jérémiade.
Quelques chansons plus loin, Daniel revient à son piano et par la même, à ce chagrin tétanisant promis à l'origine, qu'il fait alors durer jusqu'à la fin. "Everlasting Love" (le sien hein, pas le tube du même nom), "Wishing You Well", "Like A Dream", la terrible "Death"... Dix chansons, dix lamentations, longue et arrachante morfonderie. Beau mais éprouvant.
Excellent ! 18/20 | par Sirius |
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