The Clean
Mister Pop |
Label :
Merge |
||||
En voilà de la joyeuse retrouvaille. Pensez-donc, 8 ans qu'on les attendait ces gens-là, depuis Getaway. Une tournée en 2007 mais sinon rien ou pas grand chose, y avait de quoi s'inquiéter. 2009, surprise, soulagement, les frères Kilgour se décident à remettre le couvert sur leurs bonnes œuvres, The Clean, ce groupe qu'on ne louera jamais assez, qu'on ne citera jamais assez.
Et tout se passe comme dans un rêve. Un retour clinquant, grande pompe et habit de soirée. Mister Pop. On fait simple, on la joue suave, de la pop et rien d'autre, c'est promis. Pas de problème, c'est tenue, ça défile ainsi sur ses premiers titres. Une vraie petite merveille de pop chatouilleuse piquée de guitares byrdsiennes qui, pastiche sans doute volontaire, rappelle les meilleures heures, parfois même les moments de grâce des Bats ("Asleep In The Tunnel") ou des Go-Betweens ("In The Dreamlife You Need A Rubber Soul", c'est bin vlai!). Songwriting émacié, c'est l'école océanique, du bel ouvrage pour romantique.
Un rêve, oui, mais qui va d'un coup exaspérant se muter en, non pas cauchemar, pas exagérer, mais en songe mi-figue tout moisi. Premiers symptômes grippaux, ces instrumentaux. Deux (c'est déjà trop), une farandole cow-boy à la Camper Van Beethoven et une kitscherie bonne à s'étendre sur un CD relaxation vendu en pharmacie (y a même de l'eau qui coule!).
De quoi casser tout doux la belle roucoulade engagée qui va même sentir affreusement l'eau de boudin sur sa fin : "Tensile", étrange gloubiboulga electro-rock incitant à l'interdiction définitive du vocoder (si c'est pas Kraftwerk, c'est beurk). Mister Pop ou comment ruiner un retour tant espéré gagnant. Ballot.
Et tout se passe comme dans un rêve. Un retour clinquant, grande pompe et habit de soirée. Mister Pop. On fait simple, on la joue suave, de la pop et rien d'autre, c'est promis. Pas de problème, c'est tenue, ça défile ainsi sur ses premiers titres. Une vraie petite merveille de pop chatouilleuse piquée de guitares byrdsiennes qui, pastiche sans doute volontaire, rappelle les meilleures heures, parfois même les moments de grâce des Bats ("Asleep In The Tunnel") ou des Go-Betweens ("In The Dreamlife You Need A Rubber Soul", c'est bin vlai!). Songwriting émacié, c'est l'école océanique, du bel ouvrage pour romantique.
Un rêve, oui, mais qui va d'un coup exaspérant se muter en, non pas cauchemar, pas exagérer, mais en songe mi-figue tout moisi. Premiers symptômes grippaux, ces instrumentaux. Deux (c'est déjà trop), une farandole cow-boy à la Camper Van Beethoven et une kitscherie bonne à s'étendre sur un CD relaxation vendu en pharmacie (y a même de l'eau qui coule!).
De quoi casser tout doux la belle roucoulade engagée qui va même sentir affreusement l'eau de boudin sur sa fin : "Tensile", étrange gloubiboulga electro-rock incitant à l'interdiction définitive du vocoder (si c'est pas Kraftwerk, c'est beurk). Mister Pop ou comment ruiner un retour tant espéré gagnant. Ballot.
Sympa 14/20 | par Sirius |
Ecoutable sur https://theclean.bandcamp.com/album/mister-pop
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