The Church
Sing-Songs/Remote Luxury/Persia |
Label :
EMI |
||||
Ce CD remasterisé regroupe deux mini-albums de The Church, Remote Luxury (1983) et Persia (1984), qui avaient déjà été l'objet d'une édition CD sous le titre de Remote Luxury, ainsi que le mini album Sing-Songs (1982), inédit en CD.
Loin de constituer un assemblage hétéroclite et décousu, ce CD présente une certaine unité et, surtout, attient un niveau d'excellence assez impressionnant. Il s'agit un peu d'un compromis entre les albums The Blurred Crusade (1981), extrêmement mélodique et cristallin, et assez psychédélique, et Seance (1982), plus opaque, mystérieux, envoutant aussi. Remote Luxury et Persia sont globalement meilleurs que Sing-Songs.
"A Different Man", qui ouvre le CD, sonne comme un classique sixties. Sur "In This Room", la batterie sonne comme dans Seance, avec ce son lourd en staccato. "Maybe These Boys", considéré comme le pire morceau de l'histoire du groupe, est un titre froid et synthétique très atypique, auquel on ne se serait pas attendu venant de The Church. Inattendu voire incongru, mais pas inintéressant, il évoque l'ambiance interlope du "Nightclubbing" d'Iggy Pop (le groupe fera d'ailleurs une reprise de l'Iguane). Mais la suite relève le niveau, et le porte même au firmament, avec des titres comme "Into My Hands", "A Month Of Sundays", ou "Shadow Cabinet", qui figurent parmi les plus fascinantes du groupe. Le chant de Steve Kilbey, les guitares et les mélodies confinent au sublime. C'est la première fois que le guitariste Marty Willson-Piper chante, sur le sardonique et doux-amer "Volumes". "Constant In Opal" (quel titre énigmatique !) montre un visage différent de The Church, avec un larsen de guitare en intro qui évoque, de manière surprenante, Joy Division, une ligne de chant totalement unique, et des arpèges cristallins, véloces et obsessifs de guitare acoustique. Sans doute l'un des plus grands morceaux des Australiens.
On pense au meilleur d'Echo & The Bunnymen, The Cure ou The Smiths, et on s'étonne que The Church n'ait jamais bénéficié de la moitié du quart du dixième du succès de ces groupes.
Loin de constituer un assemblage hétéroclite et décousu, ce CD présente une certaine unité et, surtout, attient un niveau d'excellence assez impressionnant. Il s'agit un peu d'un compromis entre les albums The Blurred Crusade (1981), extrêmement mélodique et cristallin, et assez psychédélique, et Seance (1982), plus opaque, mystérieux, envoutant aussi. Remote Luxury et Persia sont globalement meilleurs que Sing-Songs.
"A Different Man", qui ouvre le CD, sonne comme un classique sixties. Sur "In This Room", la batterie sonne comme dans Seance, avec ce son lourd en staccato. "Maybe These Boys", considéré comme le pire morceau de l'histoire du groupe, est un titre froid et synthétique très atypique, auquel on ne se serait pas attendu venant de The Church. Inattendu voire incongru, mais pas inintéressant, il évoque l'ambiance interlope du "Nightclubbing" d'Iggy Pop (le groupe fera d'ailleurs une reprise de l'Iguane). Mais la suite relève le niveau, et le porte même au firmament, avec des titres comme "Into My Hands", "A Month Of Sundays", ou "Shadow Cabinet", qui figurent parmi les plus fascinantes du groupe. Le chant de Steve Kilbey, les guitares et les mélodies confinent au sublime. C'est la première fois que le guitariste Marty Willson-Piper chante, sur le sardonique et doux-amer "Volumes". "Constant In Opal" (quel titre énigmatique !) montre un visage différent de The Church, avec un larsen de guitare en intro qui évoque, de manière surprenante, Joy Division, une ligne de chant totalement unique, et des arpèges cristallins, véloces et obsessifs de guitare acoustique. Sans doute l'un des plus grands morceaux des Australiens.
On pense au meilleur d'Echo & The Bunnymen, The Cure ou The Smiths, et on s'étonne que The Church n'ait jamais bénéficié de la moitié du quart du dixième du succès de ces groupes.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Gaylord |
En ligne
323 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages