Daniel Johnston
Fun |
Label :
Atlantic |
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Cet album (peut-on réelement parler d'album quand il s'agit d'un bric-à-brac fignolé de titres écrits entre deux prises de valium ?) est un véritable fourre-tout génial: rock brouillon et mal fagoté ("Love Wheel"), ballade superbe accompagnée de violons ("Life Is Vain"), blues déchirant ("Catie"), complainte au piano ("Crazy Love"), country débraillé ("Silly Love"), et même du hard rock inséré dans un morceau acoustique ("Rock'n'roll/Ega")!
On s'y perd, on s'étonne et on y surprend surtout des chansons (courtes) de grande beauté ("Lousy Week-end", "Sad Sac + Tarzan" ou "Delusion + Confusion").
Le cerveau de ce génie est si cramé que cette ahurrissante déclinaison ne serait représenter totalement ce qui traverse l'esprit de Daniel Johnston: une imagination sans borne mélée à une confusion démente (à l'image de ses dessins qui ornent le livret).
Ces chansons montées à partir de presque rien, seul ou avec son ami Paul Leary, dans un esprit totalement lo-fi, reflètent à peine l'étendu de ce talent éclaté, trop malade cependant pour se borner à des schémas d'expression simples et rangés.
On retrouve donc dans cette colection sublime les symptômes de la folie jusque dans la moindre fausse note, la moindre inconvenue, le moindre zozottement de cette voix issus d'un cartoon.
Habitué aux maisons psychiatrique, ce pauvre nounours pachidermique réussit cependant à jeter sur ses compositions impulsives et irréductibles, un voile tendre d'un charme indéniablement attachant.
On s'y perd, on s'étonne et on y surprend surtout des chansons (courtes) de grande beauté ("Lousy Week-end", "Sad Sac + Tarzan" ou "Delusion + Confusion").
Le cerveau de ce génie est si cramé que cette ahurrissante déclinaison ne serait représenter totalement ce qui traverse l'esprit de Daniel Johnston: une imagination sans borne mélée à une confusion démente (à l'image de ses dessins qui ornent le livret).
Ces chansons montées à partir de presque rien, seul ou avec son ami Paul Leary, dans un esprit totalement lo-fi, reflètent à peine l'étendu de ce talent éclaté, trop malade cependant pour se borner à des schémas d'expression simples et rangés.
On retrouve donc dans cette colection sublime les symptômes de la folie jusque dans la moindre fausse note, la moindre inconvenue, le moindre zozottement de cette voix issus d'un cartoon.
Habitué aux maisons psychiatrique, ce pauvre nounours pachidermique réussit cependant à jeter sur ses compositions impulsives et irréductibles, un voile tendre d'un charme indéniablement attachant.
Très bon 16/20 | par Vic |
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