The Church
Heyday |
Label :
Arista |
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Heyday est à l'image de son titre et de sa pochette. L'apogée de The Church, l'album l'est non pas sur le plan artistique, et encore moins sur le plan commercial, mais par cet enthousiasme plus que communicatif, dégageant une impression de grandeur et de triomphe, qui le caractérise. La photo de la pochette voit les quatre membres du groupe, cheveux longs, chemises paisley, souriants, devant un tapis oriental. Elle dégage donc une impression de psychédélisme teinté d'exotisme et d'optimisme.
Heyday, c'est des mélodies brillantes et enjouées, sans être mièvres, des rythmes enlevés, un chant mélodieux, lumineux et ample (Steve Kilbey s'est éloigné de son modèle Bowie et de sa tendance au chant parlé), des couleurs chatoyantes et bariolées, sans être criardes, des couches de guitares superposées – le groupe a renoncé aux solos pour se concentrer sur des rythmiques riches –, et des sections de cordes et de cuivres, pour la première fois utilisées par The Church, qui donnent à la musique du groupe une dimension inédite jusqu'alors.
Dans un monde idéal, "Tantalized" et "Colombus" auraient dû être des tubes planétaires. Ces deux morceaux valent bien "Under The Milky Way" (1988), leur seul semblant de tube jusqu'à présent. Difficile de résister à ces compositions de génie, la dernière en particulier est à couper le souffle. "Happy Hunting Ground", très belle pièce à l'ambiance cinématographique et onirique, initie une tradition du groupe consistant à placer un instrumental dans chaque album, tradition qui ne deviendra régulière qu'à partir de Priest=Aura (1992). Ce morceau reflète l'influence que le rock progressif aura eu sur le groupe, et en particulier sur son chanteur Steve Kilbey, et qui jusque là n'était que latente.
Heyday, extrêmement riche et travaillé, constitue l'une des pièces maîtresses de l'œuvre, conséquente par sa durée, son ampleur et sa qualité, de The Church.
Un deuxième CD accompagne la réédition de l'album remasterisé (2005). Il comporte trois titres inédits, dignes des morceaux de l'album, deux chantés par chacun des deux guitaristes et une ballade mystérieuse et orientalisante ("Trance Ending") psalmodiée par Kilbey, ainsi que les vidéos de "Already Yesterday" , "Tantalized" et "Colombus".
Heyday, c'est des mélodies brillantes et enjouées, sans être mièvres, des rythmes enlevés, un chant mélodieux, lumineux et ample (Steve Kilbey s'est éloigné de son modèle Bowie et de sa tendance au chant parlé), des couleurs chatoyantes et bariolées, sans être criardes, des couches de guitares superposées – le groupe a renoncé aux solos pour se concentrer sur des rythmiques riches –, et des sections de cordes et de cuivres, pour la première fois utilisées par The Church, qui donnent à la musique du groupe une dimension inédite jusqu'alors.
Dans un monde idéal, "Tantalized" et "Colombus" auraient dû être des tubes planétaires. Ces deux morceaux valent bien "Under The Milky Way" (1988), leur seul semblant de tube jusqu'à présent. Difficile de résister à ces compositions de génie, la dernière en particulier est à couper le souffle. "Happy Hunting Ground", très belle pièce à l'ambiance cinématographique et onirique, initie une tradition du groupe consistant à placer un instrumental dans chaque album, tradition qui ne deviendra régulière qu'à partir de Priest=Aura (1992). Ce morceau reflète l'influence que le rock progressif aura eu sur le groupe, et en particulier sur son chanteur Steve Kilbey, et qui jusque là n'était que latente.
Heyday, extrêmement riche et travaillé, constitue l'une des pièces maîtresses de l'œuvre, conséquente par sa durée, son ampleur et sa qualité, de The Church.
Un deuxième CD accompagne la réédition de l'album remasterisé (2005). Il comporte trois titres inédits, dignes des morceaux de l'album, deux chantés par chacun des deux guitaristes et une ballade mystérieuse et orientalisante ("Trance Ending") psalmodiée par Kilbey, ainsi que les vidéos de "Already Yesterday" , "Tantalized" et "Colombus".
Excellent ! 18/20 | par Gaylord |
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